Saison I · Introduction

Le Sang de Beruthiel

Selon les annales du Gondor, le roi Taran­non Falas­tur est le pre­mier roi du Gondor à ne pas avoir eu d’héritier. Les dif­fé­rents chro­ni­queurs estiment que cela est dû en grande partie à la per­son­na­lité de son épouse la reine Beru­thiel. Noble dame, sombre et aus­tère, elle se prit rapi­de­ment de haine pour l’océan qui acca­pa­rait toute l’attention de son époux. Délais­sée, elle se cloî­tra dans son palais d’Osgiliath à rumi­ner sa ran­cœur et à ins­ti­guer le trouble parmi la cour royale. Elle pos­sé­dait neuf chats noirs et un blanc qui erraient dans les cou­loirs du palais et qui, selon les dires des sei­gneurs et puis­sants de la cour, les espion­naient pour le compte de leur maî­tresse. Beru­thiel était crainte et évitée, cer­tains affir­maient qu’elle fai­sait usage de la sor­cel­le­rie.

Quelques nobles pour­tant étaient accep­tés dans ces appar­te­ments. Il était connu qu’ils par­ta­geaient les vues de Beru­thiel sur la déchéance du Gondor et l’incompétence du roi. Ils ne sup­por­taient pas que la race númenó­réenne se mélange avec les autoch­tones pri­maires de la Terre du Milieu et dési­raient que le royaume du Gondor impose sa supré­ma­tie sur les peuples envi­ron­nants. C’est dans ce but, mais sur­tout à cause de la haine de Beru­thiel pour son époux et ses sui­vants, qu’elle et ses aco­lytes fomen­tèrent un plan qui allait faire trem­bler le royaume bien des années plus tard.

Car il advint que Beru­thiel tomba enceinte de Taran­non et elle décida de cacher l’enfant au roi pour l’éduquer selon ces propres pré­ceptes. Elle dis­si­mula son état grâce à la magie et accou­cha en secret d’un garçon qu’elle nomma Ardu­mir. Elle le confia à un sei­gneur du Lame­don chargé de l’élever jusqu’à ce qu’il soit en âge de régner. Son père « adop­tif » et quatre autres membres émi­nents des sui­vants de la reine pré­pa­raient son avè­ne­ment et conser­vaient une partie de son héri­tage : cinq puis­sants arte­facts d’origine elfique qui com­por­taient la clef pour prou­ver son ascen­dance et sa légi­ti­mité au trône. Beru­thiel ne vou­lait pas que ce secret se retrouve dans les mains d’un seul homme.

Mais le plan ne se déroula pas comme prévu. Le roi finit par répu­dier sa malé­fique femme et son nom fut effacé du Livre des Rois. De plus le tuteur d’Ardumir mourut de façon pré­coce peu après. Les luttes d’influences entre les autres membres de la machi­na­tion empê­chèrent sa réa­li­sa­tion lais­sant l’enfant héri­tier du Gondor igno­rant de sa réelle iden­tité. La lignée per­dura cepen­dant ce qui fit de l’actuel sei­gneur Targen d’Ossarnen, dans les hautes val­lées du Lame­don, l’authentique héri­tier du trône. Le seul indice de ce fait étant l’adjonction d’un chat noir aux armoi­ries des sei­gneurs d’Ossarnen du Lame­don.

C’est son fils, Edra­hil, qui apprit son ascen­dance royale alors qu’il fai­sait ses études à Lond Ernil quand il fut appro­ché par la Main Noire (voir par ailleurs). Il embrassa la cause sans connaître les véri­tables buts de la Main Noire et de ses maîtres. Il prit pour nom Nei­than, le dépos­sédé, et par son cha­risme rallia de nom­breux hommes à sa propre cause : pré­pa­rer son acces­sion au trône. Pour cela il s’installa à la for­te­resse de la Main Noire sur Tol­fa­las.

Les Objets Tutélaires d’Edrahil

Ces puis­sants arte­facts appar­te­naient à un puis­sant sei­gneur elfique, Isyr du For­lond, mort à la bataille de Dagor­lad. Ils arri­vèrent entre les mains de Beru­thiel de façon incon­nue. Elle pen­sait que ces objets feraient de son fils un roi digne de Núme­nor.

Ils com­portent tous leur nom (en Quenya) fine­ment gravé. Par la volonté de Beru­thiel, ils furent éga­le­ment mar­qués de fines runes plus récentes repré­sen­tant un chat sty­lisé et un mot en Adû­naic puis cachés chez les membres de la conju­ra­tion. Ces cinq mots doivent per­mettre de prou­ver l’ascendance royale d’Ardumir.


En ras­sem­blant cor­rec­te­ment les cinq mots indices :

« Tarik Pha­razôn Dulgî Khi­bi­lada Anku­lub »

On obtient la phrase sui­vante :

« Pilier doré à la source de la racine noire. »

Cette phrase fait réfé­rence à un pilier érigé à la source de la Mor­thond, un fleuve qui se jette dans la baie du Bel­fa­las, dans les mon­tagnes blanches près d’Erech. Ceci sera déve­loppé dans le scé­na­rio Le Ser­ment des Damnés dans la seconde partie de la cam­pagne.

La Main Noire

Le royaume du Gondor est puis­sant et flo­ris­sant au début du règne de Cyria­her, notam­ment grâce à l’hégémonie mari­time des gon­do­riens. Pour­tant les pro­vinces du sud res­tent agi­tées. Les popu­la­tions du proche Harad sont en rébel­lion per­ma­nente et la rade d’Umbar a été récem­ment perdue à leur profit et à celui des Númenó­réens noirs lors d’une grande bataille au cours de laquelle Cyrian­dil, le pré­cé­dent roi fut tué. La pro­vince du Haron­dor, aux fron­tières du Harad, demeure calme grâce à un consen­sus diplo­ma­tique avec la popu­la­tion Hara­drim locale. Zim­ra­khil en est le prin­ci­pal arti­san en tant que repré­sen­tant de la nation Hara­drim du Haron­dor auprès de la cou­ronne du Gondor.

A cette époque, une ombre com­mence à s’étendre sur Vert-Bois-le-Grand. Sauron est revenu du Néant et les forces du mal s’éveillent à nou­veau. Akho­ra­hil le Nazgûl, sur­nommé le Roi de l’Orage, est dépê­ché dans le Sud pour affai­blir le Gondor. Il a déve­loppé un réseau avec à sa tête Zim­ra­khil et com­pre­nant divers sei­gneurs influents du Gondor, avides de connais­sance et four­voyés dans l’étude de la sor­cel­le­rie, cor­rom­pus par le mal et vouant un culte au puis­sant Roi de l’Orage. Ils dési­rent mettre à mal l’autorité du tout jeune roi Cyria­her qu’ils jugent faible et inca­pable de main­te­nir le lustre Númenó­réen. Ce réseau se dénomme la Main Noire et ses membres pos­sèdent tous un anneau noir pos­sé­dant pour la plu­part des pou­voirs malé­fiques. C’est à Lond Ernil qu’existe un noyau dur de la Main Noire.

Zim­ra­khil occupe par sa qua­lité de haut diplo­mate le domaine de Barad Harn dans le Haron­dor qui lui a été attri­bué par la cou­ronne royale. C’est une ancienne sei­gneu­rie (Hir Hali­tan) dont les maîtres ont dis­pa­rus lors des pré­cé­dentes inva­sions Hara­drim. L’ensemble des opé­ra­tions de la Main Noire est cepen­dant coor­donné depuis une base secrète situé sur Tol­fa­las : une petite for­te­resse construite dans les falaises occi­den­tales. Elle abrite une petite armée bien équi­pée, des vivres et com­porte un port sou­ter­rain dont l’entrée est cachée par les récifs. Les prin­ci­pales actions consistent à briser la puis­sance mari­time du Gondor en sabo­tant, détrui­sant les chan­tiers navals et les exploi­ta­tions de bois, en opé­rant des pres­sions poli­tiques et fai­sant de la pira­te­rie dans la baie de Bel­fa­las. Cela néces­site des hommes, recru­tés en Harad ou parmi la pègre de Linhir et de Pelar­gir, de l’or et des armes. L’essentiel du fret est ache­miné dis­crè­te­ment depuis Linhir grâce à la pègre locale.

Mais le prin­ci­pal pion de la Main Noire est Edra­hil D’Ossarnen. A Barad Harn, Zim­ra­khil a trouvé dans une cache secrète une armure dorée magni­fique gravée de runes mys­té­rieuses et des par­che­mins expli­quant que l’armure fai­sait partie de la clef pour retrou­ver le véri­table héri­tier du Gondor. Zim­ra­khil a enquêté long­temps sur cette énigme qui pou­vait servir la Main Noire. C’est par hasard qu’un ser­vi­teur de la Main Noire appro­chant des jeunes sei­gneurs à cor­rompre parmi les élèves de l’université de Lond Ernil est tombé sur Edra­hil. Le chat blanc que celui-ci arbore sur ses vête­ments d’apparat et le casque superbe gravé des mêmes runes étranges que l’armure qui appar­tient à sa famille depuis des siècles ont fait com­prendre à Zim­ra­khil qu’Edrahil était cet héri­tier caché (cf. Le Prince aux Chats). Un des buts désor­mais de la Main Noire est de mettre la main sur les autres objets et trou­ver la preuve qu’Edrahil est l’héritier du trône.

Les anneaux noirs

Sans aucune orne­men­ta­tion, ces anneaux sont impré­gnés d’une magie malé­fique. Les pou­voirs dif­fèrent. La majo­rité pro­cure un dé pour l’utilisation du don Téné­breux Envoû­te­ment. A la pre­mière uti­li­sa­tion, le por­teur gagne un point de déses­poir.

Skirnir le Loup

Si vos PJ font trop parler d’eux et éveillent les soup­çons, vous (la Main Noire) pouvez les faire suivre, les espion­ner, leur déro­ber les objets mar­qués du chat déjà en leur pos­ses­sion ou même les tuer. Cette tâche incom­bera à Skir­nir le loup.

Skir­nir est un agent de Sauron. Ses ori­gines sont pro­ba­ble­ment nor­diques. C’est un pis­teur et un chas­seur hors pair. Il pos­sède le Cor de la Pleine Lune dont il use fré­quem­ment pour s’adjoindre les ser­vices de quelques Wargs dans ses mis­sions. Skir­nir rechigne à s’approcher des zones civi­li­sées mais le fera pour prendre des infor­ma­tions sur les PJ après leur départ ou au contraire pour pré­ve­nir les membres locaux de la Main Noire de leur arri­vée.

Skir­nir est accom­pa­gné en per­ma­nence (sauf en ville) d’un énorme loup nommé Fenrir.

Cor de la Pleine Lune

Chronologie

Second Âge

3320 Les Fidèles fondent les deux royaumes exilés : le Gondor et L’Arnor. Les Ere­drim prêtent ser­ment à la pierre noire d’Erech et jurent fidé­lité aux rois du Gondor, Isil­dur et Ana­rion.

3430 La Der­nière Alliance des Elfes et des Hommes attaque les armées de Sauron 

3434 L’Alliance fait appel aux Ere­drim ; ils refusent et, de ce fait, appellent la malé­dic­tion des par­jures sur leurs têtes.

3435 Un bataillon d’elfes et de Dúne­dain mettent à bas l’Ondorauko et l’enferment dans son temple

Troisième Âge

830 Avè­ne­ment de Taran­non Falas­tur, 11ème roi du Gondor 846 Nais­sance en secret d’Ardumir

855 Taran­non répu­die Beru­thiel et la chasse

856 Le Hir Ossar­nen, tuteur d’Ardumir, meurt bru­ta­le­ment

894 Cemen­dur de Calen­hir emporte son secret dans la tombe

913 Avè­ne­ment de Eärnil Ier, neveu de Taran­non mort sans pos­té­rité

933 Eärnil Ier conquiert l’Umbar

936 Eärnil Ier est perdu dans une tem­pête en mer. Avè­ne­ment de Ciryan­dil

970 Le Hir Tar­nost, Vala­dan, dis­pa­raît dans les mon­tagnes du Bel­fa­las

1015 Cyrian­dil est tué lors du siège d’Umbar par les popu­la­tions Hara­drim. Avè­ne­ment de Cirya­her

1016 Le Hir Hali­tan est tué avec l’ensemble de sa famille lors d’une offen­sive Hara­drim en Haron­dor

1018 Acci­dent de chasse et mort de Targen. Alcyon de Mir­mi­horn reçoit Edra­hil en son domaine

1019 Début de la cam­pagne Edra­hil com­mence ses actes de pira­te­rie depuis Tol­fa­las sous le nom de Nei­than

1050 Cirya­her conquiert le Harad et prend le nom de Hyar­men­da­cil

Atlas

En 1019, le Gondor est un royaume puis­sant mais ses fron­tières sud sont dis­pu­tées. Tout le proche Harad et Umbar ont été perdus en 1014 et le Haron­dor ne reste sous l’égide gon­do­rienne qu’au prix de nom­breux sacri­fices diplo­ma­tiques. La popu­la­tion s’inquiète sur la capa­cité du jeune roi à réta­blir l’autorité de la cou­ronne sur le Harad sur­tout que cer­taines régions du royaume semblent éga­le­ment trou­blées par des évè­ne­ments inquié­tants.

Dans les milieux proches de la cou­ronne, on se demande si une force malé­fique n’est pas à l’œuvre dans le Sud.

Anfalas

La contrée est peu peu­plée et reste sau­vage. De nom­breux Dunéens y vivent, pour la plu­part dans les hau­teurs des Pin­nath Gelin. Il existe depuis tou­jours des ten­sions entre les tribus dunéennes et les gon­do­riens. Le Sei­gneur Pro­tec­teur de l’Anfalas, Hin­dra­si­mir, fait de son mieux pour garder la pro­vince pai­sible en ayant de nom­breux contacts diplo­ma­tiques avec la reine vas­sale des Dunéens Cald­winna.

L’ouest de l’Anfalas est la proie d’une incroyable ruée vers l’or. De nom­breuses per­sonnes du Gondor ou même d’ailleurs se dirigent vers les contre­forts occi­den­taux des Mon­tagnes Blanches pour y par­ti­ci­per.

Lond Galen : Ce pai­sible port de pêche dis­pose de for­ti­fi­ca­tions construites lors des anciennes attaques de l’Umbar. Il est aussi le siège du pou­voir d’Hindrasimir et il y sta­tionne une petite force d’infanterie et de cava­le­rie. La vie du bourg a com­plè­te­ment changé depuis le début de la ruée vers l’or. De nom­breux aven­tu­riers débarquent ici pour cher­cher for­tune dans les terres. Des mineurs viennent pour vendre leurs pré­cieuses pépites et boire leur argent dans les nom­breuses tavernes qui se sont construites récem­ment.

Des rumeurs font état d’actes de pira­te­rie dans la baie de Bel­fa­las.

Lamedon

De nom­breuses richesses minières rendent la pro­vince très impor­tante pour le royaume. Le com­merce est très impor­tant entre le Lame­don et les pro­vinces les plus riches du Gondor : Leben­nin et Anó­rien. De ce fait des cara­vanes cir­culent conti­nuel­le­ment le long de la Romen Arat entre Erech, Linhir puis Pelar­gir. Par contre très peu de terres sont culti­vés, la région est farouche et les vil­lages rares.

Les tribus dunéennes locales sont bel­li­queuses. Régu­liè­re­ment des convois sont atta­qués par des guer­riers Dunéens.

Calem­bel : Siège du pou­voir du Sei­gneur Pro­tec­teur Tir­ga­rion, la ville est éga­le­ment connue pour ses nom­breux et talen­tueux for­ge­rons. Cepen­dant la majo­rité du mine­rai pur en pro­ve­nance du nord va à Linhir et Pelar­gir. La ville est for­ti­fiée.

Ossar­nen : Cette ville for­ti­fiée abrite une com­mu­nauté de mineurs sous l’égide du Hir Ossar­nen. Les habi­tants ont les mœurs rudes des gens des mon­tagnes.

Rendûl : Ville sur la Mor­thond à la limite de l’Anfalas et du Lame­don, une très impor­tante gar­ni­son sta­tionne à Rendûl pour main­te­nir le pou­voir de la cou­ronne du Gondor sur les régions envi­ron­nantes.

Ethring : Ega­le­ment for­ti­fiée, Ethring pro­fite de la route com­mer­ciale qui la tra­verse mais abrite éga­le­ment un marché. Les terres entou­rant Ethring forment la majeure partie des terres agri­coles du Lame­don.

Erech et le Val de la Mor­thond : Cette région est diri­gée par un prince héré­di­taire, Arador, vassal du roi. Des légendes per­durent chez les anciens au sujet d’un peuple fan­tôme qui vit au Chemin des Morts, nécro­pole de l’ancien peuple des Ere­drim. La légende dit aussi que les Ere­drim ont été mau­dits par Isil­dur pour l’avoir trahi et que seul ses des­cen­dants peuvent fouler le Chemin des Morts sans être inquié­tés.

Lebennin

Le Leben­nin est la pro­vince la plus riche et la plus peu­plée du royaume. De nom­breux pro­duits manu­fac­tu­rés sont expor­tés et des biens venants du monde entier peuvent y être trou­vés.

Linhir : Cité popu­leuse du Leben­nin. La richesse de la pro­vince se reflète sur Linhir. Il est connu que des gangs cra­pu­leux règnent sur cer­taines acti­vi­tés com­mer­ciales de la ville. Récem­ment une guerre des gangs a débuté et ensan­glante les rues. La cité est sous l’autorité du légat Ele­nae­rion. Linhir abrite éga­le­ment un des trois hôtels de la mon­naie du Gondor (avec Lond Ernil et Minas Anor).

Belfalas

Appe­lée éga­le­ment Dor-en-ernil, la pro­vince reven­dique depuis tou­jours sa rela­tive indé­pen­dance. La fai­blesse poli­tique du roi Cirya­her est ici criante. L’essentiel de la terre est pos­sé­dée par la noblesse, inféo­dée au prince Hel­da­rion.

Des val­lées très recu­lées au cœur de la pro­vince abritent quelques tribus dunéennes farou­che­ment oppo­sées à l’hégémonie gon­do­rienne. L’armée n’a jamais tenté de les sou­mettre car ils res­tent tran­quilles et leurs terres sont dif­fi­ciles d’accès et ont peu d’intérêt pour le royaume. Cepen­dant, très impru­dent serait un voya­geur qui s’aventurerait dans ces mon­tagnes…

Lond Ernil : Prin­ci­pale cité du Bel­fa­las, elle abrite la cita­delle du prince. La baie très pro­té­gée abrite un grand port com­mer­cial où on peut trou­ver de nom­breuses den­rées exo­tiques et un impor­tant port mili­taire. Plu­sieurs chan­tiers navals se trouvent à proxi­mité de la cité. De nom­breux nobles du Bel­fa­las pos­sèdent un hôtel par­ti­cu­lier ici, ce qui donne une ambiance de cour et d’intrigue à Lond Ernil. La cité abrite éga­le­ment une uni­ver­sité mili­taire de grande renom­mée dans le Gondor.

Edhel­lond : Un havre elfique, dont l’emblème est un cygne blanc, se situe à l’embouchure du Ringlo. C’est une île avec un port sou­ter­rain. Les hommes ne sont pas admis à débar­quer.

Tar­nost : Modeste ville accro­chée sur les pentes de la mon­tagne, elle est connue sur­tout pour son impo­sante for­te­resse qui domine la trouée entre le Bel­fa­las et le Lame­don par laquelle passe la Romen Arat.


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