Les orques


Les Premiers Âges

Les Orques ont été créés par Melkor avant le début du Pre­mier Age, du temps des Années des Arbres, triste réplique des Elfes qu’il avait cap­tu­rés près de Cui­vié­nen peu après leur éveil. Il déna­tura les Pre­miers Nés par de ter­ribles tor­tures tant phy­siques que psy­cho­lo­giques.

Melkor uti­lisa les Orques dès la Pre­mière Bataille du Bele­riand contre les Elfes et ils seront enne­mis à jamais. Les Orques jouèrent un très grand rôle dans les autres grandes batailles que mena Melkor contre les Peuples Libres du Bele­riand et, leur nombre sans cesse crois­sant, ils furent ses troupes les plus nom­breuses. Melkor uti­lisa les Orques pour s’attaquer aux Elfes puis plus tard aux Hommes dans toutes les occa­sions pos­sibles. Au Pre­mier Age, les Orques se trou­vaient pour la majo­rité au Nord dans les for­te­resses d’Angband, ainsi qu’au nord des Monts Bru­meux. Après l’expulsion de Melkor des Cercles du Monde, les Orques conti­nuèrent à se mul­ti­plier et à pro­li­fé­rer, prin­ci­pa­le­ment dans toutes les chaînes mon­ta­gneuses et au Mordor, pour servir Sauron, le lieu­te­nant de Melkor et ils seront ses sol­dats lors de la Guerre de la Der­nière Alliance des Elfes et des Hommes. 

Nés dans l’esclavage et la tor­ture, les Orques ont, au cours des dif­fé­rents Ages, formé le gros des troupes de l’Ennemi. Au Pre­mier et au Deuxième Âges, les Orques sont entiè­re­ment sous la coupe de leur créa­teur, Melkor.

Le Noir Sei­gneur leur a fait jurer un ser­ment qui appa­raît dans le Lai de Lei­thian :

A mort la lumière, la loi, l’amour !

Mau­dites soient la lune et les étoiles là-haut !

Que l’obscurité éter­nelle qui attend dehors dans le froid
noie Manwë, Varda, et le soleil !

Que tout com­mence dans la haine et que tout finisse dans le mal
dans le gémis­se­ment de la Mer sans fin !

Au cours du Troi­sième Âge, la plu­part sont sous l’emprise de Sauron, mais cer­tains d’entre eux éta­blirent de véri­tables colo­nies dans les cavernes du Mont Gun­da­bad ou dans d’autres repaires des Mon­tagnes Grises et des Monts Bru­meux. Ils étaient pré­sents en très grand nombre dans la for­te­resse de Dol Guldur et dans le Mordor. Les guerres suc­ces­sives contre les Nains ont plu­sieurs fois déci­més les nom­breuses tribus, mais leur incroyable vita­lité leur a tou­jours permis de reve­nir en plus grand nombre. 

Au Troi­sième Âge en Mordor, les Orques les plus cou­rants sont des Orques stan­dards, mais aussi des Snaga, plus petits, uti­li­sés comme esclaves char­gés de construire les bâti­ments du Sombre Ennemi, dont sa tour de Barad-dûr.

A la suite de sa résur­rec­tion en 3A 1000, Sauron créa une nou­velle race d’Orques, capables d’agir indé­pen­dam­ment et intel­li­gem­ment. Après des siècles de tra­vail, il conçut les pre­miers Orques supé­rieurs. Il les appela Uruk Haï (Np. « Race Orque ») car ils étaient mieux adap­tés à la vie et à la créa­tion d’une société que leurs ancêtres. Au début, les Uruk Haï res­tèrent proches de Sauron, ser­vant comme lieu­te­nants ou gardes d’élite. Avec le temps, leur nombre vint à gros­sir et leur sang à se for­ti­fier. Leur exis­tence resta cachée jusqu’à ce que Sauron décide de révé­ler ses cartes : en 3A 2475, il lança ses armées à l’assaut en for­ma­tion de bataille, menées par de puis­sants Uruk Haï, lors de l’invasion de l’Ithilien et de la prise d’Osgiliath.

De la taille d’un homme, tout en étant bien plus forts, les yeux de lynx des Uruks leur per­mettent de ne pas craindre la lumière du jour. 

De son côté, l’Istar Sarou­mane croisa dans d’abominables expé­riences des Dun­len­dings et des Orques, créant ainsi une nou­velle race bien plus intel­li­gente et capable de cou­vrir de grandes dis­tances à la pleine lumière du soleil : les Semi-Orques.

A l’instar du voyage vers les cavernes de Mandos qu’effectuent les Hommes après leur mort, ce qui arrive aux Orques une fois décé­dés n’est pas révélé. 

Au début du Qua­trième Âge, les Orques n’ont plus de Maître à servir. Ils sont tou­jours très nom­breux dans les inex­tri­cables cavernes du Mont Gun­da­bad, des groupes de marau­deurs menés par des Semi-Orques par­courent encore les terres déso­lées autour d’Isengard à la recherche de rapine et de nour­ri­ture alors que, plus à l’Est, quelques Uruk Haï, échap­pés du Mordor en ruine, regroupent de petites bandes désem­pa­rées. Cer­tains disent que des Semi-Orques auraient appris les arts de la Magie, deve­nant les Sha­mans de tribus dis­pa­rates.

Qui sait si de l’Orient loin­tain ou du Sud pro­fond un nou­veau Maître ne se dres­sera pas à nou­veau, regrou­pant sous sa sombre ban­nière les dif­fé­rentes tribus Orques ? Qui sait à quelle source les sha­mans mau­dits vont puiser leurs pou­voirs magiques ?

Description

Bien qu’il existe plu­sieurs types d’Orques, élevés à dif­fé­rentes fins, tous par­tagent quelques points com­muns. Leur aspect a été altéré par la dou­leur et la haine, leur don­nant une sil­houette cour­taude et hideuse qui fait res­sor­tir un dos voûté, des jambes arquées, un corps trapu et des bras longs et forts. Tous les Orques ont la peau sombre, dans des teintes allant du noir au gris en pas­sant par le ver­dâtre, des yeux étroits, des crocs irré­gu­liers et un visage large et aplati.

Tous les Orques, à l’exception des Uruk Haï et des Semi-Orques, sont affai­blis par la lumière du soleil et pré­fèrent l’obscurité. Leurs yeux por­cins leur per­mettent tou­te­fois de voir en pleine obs­cu­rité. Ils sont extrê­me­ment endu­rants et peuvent par­cou­rir de longues dis­tances en se repo­sant à peine. Leur petite taille ne les empêche pas de pos­sé­der une mus­cu­la­ture dense. Dure comme du cuir, leur peau sombre leur confère une pro­tec­tion contre les coups supé­rieure à celle des Hommes ou des Elfes.

Dépour­vus pen­dant de nom­breux Ages de tout moyen de gué­ri­son, ils ont déve­loppé une capa­cité natu­relle à cica­tri­ser rapi­de­ment, puis ont com­mencé à uti­li­ser des herbes et décoc­tions par­ti­cu­liè­re­ment peu ragoû­tantes. Au début du Qua­trième Age appa­raissent les pre­miers Sha­mans Semi-Orques.

Les Orques sont vêtus d’habits gros­siers et de grosses chaus­sures métal­liques. Ils uti­lisent dif­fé­rents types d’armes (cime­terres, épées larges et arcs), et cer­tains sont adroits avec une lance. Dans la bataille, ils montent par­fois des loups. 

Attitude

Les Orques sont vils et cruels car ils ne trouvent leur seul plai­sir que dans le mal­heur et la dou­leur des autres. Ils sont aussi can­ni­bales et n’hésitent pas à s’entretuer pour manger. Les Orques ne connaissent pas la peur de leurs enne­mis ni de la mort car leurs maîtres (Melkor/​Morgoth, puis Sauron) leur ont insuf­flé une peur plus grande encore ; la mort serai sûre­ment pré­fé­rable aux tour­ments qu’ils endurent durant leur vie. 

Les Orques haïssent tout, y com­pris leurs congé­nères, et la seule chose qui leur donne du plai­sir est le Mal. Ils craignent tout ce qui est Elfique et plus par­ti­cu­liè­re­ment la Magie. Ils peuvent tuer sans raison. C’est sous la domi­na­tion d’un Sei­gneur qu’ils ont montré la plus grande cohé­sion en étant contrô­lés par la peur de leur Maître. 

Langage

Les Orques parlent leurs propres langues tri­bales. Ces langues ont tou­jours été des alté­ra­tions d’autres langues et sont si dif­fé­rentes que les tribus ne peuvent pas se com­prendre entre elles. Au Second Age, Sauron a essayé d’imposer à toutes les tribus le Noir Parler qu’il avait inventé. Quelques Orques sous son com­man­de­ment ont adopté cette langue, mais cela n’a jamais été un succès, bien qu’elle ait eu une influence sur les autres langues des Orques et que tous les offi­ciers supé­rieurs de Sauron l’employaient cou­ram­ment. Entre tribus, les Orques parlent la Langue Com­mune.

Trésors

Le plus sou­vent, les tré­sors des Orques sont le résul­tat de rapines, pour les­quels ils n’hésitent pas à s’entretuer.

Etant de nature très inven­tive, ils ont néan­moins créé de nom­breuses armes et appa­reils de tor­ture. Leurs médi­ca­ments sont effi­caces, mais de goût… brû­lant !

Leurs maîtres suc­ces­sifs les ont fait tra­vailler dans de sombres forges pour équi­per leurs armées res­pec­tives et ils ont ainsi déve­loppé cet arti­sa­nat, bien que les Orques soient plus capables de forger de grandes quan­ti­tés d’armes et d’armures basiques aux formes tor­tu­rées que d’égaler les Elfes ou les Nains dans l’art de la forge.

Rappel : le Pro­fes­seur Tol­kien uti­lise indif­fé­re­ment les termes Orque et Gobe­lin pour nommer ceux que les Elfes appellent en sin­da­rin les « Yrch », « Orch » au sin­gu­lier. En Noir Parler, on les appelle des « Uruks ». Les Cava­liers du Rohan parlent des « Hommes-Gobe­lins » de Sarou­mane.

Sources : Tol­kien­dil, les Archives du Gondor, l’Antre de Mithrow.

Orque Snaga

Les Snaga sont les plus petits et les plus faibles des Orques. Leur aspect a été altéré par la dou­leur et la haine, leur don­nant une sil­houette cour­taude et hideuse qui fait res­sor­tir un dos voûté, des jambes arquées, un corps trapu et des bras longs et forts. Ils ont la peau sombre, dans des teintes allant du noir au gris en pas­sant par le ver­dâtre, des yeux étroits, des crocs irré­gu­liers et un visage large et aplati. 

Les Snaga sont vêtus d’habits gros­siers et de grosses chaus­sures métal­liques. Ils uti­lisent dif­fé­rents types d’armes (cime­terres, épées courtes et arcs gros­siers). Ils portent au mieux quelques pièces d’armure de cuir ou des bouts de peau tannée qui par­viennent à peine à dis­si­mu­ler leurs membres malingres. 

Du haut de leur mètre vingt, ils regardent toute créa­ture humaine comme une proie, à condi­tion que de plus grands orcs soient pré­sents. Consi­dé­rés comme des esclaves, ils servent par­fois eux-mêmes de nour­ri­ture à leurs congé­nères plus puis­sants.

Combat

Les Snaga com­battent le plus sou­vent dans un désordre total. Si un chef Orque ou Uruk Haï est pré­sent, on peut attendre d’eux une orga­ni­sa­tion mini­male. Leur tac­tique (si l’on peut appe­ler ainsi le chaos sui­vant un ordre d’attaque) consiste le plus sou­vent à se ruer sur l’ennemi en essayant de le sub­mer­ger par le nombre. Ils passent leur temps entre les com­bats à se battre entre eux et à tenter de se déro­ber le peu de biens qu’ils pos­sèdent.

Ren­contres

Les Snaga se déplacent de nuit en bande criarde et désor­ga­ni­sée, à moins qu’une auto­rité ne soit pré­sente pour leur faire res­pec­ter un mini­mum d’ordre.

Orque

Les Orques ont un aspect qui a été altéré par la dou­leur et la haine, leur don­nant une sil­houette cour­taude et hideuse qui fait res­sor­tir un dos voûté, des jambes arquées, un corps trapu et des bras longs et forts. Ils ont la peau sombre, dans des teintes allant du noir au gris en pas­sant par le ver­dâtre, des yeux étroits, des crocs irré­gu­liers et un visage large et aplati. 

Les Orques sont vêtus d’habits gros­siers et de grosses chaus­sures métal­liques. Ils uti­lisent dif­fé­rents types d’armes (cime­terres, épées longues, lances et arcs gros­siers). Ils portent le plus sou­vent quelques pièces d’armure de cuir rigide qui par­viennent à peine à dis­si­mu­ler leurs membres malingres. 

Du haut de leur mètre soixante, ils regardent toute créa­ture humaine comme une proie poten­tielle, source de nour­ri­ture et de rapine. 

Combat

Les Orques com­battent le plus sou­vent dans un désordre total. Si un chef Orque ou Uruk Haï est pré­sent, on peut attendre d’eux une orga­ni­sa­tion mini­male. Leur tac­tique (si l’on peut appe­ler ainsi le chaos sui­vant un ordre d’attaque) consiste le plus sou­vent à se ruer sur l’ennemi en essayant de le sub­mer­ger par le nombre. Ils passent leur temps entre les com­bats à se battre entre eux et à tenter de se déro­ber le peu de biens qu’ils pos­sèdent.

Ils uti­lisent des cime­terres et des épées longues trou­vées sur les cadavres de leurs enne­mis ou de fabri­ca­tion orque. Leurs arcs sont puis­sants mais de faible pré­ci­sion. Cer­tains savent uti­li­ser une lance pour briser une charge. 

Les mon­teurs de loups com­battent sur le dos des grands loups du Nord ou sur des Ouargues. Ils sont le plus sou­vent équi­pés de lances.

Les armures de cuir rigide des Orques sont sou­vent de mau­vaise fabri­ca­tion et peu ajus­tées. Le MJ est libre de modi­fier leur DB comme il le sou­haite en fonc­tion du niveau de com­pé­tence de la tribu dans ce domaine.

Ren­contres

Les Orques se déplacent le plus sou­vent en bande criarde et désor­ga­ni­sée, à moins qu’une auto­rité ne soit pré­sente pour leur faire res­pec­ter un mini­mum d’ordre. Dans ce cas, ils sont capables de tendre des embus­cades assez gros­sières en uti­li­sant leurs capa­ci­tés à tendre des Embus­cades.

Les sta­tis­tiques sont don­nées pour un « Orque » stan­dard, rajou­ter des niveaux dans une Pro­fes­sion (Guer­rier, Bar­bare) si besoin.

Semi-Orque

Les Semi-Orques sont grands et phy­si­que­ment plus impo­sants que les autres Orques. Ils sont capables de par­cou­rir de grandes dis­tances rapi­de­ment et sur­tout ils peuvent se battre et courir sous le soleil au contraire de leurs cou­sins loin­tains.

Mélan­geant les traits des Hommes et des Orques, ils ont un visage aplati et de petits yeux en amande. Cer­tains pour­raient se faire passer pour des Hommes hideux alors que d’autres res­semblent vrai­ment à des Orques. 

Les Semi-Orques sont vêtus d’habits de piètre qua­lité et de chausses de cuir. Ils uti­lisent toutes les armes que peuvent uti­li­ser les Hommes. Ils portent le plus sou­vent des armures de cuir rigide, mieux entre­te­nues que ceux des Orques stan­dards.

Du haut de leur mètre quatre-vingt, ils occupent en géné­ral des rôles de lea­ders au sein des troupes. Leur intel­li­gence plus déve­lop­pée leur permet de parler le Lan­gage Commun cou­ram­ment.

Combat

Lea­ders au combat, ils savent diri­ger leurs troupes Orques d’une main de fer, n’hésitant pas à fra­cas­ser une tête ou un bras pour rap­pe­ler à leurs troupes qui est leur chef. 

Ils uti­lisent de pré­fé­rence des épées longues de fabri­ca­tion orque ou humaine. Leurs arcs sont puis­sants mais de faible pré­ci­sion.

Les armures de cuir rigide des Semi-Orques sont par­fois de fabri­ca­tion humaine et mieux ajus­tées que celles de leurs frères infé­rieurs.

Bien qu’ils aient été le plus sou­vent vus sur les champs de bataille, quelques Semi-Orques furent néan­moins uti­li­sés par Sarou­mane comme espions afin de s’infiltrer au plus pro­fond des terres des Hommes. 

Pour les plus puis­sants parmi les com­bat­tants, des déve­lop­pe­ments dans la classe de guer­rier, voire de garde noir (War­rior Mage) ou de voleur sont pos­sibles. Cer­tains Semi-Orques auraient appris les arts de la sor­cel­le­rie au Qua­trième Age ; il convien­dra alors d’utiliser une pro­gres­sion de type Sor­cier ou Nécro­mant à la place de la pro­gres­sion clas­sique de type Guer­rier uti­li­sée ici. 

Ren­contres

Le plus sou­vent, un ou plu­sieurs Semi-Orques seront ren­con­trés alors qu’ils dirigent une troupe d’Orques, voire de Snaga, aux ordres de Sarou­mane. Néan­moins, quelques Semi-Orques isolés pour­ront être ren­con­trés sur le bord d’un chemin alors qu’ils ten­te­ront de tendre une embus­cade ou au cours d’une de leurs mis­sions d’espionnage.

Au Qua­trième Age, les ren­contres risquent d’être beau­coup plus variées : après avoir quitté les alen­tours de la Tour d’Orthanc, les Semi-Orques se sont dépla­cés le plus sou­vent loin de leurs terres d’origine et il y a peu d’endroits où l’on ne puisse un jour croi­ser un Homme courbé, au visage déformé et au regard torve… 

Rappel : les Semi-Orques ne sont appa­rus sur la Terre du Milieu qu’à la fin du Troi­sième Age.

Les sta­tis­tiques sont don­nées pour un « Semi-Orque » stan­dard, rajou­ter des niveaux dans une Pro­fes­sion (Guer­rier, Shaman) si besoin.

Uruk Haï

De la taille d’un homme, les Uruk Haï créés par Sauron à la fin du Troi­sième Age sont plus forts, plus grands, plus rusés et plus impo­sants que tous les autres Orques. Les yeux de lynx des Uruks leur per­mettent de ne pas craindre la lumière du jour. Ils sont capables de par­cou­rir de grandes dis­tances rapi­de­ment et sur­tout ils peuvent se battre et courir sous le soleil au contraire de leurs cou­sins.

N’appartenant à aucune tribu ancienne, ils ont tou­te­fois été créés pour diri­ger et com­battre. Les Uruk Haï du Mordor ne portent pas dans leur cœur ceux d’Isengard, qui eux mêmes seraient prêts à faire un sort à ceux de Morgul si on leur en don­nait la chance.

Les Uruk Haï sont vêtus pour la guerre, le combat et la bataille, por­tant les armures les plus pro­tec­trices que leurs maîtres puissent leur four­nir.

Du haut de leur mètre quatre-vingt, ils occupent en géné­ral des rôles de lea­ders au sein des troupes. Leur intel­li­gence assez déve­lop­pée leur permet de parler par­fois le Lan­gage Commun et le plus sou­vent le Noir Parler. 

Combat

Lea­ders au combat, ils savent diri­ger leurs troupes Orques d’une main de fer, n’hésitant pas à fra­cas­ser une tête ou un bras pour rap­pe­ler à leurs troupes qui est leur chef. 

Cer­tains Uruks uti­lisent de grands bou­cliers, mais la plu­part pré­fèrent de grandes lames ou des haches de bataille de fabri­ca­tion orque. Les plus puis­sants d’entre eux connaissent des tech­niques de combat évo­luées (Styles de combat). Ils uti­lisent peu les armes de jet.

La cote de maille est leur armure favo­rite, mais cer­tains d’entre eux auraient déjà été vus por­tant des armures de plates métal­liques. En chasse, il peut leur arri­ver de pré­fé­rer une armure de cuir rigide. 

Bien qu’ils aient été le plus sou­vent uti­li­sés sur les champs de bataille, quelques Uruk Haï furent néan­moins uti­li­sés par Sarou­mane comme hommes de main, notam­ment lors de l’enlèvement des Hob­bits lors de la Guerre de l’Anneau.

Aucun Uruk Haï n’est connu pour avoir uti­lisé la magie. Le déve­lop­pe­ment des plus puis­sants d’entre eux se fera donc prin­ci­pa­le­ment sur les bases d’une pro­fes­sion de guer­rier.

Ren­contres

Au Troi­sième Age, les Uruk Haï seront le plus sou­vent ren­con­trés alors qu’ils dirigent une grande troupe d’Orques, voire de Snaga, aux ordres de Sauron. Ils ont aussi com­battu en bataillons entiers lors de l’assaut sur Osgi­liath ou lors de la Bataille des Champs de Pelen­nor au sein des Légions de Morgul et enfin lors de l’affrontement final devant la Porte de Moran­non.

Au Qua­trième Age, les ren­contres seront beau­coup plus variées : quelques Uruks sur­vi­vants ten­te­ront sans doute de prendre la tête de troupes désem­pa­rées afin de réta­blir un jour la grande race Orque dont ils sont censés être les plus grands repré­sen­tants.

Rappel : les Uruk Haï ne sont appa­rus sur la Terre du Milieu qu’en 3A 2475.

Les sta­tis­tiques sont don­nées pour un « Uruk Haï » stan­dard, rajou­ter des niveaux dans une Pro­fes­sion (Guer­rier, Bar­bare) si besoin.

Statistiques

Bonus raciaux

Races Niv. Carac­té­ris­tiques Bonus
End.
Bonus
PP
Resis­tances
Fo Co Ag Ra Vo Rs In Pr Corps Esprit Magie
Snaga 3 +2 +2 –2 –1 –3 25 15 5 5
Orque (5+) +4 +4 +4 –1 –1 –2 50 25 15 15
Semi-Orque (6+) +3 +4 +2 +4 +1 +1 –2 50 25 25 15 15
Uruk Haï (9+) +5 +5 +5 +5 –1 –2 100 35 20 20

Feuilles de statistiques

Orque Snaga

Orque

Orque • Guerrier

Semi-Orque

Semi-Orque • Shaman

Huruk Haï

Huruk Haï • Guerrier


Fichiers


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