Les géants & les créatures Púkel


Mor­goth les éleva par déri­sion vis-à-vis du tra­vail d’Eru et pour com­battre les puis­sants Ono­drim (les Ents). L’Ennemi Noir ne réus­sit pas à les raf­fi­ner, raison pour laquelle les plus vieux et les plus gros sont les moins intel­li­gents.

Les Trolls

cf. Les Trolls.

Les Orques

cf. Les Orques.

Les Géants

Taille : 3 à 3,60 m de haut

Les Géants (Q. Norsar, sing. Norsa) ne sont pas par­ti­cu­liè­re­ment nom­breux ; ils vivent dans les régions alpines de pra­ti­que­ment toutes les mon­tagnes des Terres du Milieu. Ils sont sau­vages, joueurs et stu­pides ; ils pré­fèrent les régions froides et déso­lées peu fré­quen­tées par les Peuples Libres. Ils se nour­rissent de grandes quan­ti­tés de viande ; ils chassent leurs proies de dif­fé­rentes manières. Un Norsa peut cour­ser sa vic­time pour l’attraper et l’étrangler ou, s’il est habile, lui lancer des rochers afin de lui briser le crâne, une jambe ou la colonne ver­té­brale.

Les Géants n’éprouvent que peu d’intérêts envers les objets conven­tion­nels trou­vés dans les tré­sors. Ils ne se servent pas des pièces de mon­naie et sont trop gros pour uti­li­ser la plu­part des armes (ils sont néan­moins nom­breux à avoir saisi la notion de ce qu’est une arme). Ils ne s’embarrassent pas d’atours per­son­nels sauf, dans de rares cas, de tro­phées. Cer­tains Géants, par exemple, se font des col­liers de crânes enfi­lés sur une lanière en peau.

Tout comme les Trolls, quelques Géants sont cepen­dant fas­ci­nés par l’éclat brillant des armures, ou d’objets simi­laires, et peuvent accu­mu­ler une mul­ti­tude d’objets divers brillants. Quelques excep­tions sont notoires, notam­ment les Géants Rouges des Oro­carni qui savent com­ment fabri­quer les armes et s’en servir.

Les créatures Púkel

Note Les créatures Púkel sont des créations artificielles qui ne survivent que grâce à la volonté de leur concepteur. Elles ne sont cependant pas considérées comme de vrais « Ulundor » (monstres) car elles ne sont pas une perversion de la vie.

Les créa­tures Púkel sont des monstres en pierre ou en métal animés magi­que­ment par des esprits enchan­tés. La plu­part sont la créa­tion de la culture Drúa­dan (ou Wose). Les autres sont l’œuvre des Daen Coen­tis, un peuple appa­renté aux Dun­len­dings des Mon­tagnes Blanches parmi les­quels les Woses vécurent et tra­vaillèrent. Sauron, lorsqu’il réa­lisa la valeur de ces gar­diens en pierre, pro­dui­sit éga­le­ment une plé­thore de créa­tures Púkel, les plus connues d’entre elles furent ses Gar­diens.

Colbran

Taille : 3 m de haut

Les Col­bran ne peuvent être vus tant qu’ils ne sont pas acti­vés. Leur esprit habite dans la pierre ou dans le métal, ce qui fait luire la matière d’une faible lueur bleu­tée tra­his­sant leur pré­sence auprès du très petit nombre connais­sant leur exis­tence. Lorsqu’ils sont réveillés, ils prennent la forme d’êtres à l’apparence humaine atté­nuée, lui­sant d’une telle lueur bleue qu’ils sont dif­fi­ciles à contem­pler.

Ces créa­tures sont les plus fortes et les plus habiles créa­tions des Drúe­dain et des Daen Coen­tis. Les Col­bran res­semblent plus aux Démons qui ont été créés par l’Homme mortel qu’à ceux qu’il est capable d’invoquer. Cer­tains peuvent lancer des boules d’électricité ou des éclairs fou­droyants. Les sorts pro­dui­sant du noir ont peu ou pas d’effets sur le regard intense d’un Col­bran ; une Noir­ceur natu­relle d’une inten­sité égale déga­gée par des êtres enchan­tés peut affai­blir (faible inten­sité) ou vaincre (éteindre) le regard d’un Col­bran. Il y a 25% de chances qu’une arme nor­male se brise au contact d’un Col­bran et leurs éclats peuvent infli­ger des dégâts équi­va­lents à des attaques de dagues.

Gardiens Silencieux

Taille : 9 m de haut

Les Gar­diens Silen­cieux sont deux hideuses sta­tues vivantes qui gardent la Tour de Cirith Ungol (durant l’occupation de Sauron). Chaque Gar­dien res­semble à un bipède, assis sur un trône, formé de trois corps rat­ta­chés ensemble, chaque corps por­tant une tête de vau­tour. Ainsi, ils peuvent simul­ta­né­ment regar­der dans toutes les direc­tions par rap­port au pas­sage qu’ils gardent. Sans comp­ter leur excel­lente vision, même sous l’épaisse nuit du Mordor, ils ont une Pré­sence qui opère conti­nuel­le­ment à une dis­tance de 500 mètres. Ils ont une puis­sante et malé­fique volonté qui fonc­tionne comme un sort très puis­sant de frayeur : tous ceux qui dési­rent passer doivent réus­sir un Jet de Résis­tance. L’échec a pour résul­tat de faire s’enfuir la vic­time effrayée. Même ceux qui résistent à ce sort et qui entrent dans la Tour conti­nuent de res­sen­tir la volonté malé­fique de Sauron car les Gar­dien Silen­cieux savent qu’ils sont tou­jours là. Néan­moins, des mots Sacrés, tels que le nom Elbe­reth, ou des par­celles de la Lumière Sacrée, telle que la Fiole de Gala­driel, affectent leur volonté.

Hommes Púkel

Taille : 0,60 à 1,50 m de haut

Les Hommes Púkel sont des sta­tues en pierre douées de vie sculp­tées à la res­sem­blance de leurs créa­teurs, les Drúe­dain (ou Drughu” ou Drûgs”). Ils sont géné­ra­le­ment employés comme gar­diens des lieux sacrés. Aussi résis­tants que la pierre dont ils sont faits, ils peuvent être cassés ; les intem­pé­ries les affectent ainsi que tout ce qui peut affec­ter la pierre. Ils font preuve d’une sur­pre­nante ini­tia­tive pour des êtres arti­fi­ciels : ils appré­cient les méthodes d’Embuscade et pré­fèrent ce type d’attaque à tout autre. De plus, ils sont très com­pé­tents en Fila­ture et en Pis­tage. Cepen­dant, lorsqu’ils sont brisés en menus mor­ceaux ou lorsque les intem­pé­ries effacent leurs traits, ils deviennent inac­tifs. Dans les lieux abri­tés, ils res­tent poten­tiel­le­ment fonc­tion­nels durant des mil­lé­naires.

Rec Baereten, Esprit sous la forme d’un Homme Púkel

Enchanté sous la forme d’un Homme Púkel par le der­nier enchan­te­ment de deux prê­tresses qu’il avait pré­cé­dem­ment tué, Rec a la mis­sion de sub­ti­li­ser une gemme magique malé­fique située dans le lieu sacré pour les Dun­len­dings de Set­mae­nen, un tumu­lus en pierre situé au Nord du Lame­don, au Sud des Mon­tagnes Blanches. Il ne peut s’animer tant qu’il n’est pas activé par un intrus car il est sous l’emprise d’ordres magiques placés sur l’Homme Púkel dans lequel il se trouve. Il est assez iro­nique de consta­ter que la ven­geance sub­tile dont il est l’objet le force à garder le lieu sacré qu’il dési­rait piller.

Hurndaen

Taille : 3,60 m de haut

Les Hurn­daen, tant qu’ils ne sont pas déran­gés, res­semblent à des piliers en fer. S’ils sont impor­tu­nés, ils prennent l’apparence d’humains en fer, atta­quant comme les Men­daen (cf. ci-après) mais avec une meilleure effi­ca­cité. Ils peuvent se recons­ti­tuer après leur des­truc­tion mais ce pro­ces­sus demande un repos sans déran­ge­ment pen­dant au moins 50 ans.

Hurnkennec

Taille : Dia­mètre du corps 0,60 m, lon­gueur des pattes 2,10 m

Les Hurn­ken­nec ont l’apparence de blocs de mine­rai tant qu’ils ne sont pas actifs. Un fois acti­vés, ils prennent l’apparence d’araignées géantes en fer. Ils peuvent grim­per aux murs et mar­cher aux pla­fonds ; ils attaquent en se lais­sant tomber sur leurs vic­times, ce qui les écrase, et frappent avec leur bouche en forme de pince et avec les épines qui couvrent leurs longues pattes. Tout comme les Hurn­daen, ils peuvent se recom­po­ser.

Mendaen

Taille : 3 m de haut

Les Daen Coen­tis créèrent les Men­daen afin qu’ils res­semblent à de gros­siers piliers en pierre. Lorsque la pré­sence d’un intrus les active, ils prennent la forme d’un grand humain. Les Men­daen attaquent avec leurs grosses mains com­pa­rables à des mar­teaux, sai­sis­sant et écra­sant leurs adver­saires. Ils se déplacent plutôt len­te­ment mais sont bien dif­fi­ciles à arrê­ter. S’ils sont tués”, ils s’écroulent en une masse informe de rocaille et se recom­posent (s’ils ne sont pas déran­gés) en une ving­taine d’années.

Mensharag

Taille : Lon­gueur 1,50 m + 1,50 m de queue

Créa­tions des Daen Coen­tis, les Men­sha­rag res­semblent, à pre­mière vue, à des rochers ou à des blocs de pierre. Lorsqu’ils sont aler­tés par la pré­sence d’un intrus, leur vraie forme se révèle : de grosses créa­tures lour­de­ment char­pen­tées res­sem­blant à des lézards. Ils se déplacent rapi­de­ment, grimpent aux murs et attaquent avec leurs griffes et leurs dents acé­rées ainsi qu’avec leur queue pré­hen­sile. Comme les Men­daen, ils se recom­posent après avoir été détruits.


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