Attaquer un objet


À un moment ou à un autre, un des per­son­nages sou­hai­tera atta­quer un objet. Il s’agira soit de casser une statue, de défon­cer une porte ou de briser un coffre pour s’emparer de son contenu. Ces attaques par­ti­cu­lières uti­lisent la colonne des pour­cen­tages de la table des manœuvres pour déter­mi­ner si l’objet en ques­tion est détruit ou juste endom­magé.

Le joueur du per­son­nage tire un Jet Sans Limite y ajou­tant son bonus de Force mul­ti­plié par 4. Le résul­tat est recher­ché dans la colonne des pour­cen­tages. La valeur trou­vée déter­mine la quan­tité de dom­mages que l’objet a reçu. De manière évi­dente, les résul­tats égaux ou supé­rieurs à 100 signi­fient que l’objet est détruit. Un modi­fi­ca­teur de dif­fi­culté est appli­qué au tirage, basé sur la dureté de l’objet, sa forme ou sa fabri­ca­tion.

Dans le cas d’une porte, si le per­son­nage n’arrive à la défon­cer en un seul coup, le MJ doit prendre en compte les fac­teurs de bruit et de temps passé à l’ouverture.

Nota bene : le bon sens doit s’appliquer ici, et si le per­son­nage essaie de frap­per sur un objet très résis­tant avec un autre objet beau­coup plus fra­gile, c’est ce der­nier qui a de bonnes chances de se briser.

Exemple : Dwarg, le fort guer­rier, emprunte la fine lame de sa cama­rade elfe pour tenter de détruire une statue de granit. Seul un résul­tat hors norme (ou un 66 sec, vous vous rap­pe­lez ?) pour­rait per­mettre à Dwarg de tran­cher la pierre, tout tirage moyen entraîne le bris de l’arme.

La liste sui­vante donne quelques modi­fi­ca­teurs et des exemples asso­ciés pour chacun d’entre eux. Même si cer­tains objets peuvent être brisés avec qua­si­ment n’importe quelle arme, cer­tains autres ne sont affec­tés que par des types d’attaques appro­priés. Par exemple, il est peut pro­bable que l’on puisse casser une corde en la frap­pant avec une masse…

Nota bene : les objets enchan­tés avec des sorts amé­lio­rant leur résis­tance ou fabri­qués avec des maté­riaux spé­ciaux peuvent s’avérer pra­ti­que­ment incas­sables avec des méthodes clas­siques. À nou­veau, uti­li­sez votre bon sens, et ne lais­sez pas les aven­tu­riers atta­quer un mur de for­te­resse avec une petite cuiller… 

Exemple : Dwarg tombe sur un coffre lourd en bois pen­dant qu’il pille un donjon, mais, en tant que Guer­rier, il n’a pas les Com­pé­tences néces­saires pour en cro­che­ter la ser­rure. Il décide plutôt de tenter de le forcer avec sa dague. Mal­heu­reu­se­ment pour lui, ce coffre pos­sède une ser­rure ren­for­cée, bien plus résis­tante que l’habituel sys­tème loquet-ser­rure. Le MJ décide que forcer cette ser­rure à la dague est une manœuvre de « Pure Folie » car il s’agit vrai­ment d’un tra­vail excep­tion­nel d’un arti­san nain. Le modi­fi­ca­teur de dif­fi­culté sera donc de –80 (rap­pe­lez-vous les élé­ments à prendre en compte pour les modi­fi­ca­teurs : stress, temps, lumière, outils appro­priés, etc.) Grâce à son bonus de Force de +10, Dwarg pourra néan­moins ajou­ter +40 à chacun de ses jets. Son pre­mier tirage est de 64, qui donne un résul­tat de 24 après appli­ca­tion des modi­fi­ca­teurs et bonus (64 + 40 – 80 = 24). Le joueur de Dwarg note que le pour­cen­tage obtenu sur la table pour un résul­tat de 24 est de 20%. Le MJ confirme : le cou­vercle a légè­re­ment bougé. Pour son second tirage, le joueur obtient un pauvre 23, qui après appli­ca­tion des dif­fé­rents bonus et modi­fi­ca­teurs, donne un résul­tat de –17 (23 + 40 – 80 = –17). Le joueur regarde le MJ d’un air consterné et annonce que ce résul­tat de –17 abou­tit à un raté. Le MJ décide que la dague uti­li­sée par Dwarg vient de casser net alors que, mis en confiance par sa pre­mière manœuvre, le per­son­nage a poussé vrai­ment un peu fort sur le frêle outil. Le joueur annonce avec un petit sou­rire que son per­son­nage sort sa seconde dague, cela va visi­ble­ment prendre un peu de temps…

Rou­tine (+60)

Facile (+20)

Dif­fi­cile (-20)

Très Dif­fi­cile (-40)

Extrê­me­ment Dif­fi­cile (-60)

Pure Folie (-80)

Absurde (-100)

Fichiers


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