Le Bestaire du Seigneur des Anneaux

par Méphisto et Lau­re­lin

Les quelques lignes qui suivent vous don­ne­ront de la lec­ture. Si vous avez lu pré­cé­dem­ment les dif­fé­rents ouvrages de J.R.R. Tol­kien, nul doute que vous ne connais­siez déjà les créa­tures peu­plant les Terres Du Milieu.

Si quelqu’un sou­haite un ren­sei­gne­ment ou désire com­plé­ter mes textes, qu’il n’hésite sur­tout pas ! Bonne lec­ture, amis rôlistes

Crébain

Ces oiseaux mena­çants des terres entre les Monts Bru­meux et la sombre forêt de Fan­gorn sont sou­vent contrô­lés par les forces des ténèbres, agis­sant du ciel comme les yeux et les oreilles de l’ennemi. Grandes et intel­li­gentes, des nuées de ces créa­tures appa­ren­tées au cor­beau assom­brissent le ciel dans leur mis­sion malé­fique. Mais soyez pré­venu, même un seul Créban (la forme sin­gu­lière de Cré­bain) est capable d’avertir l’ennemi à la vitesse du vent.

Grand corbeau

Lieu : Mon­tagne soli­taire

Roäc était le chef des grands cor­beaux de la Mon­tagne Soli­taire, visi­ble­ment dotés d’une espé­rance de vie très longue. C’est lui qui annonça la mort de Smaug à Thorin et Com­pa­gnie, après que la grive fut allée le cher­cher. Après cela, il fut chargé d’envoyer des émis­saires de son peuple pour deman­der à Dáin et à ses troupes d’accourir.

Descendance d’Arachne

Lieu : Ephel Duath

Arachne était une arai­gnée géante qui naquit pro­ba­ble­ment dans la vallée de Nan Dun­gor­theb, en Bele­riand. Fille d’Ungoliant et d’une des sombres créa­tures qui han­taient la vallée, elle échappa à la sub­mer­sion de la région à la fin du Pre­mier Âge et partit vers l’est. On retrouve sa trace lorsqu’elle s’installa dans le col de Cirith Ungol, dans l’Ephel Dúath, avant même que Sauron ne s’installe au Mordor. De là, sa des­cen­dance colo­nisa tout l’Ephel Dúath, puis la Forêt Noire. Cepen­dant, elle-même ne bougea plus de Cirith Ungol, dévo­rant Elfes, Hommes ou Orques pas­sant à sa portée, les empê­chant par là même d’entrer ou de sortir du Mordor, ce qui conve­nait par­fai­te­ment à Sauron.

On les ren­contre dans les forêts, notam­ment celle de Mirk­wood. Bilbo et quelques nains peuvent en témoi­gner ! Elles font en effet l’objet d’un récit dans Bilbo le Hobbit. Après avoir ligoté tous les nains et s’apprêtant à les manger, Bilbo grâce à son anneau et à sa ruse réus­sit à les sauver des becs de ces arai­gnées.

Aigle

Le plus grand de tous les Aigles qui exis­tèrent jamais fut Tho­ron­dor, leur roi, dont les ailes fai­saient trente toises d’envergure ; il appa­raît à de nom­breuses reprises dans les récits du Pre­mier Âge. Au Troi­sième Âge, les prin­ci­paux repré­sen­tants de cette race étaient Gwai­hir, le Sei­gneur du vent, et Lan­dro­val son frère, des­cen­dant de Tho­ron­dor.

« Les aigles ne sont pas des ani­maux bien­veillants. Cer­tains sont lâches et cruels. Mais l’ancienne race des mon­tagnes du Nord comp­tait les plus grands de tous les oiseaux ; ils étaient fiers et forts et avaient le cœur noble. Ils n’aimaient pas les gobe­lins, mais ils ne les crai­gnaient pas non plus.

Meara

Selon les Hommes, les Mearas des­cen­draient de Nahar, la blanche mon­ture du Vala Oromë. Le pre­mier d’entre eux fut dressé par Eorl le Jeune, qui le nomma Felaróf. Leur robe était blanche ou gris argenté.

Les Mearas avaient une lon­gé­vité hors du commun : ils pou­vaient vivre une vie d’homme, com­pre­naient leur lan­gage et étaient les plus rapides et les plus endu­rants des che­vaux. Tous ne se lais­saient monter que par les Rois de la Marche ou leur des­cen­dance.

Dragon

L’origine des dra­gons revient à Mor­goth, selon un pro­cédé dont l’histoire fut perdue. Le père des dra­gons, Glau­rung, gran­dit len­te­ment dans les pro­fon­deurs d’Angband avant de sortir pour la pre­mière fois en 260 1A et d’être sérieu­se­ment blessé, ce qui apaisa la frayeur ini­tiale qu’il avait sus­ci­tée. Sa seconde sortie, durant Dagor Bra­gol­lach, fut bien plus ter­rible et il rava­gea les armées des Elfes et des Hommes. Son effi­ca­cité fut la même à Nir­naeth Arnoe­diad, où il fut cepen­dant blessé. Plus tard il par­cou­rut le Bele­riand à la tête de ses Orques, détrui­sant Nar­go­thrond et s’y ins­tal­lant sur un trésor, avant d’être fina­le­ment tué par Túrin Turam­bar.

Les Éty­mo­lo­gies (The Lost Road) donnent les noms de plu­sieurs races de dra­gons : outre les Urulóki, on trouve aussi les noms de rámalókë « dragon ailé », fëalókë « dragon-étin­celle », ling­wilókë « dragon-pois­son, ser­pent de mer ». On ne sait rien de plus sur ces dra­gons.

Dans son com­men­taire sur les Annales Grises (The War of the Jewels), Chris­to­pher Tol­kien rap­porte une anno­ta­tion de son père : « Glau­rung doit être un démon [?? contenu dans une forme de ver]. » Cette anno­ta­tion semble donc assez pro­ba­ble­ment appuyer l’origine úmaia des dra­gons.

Mûmakil

Lieu : Harad

Gigan­tesques bêtes grises aux grandes oreilles et à la forme élé­phan­tine, les mûma­kil — ou Oli­phants en Comté — étaient aussi hauts que des col­lines, et la terre trem­blait à chacun de leur dépla­ce­ment. Au Troi­sième Âge, on ne les trou­vait qu’en Harad, où les Hara­drim s’en ser­vaient comme d’engins de guerre dans les batailles contre le Gondor. Ils trans­por­taient des tours de guerre emplies de gar­ni­sons, et étaient sou­vent déco­rés de pein­tures flam­boyantes. Leur exis­tence n’est réel­le­ment connue que de quelques peuples, et dans toute la Terre du Milieu elle n’est perçue que comme une vieille légende.

Warg

Les Wargs appa­rurent au Troi­sième Âge. Ils consti­tuaient une race de loups mal­fai­sants et par­ti­cu­liè­re­ment grands vivant au nord-est des Monts Bru­meux. D’une intel­li­gence rela­tive et pos­sé­dant même leur propre lan­gage, ces loups avaient cou­tume de faire alliance avec les Orques dans leurs raz­zias. Au cours de ces raids, cer­tains d’entre eux allaient jusqu’à se lais­ser monter comme des che­vaux.

Au cours du Troi­sième Âge, nous en trou­vons par­tout les traces funestes, notam­ment pen­dant l’Expédition d’Erebor et au cours de la Bataille des Cinq Armées. Des régi­ments de Mon­teurs de Loups consti­tuaient alors l’avant-garde des Orques et des meutes de Wargs, sans cava­liers, par­ti­ci­pèrent au combat. La Com­mu­nauté de l’Anneau eut à affron­ter un assaut de Wargs en des­cen­dant du Caradh­ras. Ceux-ci les pour­sui­virent jusqu’aux Portes de la Moria. Durant la Guerre de l’Anneau, Saru­man dis­posa de Mon­teurs de Loups pour son attaque du Rohan. Ceux-ci étaient mêlés aux pour­sui­vants qui har­ce­lèrent les troupes de Théo­den lors de sa venue au Gouffre de Helm. Enfin, durant la contre-attaque des Sei­gneurs de l’Ouest, les cris des loups peu­plèrent de cau­che­mars les nuits de l’Armée d’Occident à l’approche de la Moran­non.

Auroch

Parmi toutes les bêtes qui arpentent les terres, peu ins­pirent autant de res­pect aux chas­seurs que l’Auroch. Assi­mi­lée au bétail domes­ti­qué, cette créa­ture est connue pour sa grande taille et ses longues cornes incur­vées. Il y eut une époque où les Aurochs s’étaient répan­dus en d’immenses trou­peaux sur toute la Terre du Milieu, mais ils ne sub­sistent aujourd’hui qu’en une poi­gnée de zones de part et d’autre des Monts Bru­meux.

L’Auroch est de nature pla­cide et aspire à la soli­tude, mais il atta­quera si l’on s’en approche. Un Auroch pré­vient avant d’attaquer en tour­nant le cou d’un côté et de l’autre, creu­sant un sillon dans la pous­sière de cha­cune de ses cornes.

Cer­tains pensent que les Aurochs seraient affi­liés au légen­daire Kine d’Arew, la proie de Voron­dil le Chas­seur, ancêtre des inten­dants de Gondor. Il est dit que Voron­dil pré­leva la corne de sa proie et la façonna en un grand cor qui sera porté plus tard par Boro­mir, fils de Dene­thor.

Orque

Malgré ce que l’on a ten­dance à croire, notam­ment lors de la lec­ture des pre­mières ver­sions de « Bilbo le Hobbit » les Gobe­lins aussi sont des Orques et non une branche à part. Tol­kien, s’il a uti­lisé le nom de Gobe­lin dans Bilbo le Hobbit, a uti­lisé le nom d’Orque dans ses autres œuvres comme dans le Sei­gneur des Anneaux ou dans le Sil­ma­ril­lion.

« On sait peu de choses avec cer­ti­tude sur les mal­heu­reux qui furent ensor­ce­lés par Melkor. Qui, en effet, parmi les vivants, est des­cendu dans les pro­fon­deurs d’Utumno, qui a pu assis­ter aux noires assem­blées de Melkor ? Pour­tant, on dit en Eressëa que tous ceux des Quendi qui tom­bèrent entre les mains de Melkor avant le déman­tè­le­ment d’Utumno furent jetés en prison, qu’ils y furent cor­rom­pus et réduits en escla­vage après de longues et savantes tor­tures, et c’est ainsi que Melkor créa la race hideuse des Orcs, dans sa haine jalouse des Elfes, dont ils furent ensuite les enne­mis les plus féroces. Les Orcs étaient vrai­ment vivants et se mul­ti­pliaient comme les Enfants d’Iluvatar, alors que Melkor, depuis sa rébel­lion d’avant le com­men­ce­ment du Monde, pen­dant Ainu­lin­dalë, ne pou­vait plus rien créer qui ait une vie propre ni même une appa­rence de vie ; voilà ce que disent les sages. Au plus pro­fond de leur âme noire les Orcs haïs­saient en retour le maître qu’ils ser­vaient par peur et qui ne leur appor­tait que souf­frances. Ce fut peut-être l’acte le plus vil de Melkor, celui qui le rendit le plus détes­table à Ilu­va­tar. »

Il existe trois niveaux de com­man­de­ment dans la hié­rar­chie Orque : Les Uruk Haï ( pro­ba­ble­ment créés par Sauron au troi­sième Age), les Orques nor­maux et les esclaves, les Snaga. Hormis cette triste hié­rar­chie, il n’existe pas d’autre ordre chez les Orques ; ils errent en bandes, sous le com­man­de­ment du plus fort.

Balrog

Les Bal­rogs sont des anciennes créa­tures, des maiars cor­rom­pus par Melkor. Ces créa­tures sont aussi appe­lées Demon du Feu, car en plus de leurs forces bru­tales, ces créa­tures ont aussi une connais­sance en la magie, en par­ti­cu­lier dans le domaine du feu.

Le « Balrog moyen », est équipé d’un fouet à sa main droite, et par­fois d’une épée qui a le pou­voir de s’immoler. Heu­reu­se­ment pour l’humanité, beau­coup de Balrog furent tués durant les Grandes Batailles et désor­mais les Bal­rogs qui sont encore en vie, se sont enter­rés au fin fond de la terre ou dans des mon­tagnes et il est très rare qu’un Gon­do­rien puisse voir un Balrog de sa vie.

Le plus puis­sant des Balrog s’appela Goth­mog, c’est lui qui tua plu­sieurs capi­taines et autres gradés de Gon­do­rien, notam­ment Feanor, Fingon, et Ecthe­lion. Goth­mog fut tué lors des Grandes Batailles.

Chien d’Oromë

(Par Flosi.)

Les chiens d’Oromë sont des chiens plus grands, plus puis­sants, plus rapides et plus intel­li­gents que les chiens domes­tiques de la Terre du Milieu. Ils accom­pa­gnaient Oromë dans ses chasses dans le Bele­riand et la Terre du Milieu et leur sei­gneur était Huan, le chien qui tua le tris­te­ment célèbre Car­cha­roth d’Angband et qui suc­comba suite aux bles­sures infli­gées durant le combat. Huan était insen­sible à la magie et avait un odorat sur­dé­ve­loppé, il ne pou­vait ni mourir de vieillesse ni se fati­guer. Il com­pre­nait le lan­gage des hommes et des elfes et il pou­vait éprou­ver des sen­ti­ments. Nulle créa­ture ani­male au ser­vice de Mor­goth ( chat ou loup-garou ) ne pou­vait riva­li­ser avec Huan et même Sauron, qui était pour­tant le plus puis­sant ser­vi­teur de Mor­goth n’a pas pu le vaincre.

Trolls

Les trolls furent créés par Melkor au Pre­mier Âge du monde, mais leur ori­gine n’est pas connue.

Très grands, puis­sants et laids, ces monstres sont par­ti­cu­liè­re­ment stu­pides.

Leur peau épaisse les pro­tège des coups, mais la plu­part se trans­forment en pierre sous les rayons du soleil.

Ils amassent des tré­sors, tuent pour le plai­sir et mangent Homme, Hobbit, Nain ou Elfe dès qu’ils peuvent.

Ombre Ailée

Les Ombres Ailées peuvent être consi­dé­rées comme des Dra­gons, elles naquirent dans les pro­fondes Ténèbres du Mordor afin de servir de cour­sier ailés aux Naz­gûls. Elles glacent le cœur de qui­conque les croise, et leurs cris sont extrê­me­ment stri­dents, insup­por­tables.

Nazgûl

(Dis­pa­rus lors de la des­truc­tion de l’Anneau Unique)

« Neufs anneaux pour les Hommes Mor­tels des­ti­nés au trépas… »

Ces créa­tures ter­ribles sont les neuf princes cor­rom­pus deve­nus esclaves des Anneaux magiques des hommes et sont deve­nues les lieu­te­nants de Sauron. Leur roi-sor­cier est Angmar, qui pro­vo­qua la chute des royaumes des Dùne­dains du Nord.

Lorsque Sauron apprit que l’Anneau Unique avait été retrouvé, il les envoya sous la forme de Cava­liers Noirs pour pour­suivre Frodon et ses amis. Leurs mon­tures étant détruites lors du pas­sage du gué du Brui­nen, ils dis­pa­rurent des mois pour reve­nir sur de nou­velles mon­tures volantes res­sem­blant à des pté­ro­dac­tyles.

Les Naz­gûls sont très puis­sants ; la nuit, leur pou­voir égale presque celui de Gan­dalf. Ils sont tra­di­tion­nel­le­ment les mes­sa­gers et les éclai­reurs de Sauron, quel­que­fois les chefs de ses armées. Ils ne peuvent être bles­sés que par des armes spé­cia­le­ment enchan­tées, qui fondent sou­vent quand elles les touchent.

Cor­rom­pus par les Anneaux de pou­voir, ils sont invi­sibles à l’œil nu et l’on ne peut les dis­cer­ner que grâce à leurs vête­ments noirs. Leur sens de l’odorat est extrê­me­ment déve­loppé, mais ils semblent pra­ti­que­ment aveugles.

Leurs cris per­çants ter­ri­fient toutes les créa­tures vivantes…

Les Ents

Ber­gers de la forêt, ils sont les plus anciennes créa­tures de la Terre du Milieu. Ces ber­gers des arbres sont des esprits de la nature à forme d’arbre, pro­té­geant les forêts des dépré­da­tions des hommes. Ils sont nés en même temps que les Elfes, qui leur apprirent à parler.

Les Ents-femmes s’occupaient des arbris­seaux, des herbes, des arbres frui­tiers et des fleurs, tandis que les Ents soi­gnaient les grands arbres, et tout spé­cia­le­ment les vieilles forêts.

On dit que ce sont les Ents-femmes qui apprirent l’agriculture aux hommes, mais leurs jar­dins furent détruits et elles dis­pa­rurent. À l’époque du Sei­gneur des Anneaux, les Ents vivent dans la forêt de Fan­gorn, vieillis­sant sans l’espoir d’avoir des enfants.

Cer­tains « s’arbrisèrent », ces­sant de bouger et de parler, mais d’autres res­tèrent vifs et alertes, suf­fi­sam­ment pour assié­ger et détruire Isen­gard, la for­te­resse de Sarou­mane, après la venue de deux Hob­bits malins qui leur ouvrirent les yeux.

Les Ents res­semblent à un croi­se­ment entre une espèce d’arbre bien par­ti­cu­lière et un homme. Ils s’occupent des essences aux­quelles ils res­semblent et leur per­son­na­lité reflète leur arbre pré­fé­ren­tiel. Leur peau est extrê­me­ment coriace, mais ils craignent le feu. Ils réflé­chissent len­te­ment et n’agissent pas très rapi­de­ment. Mais s’ils sont irri­tés, ils peuvent concen­trer leur force de la nature de plu­sieurs siècles en quelques secondes, bri­sant des rochers et dépla­çant rapi­de­ment de grandes quan­ti­tés de terre

Les Istaris

Vers l’année 1000 du Troi­sième Âge sur­vinrent en Terre du Milieu les Istari, les mages.

Ils avaient l’apparence d’hommes avan­cés dans l’âge, mais encore robustes. Mais ils n’étaient ni des Hommes ni des Elfes. Ils venaient en réa­lité d’au-delà des Mers et ils étaient des émis­saires des Valars, les sei­gneurs d’Occident.

Leur but était de contrer Sauron, le maiar, sans tou­te­fois pou­voir l’affronter direc­te­ment puisqu’ils étaient de même rang. Il leur était ainsi inter­dit de l’affronter direc­te­ment, puis­sance contre puis­sance, ou de cher­cher à gou­ver­ner les Elfes ou les Hommes par la force ou par la peur.

On en connaît cinq parmi eux qui étaient de rang plus impor­tant : Le pre­mier qui arriva avait grande allure et noble main­tien, et la voix très suave. Il fut tenu comme le pre­mier de son Ordre.

Puis vinrent deux autres, vêtus de bleu, et un qui avait un habit cou­leur de terre. Le der­nier était plus petit que les autres, plus âgé d’aspect. Il avait les che­veux gris et la vêture grise, et il s’appuyait sur un bâton.

Le blanc mes­sa­ger, le pre­mier, fut connu sous le nom de Curu­nir chez les Elfes, de Saru­man chez les Hommes du Nord. Saru­man trahit aussi sa Haute Mis­sion, cher­chant à évin­cer Sauron pour le rem­pla­cer. Mais il fut pris dans les rets de cet esprit téné­breux, plus puis­sant que lui.

Le der­nier venu fut appelé par les Elfes Mithran­dir, le gris Pèle­rin, et Gan­dalf par les Elfes du nord « l’Elfe au bâton ».

Après la chute de Sauron, il s’en alla pour tou­jours au-delà des Mers. Mais dans le monde de Tol­kien, la magie est bien pré­sente (bien qu’elle dif­fère de la magie telle qu’Harry Potter par exemple) et les Mages sont appe­lés « Ithryn »

Uruk Haï

À l’origine, les Uruk Haï sont des créa­tures de Sauron, Sarou­mane n’a fait que leur appor­ter des amé­lio­ra­tions géné­tiques. Ils sont plus forts que les Orques de base, et capables de com­battre et de se dépla­cer le jour.

J.R.R. Tol­kien ne donne pas leur ori­gine exacte, contrai­re­ment à l’adaptation ciné­ma­to­gra­phique de Peter Jack­son (voir ci-des­sous).

Bien qu’ils soient l’œuvre de Sau­ro­net com­mencent à par­cou­rir la Terre du Milieu en 2475 du Troi­sième Âge (vers la fin du règne du sur­in­ten­dant Dene­thor Ier avec leur appa­ri­tion la pre­mière fois en Ithi­lien et leur assaut des­truc­teur sur Osgi­liath, ils furent éga­le­ment employés par Sarou­mane qui les mul­ti­plia et les amé­liora géné­ti­que­ment de manière a créer de véri­tables monstres. Ainsi, un déta­che­ment d’éclaireurs Uruk-haï de Sarou­mane atta­quèrent la Com­mu­nauté de l’Anneau à Amon Hen et furent res­pon­sables de la mort de Boro­mir ainsi que de l’enlèvement de Merry et Pippin.

À la Bataille de Fort-le-Cor, ils com­battent à l’aide d’armures lourdes, de casques, d’arbalètes, de piques, de sabres, et d’échelles.

Très liés au sein d’une même com­pa­gnie, les Uruk-hai sont cepen­dant hos­tiles aux autres Orques, avec les­quels ils se battent à la moindre occa­sion pour affir­mer leurs supé­rio­ri­tés face aux troupes de Sauron qu’ils sur­nomment « Rats de Morgul » ; c’est d’ailleurs cela qui permit à Merry et Pippin, dans l’intrigue du Sei­gneur des Anneaux, de s’échapper : ils auraient été conduits direc­te­ment en Isen­gard si les Orques du Mordor n’avaient pas insisté sur la pause près de Fan­gorn [ce qui permit aux Rohir­rim de les mas­sa­crer]. Frodon et Sam, quant à eux, réus­sirent à s’échapper de la tour de Cirith Ungol grâce à un combat sur­venu entre les com­pa­gnies de Cirith Ungol et de Minas Morgul au sujet de la cotte de mailles de mithril portée par Frodon.

Loup-garou

Dans l’œuvre de J.R.R. Tol­kien, les loups-garous sont des créa­tures féroces pos­sé­dés par des esprits ter­ri­fiants qui par­cou­raient le Bele­riand durant le Pre­mier Âge. Ils sont au ser­vice de Sauron, alors grand lieu­te­nant et le plus ter­rible des ser­vi­teurs de Mor­goth. On l’appelait le Sei­gneur des Loups-garous

Deux ans après la bataille de Dagor Bra­gol­lach, Sauron pris d’assaut la tour de Minas Tirith, sur l’île de Tol Sirion. Celle-ci devint alors un lieu maudit qu’on appela Tol-in-Gau­rhoth, l’Île des loups-garous.

Kirinki

Les Kirinki étaient une espèce d’oiseaux vivant sur Núme­nor, et très pro­ba­ble­ment en Aman éga­le­ment. On peut sup­po­ser que s’ils ne furent pas appor­tés par Yavanna lors de la concep­tion de l’île, ils le furent par les Eldar venant de Tol Eressëa, qui ame­nèrent de nom­breux pré­sents aux Núme­no­réens.

Ils étaient plus petits que des roi­te­lets, et leur plu­mage était d’une vive cou­leur rouge. Quant à leur chant, il était si aigu que l’oreille humaine pou­vait tout juste le per­ce­voir.

Être des galgals

Dans le monde ima­gi­naire de J.R.R. Tol­kien, les Êtres des Gal­gals sont des créa­tures malé­fiques. Ils étaient au départ des esprits sans corps venant de l’ancien royaume d’Angmar et cher­chant des caches à hanter. Ils s’installèrent sous des gal­gals [tumu­lus funé­raires], d’où leur nom et celui de la région où se trouvent ces tertres, les Hauts des Gal­gals.

Ces créa­tures peuvent briser la volonté des mor­tels et ont le pou­voir de chan­ger de forme et d’animer n’importe quel corps. Ils appa­raissent le plus sou­vent comme des fan­tômes à la voix hyp­no­ti­sante. Les vic­times hyp­no­ti­sées n’avaient plus de volonté propre et se lais­saient conduire dans les tombes. Dans Le Sei­gneur des Anneaux, Frodon Sac­quet et ses com­pa­gnons sont cap­tu­rés par un Être des Gal­gals. Ils se retrouvent à l’intérieur d’une de ces tombes et y découvrent maints tré­sors. Les Êtres de Gal­gals sont très sen­sibles à la lumière et n’apparaissent que la nuit.

Semi-Orque

Sarou­mane semble avoir élevé ses propres Orques modi­fiés, en croi­sant des Orques avec des Hommes, pro­ba­ble­ment des Dun­len­dings, pour obte­nir des « Hommes-orques » et des « Orques-hommes », ce qui est dit être « son acte le plus abject ». Ces Semi-orques res­semblent beau­coup à des Hommes, mais au teint oli­vâtre et aux yeux lou­chants.

Huorn

Les huorns sont des êtres qui ont une forte res­sem­blance avec des arbres, qui vivent dans la forêt sous la sur­veillance des Ents ; en fait les huorns sont soit des arbres qu’on a sortis de leur long som­meil végé­ta­tif, soit des Ents qui ont lon­gue­ment glissé dans le som­meil.

Les huorns qui sont libres de toute cor­rup­tion vivent dans des bois égayés par les chants des oiseaux, les rayons de soleil et les vastes clai­rières. Les huorns, qu’ils soient bons ou mau­vais peuvent accep­ter de se battre s’ils sont com­man­dés par un Ent. La plu­part parlent l’entien et com­prenne le ouis­train.

Les remarques de Merry dans les Deux Tours de Tol­kien apportent une lumière nou­velle sur la nature des huorns :

« Syl­ve­barbe ne veut pas dire grand-chose à leur sujet, mais je crois que ce sont des Ents qui sont deve­nus presque comme des arbres, quant à l’aspect tout au moins. Ils se tiennent çà et là dans la forêt où à sa lisière, silen­cieux, obser­vant sans fin par-dessus les arbres ; mais au creux des plus sombres val­lées, il doit y en avoir des cen­taines et des cen­taines, je pense. »

« Il y a en eux un grand pou­voir, et ils semblent sus­cep­tibles de s’envelopper d’ombre : il est dif­fi­cile de les voir bouger. Mais ils le font. Ils peuvent se mou­voir très rapi­de­ment, s’ils sont en colère. On est là immo­bile à obser­ver le temps, par exemple — ou à écou­ter le bruis­se­ment du vent, et on s’aperçoit sou­dain qu’on est au milieu d’un bois avec de grands arbres qui tâtonnent tout alen­tour. Ils ont conservé une voix et ils peuvent s’entretenir avec les Ents — c’est pour­quoi on les appelle huorns, dit Syl­ve­barbe — mais ils sont deve­nus bizarres et sau­vages. Dan­ge­reux. »

Le sanglier de Everholt

Le san­glier de Eve­rholt était une énorme bête, habi­tant les bois de Firien. Il fut tué par Folca, Roi du Rohan en 2864 3A. Mal­heu­reu­se­ment, cet excep­tion­nel chas­seur meurt des suites des bles­sures infli­gées par les défenses de la bête.

Le guetteur

Il existe dans les pro­fon­deurs de la terre des créa­tures que nul n’a jamais aper­çues, ni même ima­gi­nées. Il en va de même des créa­tures des eaux pro­fondes. À la porte ouest de la Moria, les com­pa­gnons de l’Anneau firent une ren­contre à laquelle il ne s’attendait pas. La créa­ture qui saisit le pied de Frodo et l’entraîna vers le lac était une sorte de poulpe géant vert pâle, lumi­neux et humide. Elle était munie de longs ten­ta­cules sinueux et agiles, capables de saisir des objets ou des per­sonnes et déga­geait une odeur pes­ti­len­tielle.

C’était une créa­ture malé­fique qui sem­blait douée d’intelligence, mais on ignore com­plè­te­ment si elle œuvrait au ser­vice de Mor­goth, de Sauron… ou pour son propre inté­rêt. On ignore éga­le­ment s’il exis­tait d’autres repré­sen­tants de cette espèce ori­gi­nale et inquié­tante. En tout cas, elle sem­blait atti­rée par le mal qui éma­nait de l’Anneau.

— « J’ai senti la proxi­mité de quelque chose d’horrible dès le moment où mon pied a touché l’eau, » dit Frodo « Qu’était la chose où y en avait-il beau­coup ? »

— « Je n’en sais rien, » répon­dit Gan­dalf ; « mais les bras étaient tous diri­gés vers un même but. Quelque chose a rampé, ou a été tiré, des eaux sombres sous les mon­tagnes. Il y a dans les pro­fon­deurs du monde des êtres plus anciens et plus répu­gnants que les Orques. »

J.R.R.Tolkien, Le Sei­gneur des Anneaux.

Beornide

[Chan­geurs de peau]

Beorn était le chef des Beor­nides, tantôt un homme impo­sant et musclé, barbu et brun, tantôt un ours noir, car il était un chan­geur de peau. Il vivait près du Car­rock, entre les Monts Bru­meux et la Forêt Noire avec des ani­maux fan­tas­tiques aux com­por­te­ments étranges, tels que des abeilles gigan­tesques, des bovi­dés, des mou­tons, des che­vaux, des poneys, des chiens, etc.

Malgré son côté aso­cial, il était un homme bon, et il donna gîte et pro­tec­tion en l’an 2941 du Troi­sième Âge à Thorin II et aux Nains de sa com­pa­gnie dont Bilbo Sac­quet et Gan­dalf fai­saient aussi partie. Il leur four­nit éga­le­ment des poneys.

Ennemi acharné des Orques et des Wargs, il aida les Nains, Elfes et Hommes lors la Bataille des Cinq Armées, tuant le chef ennemi Bolg afin de pro­té­ger la dépouille du défunt Thorin II.

À la suite de cet évè­ne­ment, il rentra avec Bilbo et Gan­dalf chez lui où ils fêtèrent Noël avec de très nom­breux Hommes de la région qui avaient répondu à leur appel.

Il devint le roi d’un grand ter­ri­toire entre la Forêt Noire et les Monts Bru­meux, et ses des­cen­dants eurent aussi la capa­cité de se trans­for­mer en Ours. Son fils Grim­beorn lui suc­céda à sa mort.

Le cerf enchanté

Plutôt rares et insai­sis­sables, les cerfs enchan­tés sont source de fas­ci­na­tion pour les Quendi de la Forêt Noire du Nord. De cou­leur noire ambrée ou d’un blanc imma­culé, sou­vent éblouis sont ceux qui eurent la chance de les aper­ce­voir de leur vivant. Étant d’une éton­nante rareté, la plu­part des chas­seurs qui croisent leur route sont confron­tés à une grave déci­sion : pour­suivre l’animal ou le lais­ser aller.

L’écureuil noir de la Forêt Noire

Les ténèbres et la constante obs­cu­rité de la Forêt Noire peuvent par­fois donner nais­sance à d’étranges créa­tures. Tel est le cas de l’écureuil noir. Res­sem­blant étran­ge­ment à un ron­geur bien ordi­naire, le petit animal arbore un pelage noir comme la nuit. Nul­le­ment menacé par quel­conque pré­da­teur, l’écureuil est peut-être un des ani­maux les plus dis­crets de toute la forêt. On dit que son appa­ri­tion en Terres-du-Milieu résul­te­rait peut-être de l’emprise malé­fique du Noir Sei­gneur sur le monde…


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