14 · Trois Rois pour le Trône

Pré­sen­ta­tion : Tous les pions du Roi de l’Orage sont en place et une grande bataille se pré­pare. Verra-t-elle l’apparition d’un nou­veau roi ?

Loca­li­sa­tion : Barad Harn et ses envi­rons

Mise en place des joueurs : Recherche d’Annonoisyr à Barad Harn. Les rumeurs de la guerre. Les agis­se­ments d’Edrahil.

Le Plan de Zimrakhil

Ce qui suit est le cours des évè­ne­ments prévu et sou­haité par Zim­ra­khil et la Main Noire :

Barad Harn et ses environs

Barad Harn est la capi­tale poli­tique de l’Harondor depuis que Zim­ra­khil, en sa qua­lité de repré­sen­tant de la Cou­ronne, y a choisi sa demeure. La ville n’est acces­sible que par la mer et la route gon­do­rienne qui s’étire entre la baie de Bel­fa­las et les col­lines pier­reuses pour rejoindre Eithel Turin puis, après bien des lieux, Pelar­gir. La ville domine des terres peu fer­tiles plan­tées d’arbustes frui­tiers. Elle s’appuie sur les col­lines où quelques vignes pros­pèrent. Barad Harn même est un gros vil­lage de pêcheurs muni de for­ti­fi­ca­tions récentes de bois. Seul le port, béné­fi­cie de véri­tables for­ti­fi­ca­tions en pierre.

Par un chemin raide, on accède à la villa de Zim­ra­khil au-dessus du vil­lage, après avoir dépassé le bara­que­ment des sol­dats. L’ancienne villa des Hir Hali­tan est une demeure d’agrément à flanc de col­line com­por­tant loggia, jar­dins, ter­rasses et un grand salon ouvert sur l’extérieur. Pour sa tâche offi­cielle, Zim­ra­khil dis­pose éga­le­ment d’une salle de conseil et d’un bureau situé à l’étage infé­rieur où se trouvent tous ses papiers impor­tants. Des dépen­dances abritent en temps normal les quar­tiers des ser­vi­teurs, les cui­sines et les réserves.

Les Trois Rois et les Forces en Présence

Le Roi Ciryaher et l’armée du Gondor

Cirya­her n’a aucune expé­rience mili­taire et n’a aucun goût pour les arts de la guerre. Cela fait de lui un piètre com­man­dant mais c’est un homme intel­li­gent et valeu­reux. Il est accom­pa­gné de sa garde royale, une petite com­pa­gnie de che­va­liers vété­rans lour­de­ment armés. A Pelar­gir, il s’est embar­qué avec un contin­gent de troupes mari­times qui forme l’essentiel de son armée : des sol­dats moyen­ne­ment lourds mais poly­va­lents et bien orga­ni­sés. L’armée s’est vue adjoindre à Eithel Turin un groupe de sol­dats légers et mobiles qui connaissent bien le ter­rain et l’adversaire.

Akhorahil, le Roi de l’Orage, et les guerriers du Harad

Akho­ra­hil a usé de force et de per­sua­sion pour consti­tuer une armée Hara­drim capable de riva­li­ser avec les sol­dats gon­do­riens. Le gros des troupes est consti­tué de guer­riers légers munis de lances et de pro­jec­tiles. Rapides et nom­breux, ils sont appuyés par une cava­le­rie légère armée d’arcs. Du Loin­tain Harad sont venus quelques régi­ments serrés de guer­riers à la peau sombre armés de cui­rasses et de masses. Ils ont amené avec eux plu­sieurs Mûma­kil ou Oli­phants.

Il y a encore peu de temps que Sauron s’est réveillé et les Ser­vants de l’Anneau avec lui. Akho­ra­hil est encore faible et doit rester dans l’Ombre. Pour se pro­té­ger des agres­sions phy­siques et inter­agir plus faci­le­ment avec le monde maté­riel, il est accom­pa­gné de quatre féroces sol­dats ori­gi­naires de dif­fé­rentes contrées du Sud loin­tain. Ils lui sont soumis, parlent en son nom et ne sont pas affec­tés par l’aura de ter­reur qui l’entoure.

Dès qu’il se sen­tira en dif­fi­culté ou si la bataille tourne à l’avantage du Gondor, Akho­ra­hil s’enfuira.

Edrahil et les Phalanges de la Main Noire

Edra­hil est trans­fi­guré par l’évènement. L’imminence de sa vic­toire donne la force à son bras et une foi incroyable. Il connaît bien ses hommes, les pha­lan­gistes du Marös, et sait les diri­ger. En retour, ils ont toute confiance en leur chef, secondé par Onar.

Au cœur de la Bataille

Aux PJ de contre­car­rer les plans de Zim­ra­khil alors qu’ils sont mêlés aux évè­ne­ments qui ont lieu à Barad Harn.

Arrêter/​Retarder Edrahil

De retour au Marös après Le Ser­ment des Damnés ou par la bouche d’un émis­saire de la Main Noire (Skir­nir par exemple), Edra­hil est informé qu’il doit rapi­de­ment se rendre à Barad Harn avec le sceptre. Aux PJ de le récu­pé­rer, de le voler s’ils ne l’ont pas déjà. Auquel cas ils auront à fuir la traque d’Edrahil et ses pha­lan­gistes. Si Edra­hil arrive en retard, il n’aura pas le temps de se pré­sen­ter devant Akho­ra­hil et se jet­tera direc­te­ment dans la bataille. Il pourra donc encore être rai­sonné.

Protéger Ciryaher

Il leur faut empê­cher que le roi ne meure durant la bataille. Ils peuvent le pré­ve­nir aupa­ra­vant à Eithel Turin par exemple du piège tendu par la Main Noire ils auront pu l’entendre au Marös ou lu dans les papiers d’Elandir) ou du pro­blème Neithan/​Edrahil. Le roi est très entouré et les PJ ont peu de chances de l’approcher. Cepen­dant un lieu­te­nant du royaume sera peut-être prêt à les croire mais il lui faudra une preuve. Il aidera alors les PJ dans cette tâche.

Nos héros peuvent éga­le­ment tenter de pro­té­ger Cirya­her au cours même de la bataille.

Démasquer Zimrakhil

Il est éton­nam­ment aisé de s’introduire dans Barad Harn. Les troupes Hara­drim sur­veillent peu les abords de la ville pra­ti­que­ment vidée de sa popu­la­tion et les gardes de Barad Harn ne sont pas vrai­ment en alerte. La villa est déser­tée, les ser­vi­teurs ont fui la guerre mais sur­tout la ter­reur ins­pi­rée par l’arrivée d’Akhorahil. Il ne reste que Zim­ra­khil et des cour­siers qui trans­mettent ses ordres aux chefs Hara­drim. Akho­ra­hil est ins­tallé dans le salon, dont les fenêtres ont été ten­dues de drap noir pour le pro­té­ger de la mor­sure du soleil.

Sur place, ils peuvent empê­cher le sombre bap­tême d’Edrahil par Akho­ra­hil, casser la ligne de com­man­de­ment (en inter­cep­tant les mes­sa­gers), déro­ber le plan de bataille ou d’autres docu­ments com­pro­met­tants (met­tant en lumière l’ensemble du plan de la Main Noire, de ses par­ti­ci­pants et l’histoire de Beru­thiel). La pré­sence d’Akhorahil et de ses sbires dans la villa est un véri­table défi pour les PJ, pour peu qu’il décide de s’occuper des PJ. Dans ce cas, les gon­do­riens auront au moins le béné­fice de ne plus subir les effets du Tem­pes­taire.

La Bataille de Barad Harn

Qu’importe si les PJ ne portent pas les cou­leurs du Gondor, la contre-offen­sive Hara­drim depuis les col­lines a mis en mau­vaise pos­ture l’armée du roi et l’a désor­ga­nisé. Le front est com­plè­te­ment mor­celé et les bel­li­gé­rants s’affrontent en une mul­ti­tude de groupes dis­per­sés sur la côte. Aussi des idées judi­cieuses et les com­pé­tences appro­priées (Com­man­der, Tac­tique voire Stra­té­gie, le Don Ral­lie­ment) peuvent rapi­de­ment porter leur fruits et amener des sol­dats et offi­ciers isolés à suivre les PJ.

Voilà à quoi nos héros peuvent faire face :

Conclusion et perspectives

Le plan de la Main noire est mis en échec. L’armée Hara­drim est battue et Akho­ra­hil se réfu­gie dans le sud. Le roi Cirya­her est triom­phant et démarre alors une longue cam­pagne de recon­quête du Harad et d’Umbar qui s’achèvera en 1050. Il pren­dra alors le nom de Hyar­men­da­cil, le vain­queur du Sud.

Les PJ sont riche­ment récom­pen­sés (si leur action est recon­nue et a été déci­sive) : des titres de noblesse ou des terres (pour­quoi pas dans un lieu peu peuplé et reculé pro­pice à de nou­velles aven­tures). Les PJ devront remettre au roi les objets d’Isyr ou le Sceptre d’Osgiliath s’ils étaient encore en leur pos­ses­sion.

Quelques ques­tions demeurent pro­ba­ble­ment en sus­pens :


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