Les Armes & les Armures

Les armes
Le « Chapitre 12 – Le combat » indique quelle est la table de combat à utiliser avec chaque arme. Le « Chapitre 7 – Les Compétences – Maniement d’Armes » précise à quel Groupe appartient l’arme.
Table – Armes
Arme | Poids | Prix | Temps de Fabrication |
---|---|---|---|
Arbalète de poing | 1,5 kg | 75 po | 16 jours |
Arbalète légère | 3 kg | 35 po | 7 jours |
Arbalète lourde | 5 kg | 50 po | 16 jours |
Arc composite court | 2 kg | 70 po | 14 jours |
Arc composite long | 3 kg | 100 po | 18 jours |
Arc court | 1,5 kg | 30 po | 7 jours |
Arc d’Acier Númenóréen† | 2 kg | 150 po | 25 jours |
Arc long | 2 kg | 75 po | 9 jours |
Armes d’hast | 5–10 kg | 20–100 po | 2–8 jours |
Bâton de combat | 3 kg | 1 po | 1 jour |
Bolas | 2 kg | 5 po | 1 jour |
Boomerang | 0,3 kg | 1 po | 12 heures |
Ceste | 0,5 kg | 1 po | 12 heures |
Chat–à–neuf–queues | 2 kg | 10 po | 1 jour |
Cimeterre | 2 kg | 15 po | 3 jours |
Cimeterre orque | 2 kg | 15 po | 1 jour |
Cimeterre Uruk–haï | 2 kg | 15 po | 2 jours |
Cormal | 1 kg | 25 po | 3 jours |
Couteau (Lancé) | — | — | 1 jour |
Couteau (Mêlée) | 0,2 kg | 1 po | 1 jour |
Coutelas | 0,5 kg | 2 po | 2 jours |
Crochet | 0,3 kg | 1 po | 12 heures |
Cuilith† | 2 kg | 200 po | 20 jours |
Dague (Lancé) | — | — | — |
Dague (Mêlée) | 0,4 kg | 2 po | 1 jour |
Dague de parade / Saï | 0,4 kg | 2 po | 2 jours |
Dir–mac† | 1 kg | 25 po | 10 jours |
Épée à 2 mains | 5 kg | 45 po | 5 jours |
Épée bâtarde (1m) | 4 kg | 35 po | 4 jours |
Épée bâtarde (2m) | — | — | — |
Épée courte | 2 kg | 10 po | 2 jours |
Épée large | 2,5 kg | 12 po | 3 jours |
Épée longue | 3,5 kg | 15 po | 4 jours |
Épée orque | 4,5 kg | 10 po | 1 jour |
Épieu / Javelot (Lancé) | — | — | — |
Épieu / Javelot (Mêlée) | 3 kg | 2 po | 1 jour |
Erincu’† | 2 kg | 150 po | 20 jours |
Étoile du matin / Morgenstern | 5 kg | 8 po | 3 jours |
Farit–hivago† | 2,5 kg | 25 po | 12 jours |
Fauchon / Falchion | 2,5 kg | 10 po | 3 jours |
Faucille | 2 kg | 1 po | 1 jour |
Filet de gladiateur | 2 kg | 20 po | 7 jours |
Fléau | 5 kg | 15 po | 5 jours |
Fléchette | 0,1 kg | 2 po | 12 heures |
Fouet | 1 kg | 2 po | 3 jours |
Fronde | 0,5 kg | 1 po | 12 heures |
Gir–mahta† | 4 kg | 50 po | 16 jours |
Gourdin | 3 kg | 0,5 po | 6 heures |
Hache de batailles | 6 kg | 40 po | 3 jours |
Hache de guerre | 4 kg | 10 po | 2 jours |
Hachette / Hache de Jet (Lancé) | — | — | — |
Hachette / Hache de Jet (Mêlée) | 1,5 kg | 5 po | 1 jour |
Hachoir orque | 4 kg | 1 po | 1 jour |
Harpon (Lancé) | — | — | — |
Harpon (Mêlée) | 4 kg | 5 po | 1 jour |
Jo | 3 kg | 1 po | 2 jours |
Kolran | 0,5 kg | 10 po | 1 jour |
Lance / Lance de joute | 7,5 kg | 20 po | 4 jours |
Lasso | 0,5 kg | 0,5 po | 1 heure |
Mahta–mac† | 3 kg | 50 po | 16 jours |
Main–Gauche | 0,4 kg | 5 po | 2 jours |
Marteau à 2 mains / Maul | 8 kg | 18 po | 3 jours |
Marteau de guerre / Épieu de guerre | 5 kg | 12 po | 2 jours |
Masse d’arme | 2 kg | 5 po | 2 jours |
Masse de cavalier | 4 kg | 10 po | 2 jours |
Matraque | 1 kg | 0,5 po | 1 heure |
Pic de cavalier | 3 kg | 7 po | 2 jours |
Rapière | 1,5 kg | 20 po | 5 jours |
Sabre | 2 kg | 12 po | 2 jours |
Sarbacane | 0,5 kg | 0,5 po | 6 heures |
Stylet | 0,2 kg | 1 po | 1 jour |
Ti–kiri | 0,5 kg | 5 po | 3 jours |
Trident | 5 kg | 15 po | 2 jours |
Turya–raka† | 1 kg | 25 po | 2 jours |
(†) Même si un prix est donné, ces armes ne peuvent être achetées n’importe où. Ceux qui les fabriquent ne sont pas toujours très enclins à laisser des personnes d’autres cultures / races les utiliser.
Nota bene : Pour les armes ne se trouvant pas dans ce tableau, trouver un équivalent au plus proche. Les armes « orientales » ont été supprimées, mais leurs équivalents sont faciles à déterminer : le katana est similaire à l’épée bâtarde, le tanto à la dague, etc. Libre à chaque MJ de trouver la correspondance qui lui convient, ou de créer des armes additionnelles en suivant les bases trouvées ici.
- Arbalète de poing
Cette petite arbalète meurtrière est une arme de poing, de moins de 30 cm de long. Elle est plus facile à cacher que l’arbalète légère et son utilisation est considérée comme immorale dans les sociétés civilisées. Les arbalètes de poing possèdent un mécanisme de rechargement inséré dans l’arbrier en métal. Les traits tirés par ce type d’arbalètes sont plus courts que les traits normaux.

- Arbalète légère
Une arbalète est un arc monté en forme de croix sur un fût en bois ou en métal, appelé arbrier. L’arc est fait en général en bois de frêne ou d’if. L’arbalète tire un carreau (aussi nommé trait). Les arbalètes légères sont chargées en tirant la corde en arrière jusqu’à ce qu’elle se bloque sur un ergot fixé sur l’arbrier. La force d’un homme est suffisante pour tirer l’arc jusqu’à la position de blocage.
- Arbalète lourde
Les arbalètes lourdes sont chargées en tirant la corde en arrière jusqu’à ce qu’elle se bloque sur un ergot fixé sur l’arbrier. La tension demandée par une arbalète lourde est telle qu’elle nécessite une aide mécanique pour tendre l’arc en métal. Le plus efficace de ces moyens est le « tour », une série de poulies avec une manivelle à poignée ajustées sur le corps de l’arbalète.
- Arc composite court
L’arc composite court est un arc dont les tiges sont faites de plusieurs matériaux. Cela augmente la flexibilité, et de fait, la portée, comparé à un arc normal. Le second matériau peut être un second type de bois, de l’os, du tendon ou du métal. Les différents matériaux sont en général collés ensemble. La tige d’un arc composite court mesure entre 1,30 m et 1,60 m. Il peut tirer des flèches légères.

- Arc composite long
L’arc composite long est un arc dont les tiges sont faites de plusieurs matériaux. Cela augmente la flexibilité, et de fait, la portée, comparé à un arc normal. Le second matériau peut être un second type de bois, de l’os, du tendon ou du métal. Les différents matériaux sont en général collés ensemble. La tige d’un arc composite long mesure entre 1,80 m et 1,95 m. Il peut tirer des flèches légères et des flèches lourdes.
- Arc court
La tige d’un arc court mesure entre 1,30 m et 1,60 m. Il peut être utilisé à cheval et peut tirer des flèches légères.
- Arc d’Acier Númenóréen†
Comme décrit dans les Contes Inachevés, les Númenóréens utilisaient un arc spécial en acier, composé de multiples enveloppes de métal et de bois. On pourrait penser qu’il s’agissait d’une sorte d’arbalète, mais cette arme de grande puissance possédait bien la forme d’un arc long. Cet Arc d’Acier demandait une force exceptionnelle pour être tiré, diminuant son rythme de tir, mais augmentant énormément l’impact. Ceci n’était rendu possible que par la grande force naturellement possédée par les Dúnedain. Cet arc produisait lors de son tir un son sourd très particulier, qui devint un synonyme de terreur pour leurs ennemis.
- Arc long
L’arc long est semblable à l’arc court, sauf pour la tige, qui mesure entre 1,80 m et 1,95 m. Il possède une meilleure portée que l’arc court et il peut tirer des flèches légères et des flèches lourdes.

- Armes d’hast
Appelées aussi armes à hampes, les armes d’hast sont définies comme des armes sur manches — des armes tranchantes montées sur un long manche brandi à deux mains. Les armes d’hast sont faciles à faire et sont souvent utilisées par les paysans et les fantassins ordinaires. Une arme d’hast fournit une longue portée à celui qui la brandit, sans qu’il soit exposé aux coups d’une épée. Installer des armes d’hast pour recevoir une charge donne à ceux qui les maintiennent un grand avantage. En termes de jeu, les différentes armes d’hast sont traitées comme un ensemble aux propriétés uniques.
- Bâton de combat
Parmi les plus simples et les plus humbles des armes à hampe, le bâton est une tige de bois qui mesure entre 1,80 m et 2,70 m. Les bâtons de haute qualité sont faits en chêne robuste et sont ferrés de métal aux deux extrémités. Le bâton doit être manié avec les deux mains. Cette arme contondante sert normalement plus à assommer un adversaire qu’à le tuer.
- Bolas
Les bolas sont des projectiles d’origine ancestrale. Ils sont toujours utilisés par les tribus arctiques et par les sauvages qui résident dans les pays du Harad Lointain. La principale fonction des bolas est de fournir au chasseur une bonne arme de jet qui attrapera la proie sans qu’elle s’y attende et qui l’enchevêtrera, rendant toute fuite impossible. Les bolas ne sont au fond qu’une ou plusieurs lanières de cuir avec des poids attachés aux extrémités. Les bolas peuvent avoir deux, trois, quatre, six ou dix poids faits de pierre, d’ivoire ou d’os de morse. Le lanceur fait tourner les bolas par-dessus sa tête et les relâche. Chaque lanière d’un bola mesure environ 75 cm de long et chaque poids fait environ 5 cm de diamètre.
- Boomerang
Le boomerang serait dérivé d’une arme de jet ancienne, dont la forme aérodynamique et la mise en rotation permettent d’accroître la portée (jusqu’à 150 mètres). Le boomerang de guerre mesure jusqu’à 60 cm de long et pèse environ 250 grammes. Certaines tribus de l’Harad Lointain utiliseraient des versions de cette arme possédant des bords tranchants.
- Ceste
Le ceste est un gant de cuir ou de métal qui possède des arêtes pointues et acérées au dos de la main et entre les articulations. Certaines formes de ceste sont remplies de plomb ou d’une autre garniture, pour donner plus de force au coup de poing. Lors d’une bagarre, les attaques portées avec le ceste remplacent celles portées avec les poings.
- Chat-à-neuf-queues
Le chat-à-neuf-queues est un fouet court composé de plusieurs queues ou lanières de cuir. Chaque lanière est pourvue de barbelés métalliques, de verre brisé ou d’autres fragments acérés, qui sont attachés sur la longueur. Il ne s’agit pas d’une véritable arme, mais plutôt d’un moyen d’infliger une grande douleur.

- Cimeterre
Cette épée est une longue lame incurvée à un seul tranchant surtout destinée aux cavaliers. La garde du cimeterre fournit à son utilisateur les mêmes capacités de parade que la rapière. C’est une arme répandue dans la cavalerie légère. Les Orientaux et les Gens des Chariots sont de grands amateurs et de vrais spécialistes du cimeterre.
- Cimeterre Orque
Les cimeterres sont les armes préférées des Orques. Comme toutes leurs armes, les cimeterres qu’ils fabriquent sont primitifs et de piètre qualité. Manipulés avec force, ils sont néanmoins dévastateurs en combat. Par rapport à une épée longue classique, les cimeterres sont plus lourds et moins tranchants, bien que parfois ornementés de trophées divers pris sur le cadavre des ennemis : cheveux, dents, etc.

- Cimeterre Uruk-haï
Les cimeterres des Uruk-haï sont composés d’une simple lame large et plate avec une sorte de pique sur le dessus. Cette pique permet d’arracher une arme ou de déchirer la chair en revers, voire de frapper en perçant. Comme toutes les armes des Orques, ces cimeterres sont primitifs et de piètre qualité. Manipulés avec force, ils sont néanmoins dévastateurs en combat. Par rapport à une épée longue classique, les cimeterres sont plus lourds et moins tranchants, bien que parfois ornementés de trophées divers pris sur le cadavre des ennemis : cheveux, dents, etc.

- Cormal
Cette arme se jette comme un disque. Elle est composée d’un anneau d’acier plat dont le côté extérieur est aiguisé ; la personne en porte généralement plusieurs sur elle. Cette arme est surtout utilisée en Orient Extrême.
- Couteau
Un couteau possède une lame pointue à un seul tranchant et un manche monté de façon asymétrique à la lame. C’est une arme ancienne, déjà utilisée par les tribus primitives. Les couteaux en os ne sont rien de plus qu’un morceau d’os aiguisé, le plus souvent orné de la même manière que les dagues. Comme les autres armes en os, les couteaux en os sont susceptibles de se fracasser. Dans les civilisations primitives, les couteaux sont utilisés comme outils à tout faire sur les terrains de chasse et comme instrument de sacrifice. Ils sont rangés dans leur propre gaine ou dans le fourreau d’une arme plus grande, tel que celui d’une épée, formant un ensemble particulier. Historiquement, les manches de couteau font montre de plusieurs variétés de matériaux et d’artisanat. Les manches de couteau peuvent être moulés en argent, incrustés de nacre, en porcelaine, en ivoire ou en os sculpté, ou encore plaqués d’argent fin.
- Coutelas
Le coutelas possède les qualités à la fois de la dague et du couteau. Le coutelas possède deux globes ronds et symétriques à la base de la poignée, à l’endroit où la poignée est en contact avec la lame. La poignée elle-même émerge entre les boules et est évasée en son sommet. La lame est souvent faite à partir d’une grande écharde de lame d’épée. Le coutelas est une arme rainurée à un seul tranchant, effilée derrière la pointe.
- Crochet
Le crochet est en fait un outil utilisé par les marins pour prendre et ramener le poisson à bord. On en trouve en grand nombre sur les bateaux de pèche, permettant à l’aventurier désarmé d’avoir une arme en dernier recours. Le crochet est formé d’un croc de métal avec une barre transversale en bois ou en métal à sa base. En tant qu’outil à une main, le crochet dépasse entre le majeur et l’annulaire. Certains marins qui ont perdu une main ont une coupe avec un crochet attaché au moignon, les assurant d’être toujours armés.

- Cuilith
« L’Arc de Cendres » est le fameux arc long des Elfes, plus tard perfectionné en Lórien par les Galadrim, aidés par les grands maîtres Noldor et Sindar. C’est l’arme de jet suprême des elfes, presque comparable à l’arc d’acier des Númenóréens en termes de portée. Le Cuilith, comme son cousin l’Erincu’, partage le savoir faire elfique lui permettant de transmettre une partie de la force du tireur à l’impact. L’arc offert à Legolas en Lórien est un Cuilith.
- Dague
La dague typique possède une lame pointue, en général à deux tranchants, contrairement au couteau, qui n’a qu’un seul tranchant et qui est un peu plus court. La dague est l’une armes les plus anciennes utilisées par l’homme, elle fut d’abord fabriquée d’os ou de pierre. Les dagues en os sont faites en os de grands animaux tels que les rennes ou les bisons, avec une extrémité aiguisée et la poignée sculptée dans la forme de l’animal duquel provient l’os. De telles dagues sont relativement fragiles. Les dagues modernes peuvent mesurer jusqu’à 50 cm, s’approchant de la taille d’une épée courte. Certains armuriers ont fait un art de la fabrication des dagues, par l’ornement des poignées, des gardes et même des lames avec de magnifiques ciselures. Certaines dagues sont ornées de scènes ciselées inspirées de la mythologie d’une culture. Avec l’avènement des épées, la dague a été reléguée au rôle d’arme de secours.
- Dague de parade (Saï)
Ce type de dague spécialisée est utilisé en même temps qu’une épée. Elle sert à attraper ou à briser l’épée d’un adversaire. Contrairement à la main-gauche, la dague de parade est faite pour une utilisation spécifique, pour repousser ou briser l’arme d’un adversaire.
- Dirk
Voir à « coutelas ».

- Dir-mac†
L’épée courte des Elfes. Le Dir-mac (Ancris en Sindarin, ou « Long Couteau » en Langue Commune) est l’arme favorite des archers et une bonne arme secondaire pour les autres combattants. La lame incurvée mesure 50 cm de long et elle est utilisée à une main. Les deux lames offertes à Legolas sont des « Longs Couteaux ». Le Dir-mac est aussi parfois utilisé avec une lame plus longue pour le combat à deux armes.
- Épée à deux mains
L’épée à deux mains est un dérivé de l’épée longue. La première fonction des épées à deux mains est de pourfendre les chevaliers montés et de défoncer les formations de piques. La lame sur l’épée à deux mains est une longue lame à double tranchant. La pointe peut être effilée ou arrondie. La garde possède des quillons rectilignes ou légèrement recourbés. Une épée à deux mains de taille moyenne fait entre 1,50 m et 1,80 m de longueur. C’est une arme appréciée par les soldats à pied, car son maniement à cheval est quasi impossible.

- Épée bâtarde
Connue également sous le nom d’épée à « une-main-et-demi », l’épée bâtarde doit son nom à ce qu’elle se trouve à mi-chemin entre l’épée à deux mains et l’épée longue. L’épée bâtarde possède une lame à deux tranchants et une longue poignée, qui peut recevoir les deux mains si l’on préfère. La longueur totale de l’épée bâtarde varie entre 1,20 m et 1,40 m. L’épée bâtarde est une arme de taille excellente, aux usages variés, qui peut être utilisée à une ou à deux mains. S’en servir à deux mains donne au guerrier un meilleur potentiel de dégâts, mais le met dans l’incapacité de se servir d’un bouclier. S’en servir à une main permet l’utilisation d’un bouclier, mais cause moins de dégâts comparés à ceux d’une épée longue.
- Épée courte
L’épée courte est le premier type d’épée à avoir vu le jour. Dans des termes très simples, une épée courte peut être considérée comme une dague avec une lame tellement longue qu’elle ne peut plus porter le nom de dague. Avec une lame à double tranchant longue d’environ 60 cm, l’extrémité de l’épée est en général pointue, idéale pour trancher. Les épées courtes sont équipées d’une poignée qui ne peut accueillir qu’une main. L’épée courte est une bonne arme pour les archers, les arbalétriers et les autres combattants dont l’arme principale n’est pas l’épée, mais qui voient la nécessité d’avoir une arme tranchante qui cause des dégâts raisonnables. La petite taille et la légèreté de l’épée en font une arme idéale à transporter sans que le combattant n’ait à se soucier d’être encombré par trop de poids.
- Épée large
L’épée large ou « Forte épée » est une lourde épée de guerre avec une lame à deux tranchants. La longueur totale de l’épée fait environ 1 mètre, et l’épée est plutôt conçue pour tailler. La plupart des épées larges ont une garde en panier ou en coquille. Arme favorite de la cavalerie, l’épée large est connue dans diverses cultures sous des noms différents, dépendants en général de la configuration de la garde.

- Épée longue
Ces épées sont des épées à deux tranchants, aussi appelées épées de guerre ou épées militaires. Il n’existe pas de version unique de l’épée longue ; la conception et la longueur varient d’une culture à l’autre, et elles peuvent varier dans une même culture suivant la période. Une des caractéristiques les plus communes à toutes les épées longues est leur longueur, qui varie entre 85 cm et 1,15 m. Dans le dernier cas, la lame fait 1 mètre de longueur totale. La plupart des épées longues ont une lame à double tranchant qui se termine en une pointe acérée. Malgré son extrémité, l’épée longue est destinée à la taille, pas à l’estoc. Les poignées de toutes les épées longues ne conviennent qu’à une main de taille normale.

- Épée Orque
Comme toutes les armes des Orques, les épées courtes ou longues qu’ils fabriquent sont primitives et de piètre qualité. Par rapport à des épées classiques, celles-ci sont plus lourdes et moins tranchantes.
- Épieu (Javelot)
L’épieu est une lance légère, adaptée au combat de mêlée ou à distance, utilisable à cheval ou à pied. Cette arme existe depuis les premiers âges de l’homme. La pointe de l’épieu n’est pas très large, et elle a en général la forme d’une feuille ou d’une ogive. Les épieux de chasse portent généralement des quillons, nécessaires pour tenir l’animal transpercé à une distance raisonnable. Sa longueur est de près de deux mètres (1,60 m pour la hampe). Les épieux peuvent être utilisés à une ou à deux mains et possèdent une portée correcte. L’épieu donne à l’aventurier l’avantage d’une arme qui peut être utilisée avec efficacité soit comme arme de mêlée, soit comme arme de jet et qui peut, de plus, être fichée dans le sol pour recevoir une charge.

- Erincu’
« L’Arc de Bois », en Sindarin, aussi connu sous le nom plus commun d’arc court elfique. C’est l’arc couramment utilisé par les elfes pour chasser ou combattre. Raffiné par des centaines d’années d’utilisation, les maîtres facteurs d’arc elfiques lui ont apporté des capacités de portée et de perforation inconnues chez les humains. Il n’est dépassé que par le Cuilith ou l’arc en métal des Númenóréens. L’Erincu’ permet de transmettre une grande partie de la force à l’impact, il inflige donc légèrement plus de dommages qu’un arc court normal. L’arc que possédait Legolas avant que ne lui soit offert un arc Galadrim, était un Erincu’.
- Étoile du matin (Morgenstern)
L’étoile du matin, ou Morgenstern, est une masse d’arme particulière, un manche en bois surmonté d’une tête métallique faite d’une gaine en fer hérissée de pointes. Les Morgenstern ont une longueur totale d’environ 1,20 m. Certaines armes de ce type ont une tête ronde, ovoïde ou cylindrique hérissée de pointes. L’extension des têtes des Morgenstern, quelle que soit leur conception, est une longue pointe à enfoncer. L’arme est destinée à permettre à celui qui la tient d’infliger le maximum de dégâts par son mouvement. La tête lourde et pointue renforce sa capacité de façon significative. C’est une arme très populaire de par son efficacité et sa simplicité de production.

- Farit-hivago
L’épée longue des Elfes. Le Farit-hivago, ou « Épée de Chasse » en Langue Commune, est une arme qui comporte une lame longue, légèrement incurvée et à un seul tranchant. L’arme est principalement utilisée à une main, bien que la longueur de la poignée permette de poser une seconde main pour certaines manœuvres particulières. « L’Épée de Chasse » est couramment utilisée par les archers, les chasseurs, les rôdeurs mais c’est aussi l’arme préférée des combattantes Elfes. La lame fait 85 cm de long et se révèle être d’usage aisé à cheval. L’arme d’Arwen, Hadhafang, est un Farit-hivago.

- Fauchon (Falchion)
Le fauchon est une épée avec une lourde lame à un seul tranchant. Le dos de la lame est habituellement rectiligne, alors que le tranchant est courbé. La lame s’élargit également près de l’extrémité, ce qui lui donne une apparence de couperet et augmente les dégâts infligés. L’épée est lourde, ce qui contribue aussi à donner des coups tranchants redoutables.
- Faucille
La faucille est un outil de ferme qui consiste en une lame en forme de croissant montée sur une courte poignée. À l’origine, elle est utilisée au combat par les paysans ou les aventuriers qui n’ont pas d’arme et qui sont obligés de faire avec ce qu’ils peuvent trouver. La plupart des fermes ont des faucilles, qui servent à couper les mauvaises herbes, les herbages et le blé.
- Filet de gladiateur
Le filet est un outil qui a été utilisé comme arme depuis la période à laquelle les civilisations naissantes ont instauré les combats de gladiateurs dans les arènes. Cette version du filet est un filet circulaire qui fait entre 2,40 m et 3,60 m de diamètre avec des poids autour de sa circonférence et une corde de manipulation qui sert à guider le filet et à le lancer. Il est en général plié de telle manière qu’il se déploie en tournoyant lorsqu’il est lancé. Il est jeté d’une main, l’attaquant maintenant la corde de manipulation de l’autre main. Un lancé réussi avec cette arme signifie le plus souvent que la victime est prise dans le filet et qu’elle doit tenter de s’échapper.
- Fléau
Le fléau est un solide manche en bois attaché à un bâton en fer, à un bâton en bois avec des pointes, ou à une boule en fer hérissée de pointes. Entre le manche et ces instruments se trouve soit un lien articulé, soit un lien formé d’une chaîne. L’arme servait essentiellement d’outil à battre le grain. Que ce soit un fantassin ou un cavalier qui l’utilise, le principe du fléau reste le même. Le fléau de fantassin possède un manche qui mesure 1,20 m de long, alors que la version du fléau pour cavalier possède un manche de 60 cm.

- Fléchette
La fléchette est une petite arme de jet, facile à dissimuler qui est lancée plutôt que tirée d’un arc ou d’un autre engin lanceur. On sait que les fléchettes existent dans les tribus d’hommes primitifs. Les fléchettes sont habituellement de petites hampes en bois équipées d’une pointe en os ou en pierre. Dans les cultures modernes, les fléchettes ont des pointes en forme de feuille ou de flèche et des stabilisateurs à l’autre extrémité, un peu comme des flèches miniatures. Un grand nombre de cultures se servent de fléchettes pour le sport, la chasse et la guerre sur terre comme sur mer.
- Fouet
Le fouet est une lanière tressée longue et lourde, en général en cuir ou en cuir brut (en peau non tannée). Le cuir tressé est plus épais près de la poignée, il rétrécit jusqu’à devenir une corde fine à son extrémité. Certaines poignées sont des bâtons de bois attachés à la lanière, alors que d’autres font partie de la même pièce de cuir brut. La longueur du fouet varie entre 4,50 m et 7,50 m. Un fouet se porte enroulé et attaché à la ceinture de celui qui s’en sert. Le fouet peut servir aussi bien à la conduite de troupeaux d’animaux que d’instrument de punition. Un personnage peut tenter d’arracher une arme de la main d’un adversaire avec un fouet dans l’intention de désarmer.
- Fronde
Les frondes ont existé depuis les débuts de l’histoire rapportée. La fronde élémentaire consiste en une lanière en cuir ou en tissu avec une poche pour contenir le projectile. L’arme est tenue par les deux extrémités de la lanière et celui qui la manie la fait tournoyer autour de sa tête. Lorsque la vitesse nécessaire est atteinte, le projectile est lancé en relâchant l’une des extrémités de la lanière. La fronde est une arme bon marché et facile à faire. Le projectile de la fronde est soit une pierre lisse et arrondie, soit une bille de plomb. Alors que les pierres sont plus faciles à trouve. Le projectile d’une fronde peut produire de nombreuses contusions ou même briser les os d’un homme ou de sa monture. Contre une armure cependant, la fronde perd presque toute son efficacité.

- Gir-mahta†
L’épée à deux mains utilisée par les unités d’élite des armées elfiques. C’est aussi la lame à deux mains utilisée le plus couramment chez les Elfes. Cette redoutable épée à deux mains, aussi appelée « Epée de Bataille » en Langue Commune et « Dagnivago » en Sindarin, mesure au moins 1,40 mètre de long. La poignée à elle seule mesure près de 50 cm et impose une utilisation à deux mains. L’impressionnante lame de 90 cm de long, légèrement courbée, possède une extrémité renforcée, bien qu’elle soit majoritairement utilisée comme une arme tranchante. Cette arme n’est pas une arme courante, de celles que l’on croise dans un campement elfique, elle semble réservée aux temps de guerres et de batailles. Les armées de Noldor, de Sindar, celles du Lindon, du Beleriand, d’Imladris ou de la Lórien sont équipées de Gir-mahta.
- Gourdin (Massue)
La plupart des gourdins sont des bâtons robustes, en bois dur, étroits à la poignée qui s’élargissent à l’extrémité. Cette arme simple a été utilisée depuis que l’espèce humaine a commencé à se servir d’outils. N’importe qui peut trouver un bon bout de bois robuste et le brandir ; d’où le vaste usage du gourdin.

- Hache de batailles
Hache naine typique, la hache de batailles est une arme à deux lames, souvent avec une pointe acérée, maniée à deux mains. Les nains préfèrent ces armes, car le long manche compense quelque peu leur stature plutôt courte, surtout contre de grands adversaires humanoïdes. Dans un grand nombre de cultures naines, la hache de batailles est le symbole de puissance pour un nain. On les appelle aussi « Grandes Haches ». C’est une belle arme pour tailler les jambes d’un géant ou d’un troll, car elle permet de mettre tout son poids dans le balancement.

- Hache de guerre
Contrairement au modèle populaire, la version la plus courante de la hache de guerre est un robuste bâton d’environ 1,20 mètre avec une lame à un seul tranchant, en forme de trompette, montée à une extrémité. Malgré la longueur du manche, une hache de guerre est une arme à une main. La hache de guerre est aussi appelée hache large ou hache d’armes. La hache de guerre est l’arme du fantassin, donnant à ces soldats une plus longue portée et une chance de combattre des adversaires à cheval. Son long manche permet à celui qui la brandit de mettre une force considérable dans son mouvement.
- Hachette (Hache de jet)
La hachette ou hache de jet est aussi appelée hachereau. La lame de la hache possède une extrémité en acier tranchant, contrebalancée par une patte pointue. Le manche court possède une pointe à son extrémité et le bout peut avoir une pique à son sommet. Cette arme est souvent utilisée par les tribus barbares. On retrouve certaines hachettes sur les selles de chevaliers et de cavaliers qui respectent cette arme après avoir vu les barbares les brandir avec efficacité. La longueur maximale du manche de la hachette est d’environ 45 cm. Le dernier avantage de la hache de jet qui est la possibilité d’être lancée, a été éclipsé par la venue d’arcs performants. La hache de jet est une bonne arme de secours pour un aventurier.
- Harpon
Le harpon est une arme pour la chasse qui, si on y est contraint, peut servir à se défendre. Il a été développé pour chasser les mammifères marins et les grands poissons. Les premiers harpons étaient simplement des bâtons pointus. Plus tard, ils ont pris la forme de bâtons avec une pointe aiguisée en corne ou en os. Ils possédaient souvent des crochets taillés dans les pointes pour augmenter les dégâts et pour les maintenir en place dans la chair de la bête. Les pointes de harpon en métal se sont développées plus tard, la plupart possédant des extrémités pointues ou barbelées. Les harpons peuvent être utilisés à une ou deux mains. D’un autre côté, le harpon a une faible portée de jet et son potentiel de dégâts est moindre lorsqu’on s’en sert à une main, comme c’est le cas pour l’épée bâtarde.

- Hachoir Orque
Comme toutes les armes des Orques, les hachoirs sont primitifs et de piètre qualité. Les hachoirs orques sont des armes basiques : une simple lame large en métal ou en os à un seul tranchant, une poignée et voilà. Manipulés avec force, ils sont néanmoins dévastateurs en combat. Ils sont parfois ornementés de trophées divers pris sur le cadavre des ennemis : cheveux, dents, etc.
- Jō
Bâton utilisé par les maîtres en art martiaux des contrés de l’Extrême Harad. Ce bâton de taille moyenne est une arme traditionnelle en bois rouge ou jaune d’une longueur de 1,30 mètre et d’un diamètre de 2,5 centimètres environ. Le jō est conçu pour faire face à un adversaire armé d’un sabre. Il est également employé pour désarmer un adversaire. Le jō est réputé avoir été conçu par un maître escrimeur qui cherchait une arme suffisamment longue pour avoir un avantage d’allonge significatif sur le sabre, mais suffisamment court pour rester plus maniable que la lance (yari) ou le bō (bâton long).

- Kolran
Sorte de faucille à la lame courbe ajustée avec un angle certain dans un manche en bois, le style de combat approprié suggère l’utilisation courante de deux kolrans, un dans chaque main. Connu aussi sous le nom de Kukri ou de Kama par certains autres peuples. Arme Hobbit.
- Lance (Lance de joute)
Le terme de « lance » se rapportait à l’origine aux lances brandies à la fois par les fantassins et par la cavalerie. Il ne se rapporte finalement plus qu’aux lances de la cavalerie. Généralement, la lance est un long bâton en bois dur, habituellement du frêne, avec une pointe en fer de la forme d’une feuille de laurier ou de saule, avec des arêtes coupantes et une pointe acérée destinée à pénétrer les armures. Avec presque n’importe quelle variété d’épée, la lance est considérée comme la meilleure arme offensive pour les soldats à cheval. On peut trouver, suivant les cultures, des lances légères (3 m de long et d’un poids de 2,5 kg), des lances moyennes (3,60 m de long et d’un poids de 5 kg) et des lances lourdes (4,20 m de long et d’un poids de 7,5 kg). La capacité d’un cavalier à utiliser ces différentes lances dépend de son entraînement et du type de son cheval (léger, de guerre, ou lourd). Les lances de joute, utilisées dans les « joutes de paix », sont les lances les plus lourdes, pesant 10 kg et mesurant au moins 4 m en longueur.
- Lasso
Un lasso est une longueur de corde avec une boucle à une extrémité, retenue par un nœud coulant qui permet de resserrer la boucle. Le lanceur fait tournoyer le lasso et lance la boucle sur la cible visée. S’il touche, le lasso entoure la victime, la fait tomber, l’immobilise, l’étrangle, etc.

- Mahta-mac†
Le glaive elfique des troupes lourdes d’élite. Appelé « Arbre à Lame » en Langue Commune et « Vagineldo » en Sindarin, le Mahta-mac est l’arme redoutable des unités d’élite, elle est mortelle entre les mains d’un combattant entraîné. Montée sur une longue hampe pour mieux absorber les chocs propagés par les coups, la lame se termine en pointe pour améliorer balance et précision. Similaire à un glaive dans son design général, mais avec une lame plus longue, plus lourde et courbée. La lance de guerre des Eldar est moins une arme d’hast que son homologue humaine. Certaines troupes elfiques utiliseraient une arme comportant une lame à chaque bout de la hampe. La particularité du Mahta-mac est de permettre au combattant de porter aussi bien des coups d’estoc (pointe) que de taille (tranchant). Aeglos, la Lance de Guerre de Gil Galad, est un Mahta-mac.
- Main-Gauche
La main-gauche est une grande dague avec une garde recourbée. Comme la plupart des hommes d’épée se servent de leur main droite pour brandir une épée, cette dague est destinée à la main gauche, brandie comme arme défensive lorsqu’un combattant utilise la technique du combat à deux armes.
- Marteau à deux mains (Maul)
Version plus lourde et plus longue du marteau de guerre. S’utilise exclusivement à deux mains.

- Marteau de guerre (Épieu de guerre)
Le marteau de guerre doit probablement son origine aux outils utilisés dans les mines. Comme les armures sont devenues plus lourdes, la forme et la fonction du marteau de guerre ont été rapidement adaptées à un rôle spécifique. Ce rôle était de pénétrer les types d’armures lourdes, de la cotte de mailles à l’armure de plates complète. Le marteau de guerre consiste en général en une lourde patte perforante montée sur un manche. L’arme peut avoir soit une ou deux pattes, et le manche peut lui-même être pointu. Le terme d’épieu est impropre, il faut plutôt employer le terme de marteau ou de pic.

- Masse d’arme
La masse d’arme est une arme constituée d’une masse lourde accrochée au bout d’un manche en fer ou en bois plus ou moins long. Héritière du gourdin, ce fut l’une des premières armes utilisées par les hommes de la Terre du Milieu. La masse s’est raffinée au cours des âges. Bien que bénéficiant d’une allonge réduite, sa puissance de choc permet de briser les os, rendant les protections souples telles que les cottes de mailles inopérantes, enfonçant également les casques et pièces d’armures rigides. La masse d’arme est le plus souvent entièrement faite en acier, avec des rondelles qui protègent et qui renforcent la poignée. La conception de la tête varie ; certaines sont à pointes, d’autres ont des saillies et d’autres encore ont des protubérances pyramidales Le manche fait environ 45 cm de long et la masse d’arme s’utilise à une main, le plus souvent accompagnée d’un bouclier.

- Masse de cavalier
Les premières masses de cavalier étaient composées d’un manche en bois d’environ 40 cm de long, avec une lanière en cuir pour le poignet au bout du manche pour empêcher l’arme de tomber, et une tête métallique. Avec le temps, les cavaliers ont préféré avoir des masses entièrement métalliques. Ce type de masse est une arme à une main.
- Massue
voir à « Gourdin ».
- Matraque
La matraque est un petit sac en cuir rempli de sable, de plomb, de pièces ou d’autres matériaux lourds. Il est utilisé pour assommer une victime en silence en lui administrant un coup sur la tête ou derrière la nuque. De fait, la matraque n’a pas d’effet sur des cibles en armure.
- Pic de cavalier
Le pic de cavalier est une version allégée (environ 2 kg) de la masse de cavalier qui possède un manche plus court (environ 60 cm), ce qui permet de le brandir plus facilement à dos de cheval. Il est d’un usage répandu chez les chevaliers et les cavaliers lourds mercenaires, qui font face à des adversaires aux armures plutôt lourdes. Le pic de cavalier se manie à une seule main.

- Rapière
Comme un nouvel art de combat s’est développé en mettant l’accent sur l’estoc par la lame plutôt que sur la taille, une nouvelle arme devenait nécessaire. Cet art est l’escrime, et il nécessite l’usage d’une rapière. A la fin qu Troisième Age, les rapières sont en vogue parmi les nobles et les gentilshommes citadins de Minas Tirith ou de Dol Amroth. La rapière est une arme légère avec une lame pointue, rectiligne et à double tranchant. Elle est destinée à être une épée légère pour l’estoc. Le terme de rapière est souvent utilisé pour décrire une arme civile, qui s’oppose aux épées plus lourdes et plus mortelles des soldats et des mercenaires.
- Sabre
Le sabre est une épée avec une large lame incurvée à un seul tranchant et reliée à une garde à panier. La lame en est courte et pesante. Le sabre est apprécié par les équipages de pirates et on le trouve facilement dans les communautés portuaires, mais il est plutôt rare à l’intérieur des terres.
- Saï
Voir à « dague de parade ».
- Sarbacane
Les sarbacanes sont de longs tubes creux, faits en bois ou en métal, dont la longueur varie entre 1,20 m et 2,10 m. On s’en sert pour tirer des fléchettes, des aiguilles et des boulettes. Les aventuriers désespérés qui se retrouvent sans armes peuvent se débrouiller pour faire des sarbacanes à partir de la flore locale, tels que des roseaux, s’ils ont de la ressource.
- Stylet
Le stylet est une dague courte avec une lame robuste, triangulaire ou à quatre côtés qui se termine en une pointe acérée. Le stylet est conçu pour l’estoc, en particulier pour percer les armures, celles en cuir ou les cottes de mailles par exemple. La plupart des stylets sont entièrement en acier.

- Ti-kiri
Un couteau à la lame ondulée et à double tranchant (aussi appelé keris, kris ou kriss), destinée principalement aux attaques de pointe. Il s’agit d’une dague allongée avec une lame sinueuse, de texture rugueuse, aiguisée sur les deux tranchants. Cette lame en acier présente souvent des motifs décoratifs forgés. Certaines lames seraient fabriquées de plusieurs types d’acier, provenant parfois même de fragment de météorite.
- Trident
Un trident est un long bâton qui mesure entre 1,20 m et 2,40 m avec une fourche métallique à trois dents à une extrémité. Le trident est normalement un outil utilisé pour la pêche. C’est une arme à deux mains.

- Turya-raka†
Arme elfique de défense. Une cordelette extrêmement solide relie un anneau de métal à un couteau à deux lames en forme de fourche. Cette arme très exotique s’utilise à deux mains, bien que l’éventuelle attaque portée [Lames 1m (Petit)] soit celle du couteau. Plutôt utilisée chez les Elfes du Harad Profond, d’influence orientale, le turya-raka est une arme qui confère un bonus de +10 à toutes les manœuvres défensives en combat.
Les munitions
- Carreau
Les carreaux ou traits sont les munitions tirées par les arbalètes. Les carreaux ont la même forme que des flèches, mais les hampes sont plus courtes et plus épaisses. Les pointes des carreaux utilisées pour la guerre sont des pointes en fer de forme conique ou pyramidale.
- Flèche légère
Les flèches légères, comme leur nom l’indique, sont étudiées pour la distance. Ces flèches au poids peu élevé sont souvent utilisées pour la chasse. Généralement fabriquée à partir de bois de frêne ou de bouleau, une flèche légère mesure entre 75 cm et 1 m de long.
- Flèche lourde
Les flèches lourdes, connues également sous le nom de flèches de guerre, possèdent une portée inférieure à celle des flèches légères, mais causent plus de dommages. La pointe acérée de ces flèches est en acier, parfois spécifiquement profilée pour pénétrer les armures. Les flèches lourdes sont utilisées pour la guerre et ne peuvent être tirées qu’avec des arcs longs. Ces flèches mesurent entre 50 et 65 cm de long.
- Munition de sarbacane – Aiguille
Les aiguilles sont parfois utilisées pour injecter un poison, souvent un poison paralysant comme le curare. Les aiguilles font moins de dégâts que les autres projectiles de sarbacanes, mais ce n’est pas un inconvénient, puisque leur fonction est de transmettre du poison à la cible, pas d’infliger de dégâts.
- Munition de sarbacane – Boulette
La plupart des boulettes de sarbacane sont en argile durcie, et sont utilisées pour la chasse. Un solide coup de boulette peut assommer un petit oiseau.
- Munition de sarbacane – Fléchette
La fléchette de sarbacane est une petite flèche avec un tampon en coton ou en d’autres fibres de plante à la place de l’empennage. Cela accroît la pression du souffle de l’utilisateur. Les fibres forment un meilleur joint dans le tube, ce qui permet de rassembler plus de force à l’arrière. Une fléchette de sarbacane ne ressemble pas à une fléchette normale, et cette dernière ne peut pas être tirée d’une sarbacane.
- Pointe de flèche spéciale – Pointe à poinçons
Ils sont destinés exclusivement à la guerre, où leur fonction est de percer les côtes de mailles et les armures. Ces dernières résistant assez bien à la pénétration des pointes, étaient cependant transpercées à courte distance par des pointes lourdes à l’inertie importante. Ces différentes pointes n’étaient pas fixées sur le fût, mais simplement emmanchées en force. De la sorte, en retirant la flèche du corps, la pointe restait dans la blessure, augmentant la difficulté d’extraction et les risques de mortalité.
- Pointe de flèche spéciale – Pointe barbelée
Elles ont été utilisées dans presque toutes les guerres de la Terre du Milieu contre les piétons mal équipés, mais aussi pour la chasse au gros gibier. Grâce à leurs longs bords tranchants, elles occasionnaient de très larges blessures, leur masse permettant une pénétration profonde. Les barbes étant là pour rendre l’extraction de la flèche difficile et réservée à des spécialistes équipés d’instruments chirurgicaux très spécifiques. Les douilles de ces pointes étaient percées pour leur permettre d’être clouées sur le fût afin d’éviter de les perdre, leur difficulté de réalisation les rendaient coûteuses.
- Pointe de flèche spéciale – Pointe coupe-jarret
Sa lame en forme de hache en fait une pointe à trancher sans pénétration, elle était destinée à blesser douloureusement les chevaux, semant ainsi le désordre dans les rangs de la cavalerie.
- Pointe de flèche spéciale – Flèche incendiaire
Une flèche incendiaire est une flèche avec un tampon de chanvre trempé dans une substance bitumineuse (comme du goudron) placé juste derrière sa pointe. Le tampon est allumé avant que la flèche ne soit tirée. En plus de ses dégâts normaux, ces flèches infligent des dommages dus au feu supplémentaire. Selon le choix du MJ, les flèches enflammées peuvent mettre le feu aux matériaux combustibles qu’elles atteignent.
- Pointe de flèche spéciale – Pointe-lame
Elles sont destinées autant à la chasse qu’à la guerre où elles sont utilisées contre la piétaille mal protégée. Leur tranchant parfaitement affûté permet de provoquer des hémorragies importantes.
Les armures
Nota bene : Les explications techniques concernant les armures sont données dans le « Chapitre 12 – Le combat ».
Table – Armures
Armures | Prix | Poids | Temps de Fabrication |
---|---|---|---|
Tissu | 1 po | 2 kg | 12 heures |
Tissu épais / Fourrure | 2 po | 2 kg | 1 jour |
Cuir souple | 5 po | 10 kg | 8 jours |
Cuir rigide | 8 po | 15 kg | 10 jours |
Cuir clouté | 10 po | 15 kg | 15 jours |
Écailles métalliques / Jaseran | 20 po | 15 kg | 18 jours |
Brigandine | 25 po | 15 kg | 18 jours |
Écailles orque | 15 po | 15 kg | 10 jours |
Haubert de mailles | 50 po | 15 kg | 1 mois |
Cotte de mailles | 70 po | 25 kg | 2 mois |
Cotte de mailles orque | 45 po | 30 kg | 1 mois |
Cotte de mailles naine | 100 po | 30 kg | 2 mois |
Cotte de mailles elfique | 250 po | 18 kg | 4 mois |
Mailles et plates | 180 po | 35 kg | 3 mois |
Haubert orque | 100 po | 55 kg | 1 mois |
Plates / Plates de bataille | 300 po | 47 kg | 4 mois |
Plates naine | 500 po | 45 kg | 5 mois |
Plates flûtée elfique | 1 500 po | 30 kg | 6 mois |
Tissu (Type 1)
Une simple robe, une tunique, une veste. Correspond à un personnage sans armure.

Armure matelassée / Gambison (Type 2)

L’armure matelassée en tissu épais, appelée aussi gambison, est le type d’armure le plus simple fabriqué par l’homme. Elle consiste en deux ou plusieurs couches d’étoffes doublées d’ouate et cousues ensemble pour former le matelassage. Le gambison couvre généralement la poitrine et les épaules, mais certains recouvrent tout le corps.
On trouve le plus souvent le gambison chez les pauvres et les combattants les plus inexpérimentés. Sous aucun prétexte on ne verrait des forces armées se laisser surprendre en gambison. La nature encombrante et limitée de cette armure en fait le substitut médiocre d’une robuste tenue en cuir.
Les milices de village, les groupes de bandits néophytes, les bandes urbaines et les hordes de barbares primitifs sont les utilisateurs habituels du gambison. En bref, cela comprend tous ceux qui ne peuvent pas se procurer d’armure de cuir (c’est-à-dire les vrais démunis), les cultures qui ne connaissent pas la technique du tannage de la peau (c’est-à-dire les vrais primitifs), ou ceux qui n’ont pas d’autre choix dans les moments difficiles (c’est-à-dire les vrais désespérés).
Le gambison, qui n’a que peu de différence avec plusieurs épaisseurs de vêtements, a tendance à se salir et à s’user facilement. Bien que les tenues confectionnées de neuf soient vendues bon marché, l’armure matelassée doit être remplacée souvent, même si elle est bien entretenue. La sueur, la crasse, les poux, les puces et les autres insectes, tous y trouvent leur compte.
Armure de cuir souple (Type 3)

L’armure de cuir est résistante et plutôt raide, malgré son nom. En effet, après avoir été plongée dans de l’huile bouillante, des lanières de cuir sont étirées sur un modèle de poitrine d’homme (ou de femme) fabriqué en bois ou en pierre. La cuirasse et les défenses des épaules qui en résultent sont combinés à une tunique ou à une toge et, sous des climats plus froids, à des jambières en laine ou en cuir souple. On trouve aisément les matériaux (cuir et huile) dans tous les pays civilisés. Seule la technique pour le bouillissage et le modelage du cuir est nécessaire, et ce n’est pas un exploit difficile pour un tanneur.
Cette armure est à la fois bon marché et solide. Dans de rudes situations de combat, le cuir bouilli peut devoir être remplacé chaque semaine. Toutefois, l’armure est facilement nettoyée, elle n’est qu’à peine affectée par les intempéries, et elle résiste à tout sauf aux profondes entailles. Cela signifie qu’une bonne armure de cuir peut être portée tous les jours durant plusieurs mois sans qu’il soit nécessaire de la remplacer. Bon nombre de guerriers à la retraite et de miliciens des classes moyennes possèdent une armure de cuir entreposée quelque part, qu’ils ressortent pour la graisser au moins une fois par an.
Un autre avantage de l’armure de cuir, particulièrement prôné par ceux dont la conviction n’est pas des plus recommandable, est la facilité avec laquelle elle peut être rendue silencieuse. Alors que le cuir bouilli n’est habituellement pas bruyant, ses boucles et ses fermoirs ont tendance à cliqueter et à tinter. Contrairement à l’armure de métal, l’armure de cuir est aisément assourdie par les vêtements ce qui lui permet ainsi de faire peu de bruit pendant les mouvements habituels. Des couches de vêtements supplémentaires étouffent davantage les sons provoqués par le porteur d’armure alors qu’il se dissimule. Il y a plus de roublards qu’on ne peut en compter qui doivent leur vie à une armure de cuir assourdie. La liberté de mouvement, la protection générale adaptée, le peu de bruit, la grande disponibilité et le prix bas en font l’armure privilégiée de toute la population humaine.
Armure de cuir rigide / Cuirasse (Type 4)

Une variante de l’armure de cuir souple est l’armure de cuir rigide. Le nom généralement utilisé pour désigner l’armure de cuir rigide est la cuirasse. Pour les humains, il s’agit d’une armure composée de plusieurs épaisseurs de plaques de cuir normal collées les unes aux autres pour former un blindage lourd et épais. Cette armure ne subit pas les problèmes posés par l’odeur et la maladie des armures matelassées.
L’armure de cuir rigide est bien trop épaisse, trop lourde et trop raide pour être utilisée communément dans les cultures humaines avancées. Son poids est comparable à celui de la cotte de mailles, mais sa protection est inférieure. L’usage de l’armure de cuir rigide est cependant répandu parmi les peuplades barbares à travers les sombres forêts et les jungles embrumées du monde. Elle est alors le plus souvent constituée de la dépouille épaisse d’un très grand animal (d’un oliphant, par exemple) ou de plusieurs épaisseurs de cuir normal d’animaux courants comme la vache.
Seules quelques cultures humaines se servent couramment de l’armure de peau, notamment certaines tribus barbares, qui ont l’habitude de porter d’épaisses armures. Certains membres de ces tribus croient que l’armure de peau leur communique réellement la force et les pouvoirs de l’animal, et que les armures humaines, telles que les cottes de mailles et les armures de plates leurs volent en fait leurs instincts de combat naturels. Alors que l’on pourrait rejeter cette croyance comme étant une superstition née de l’ignorance, il existe des chamans dans les étendues nordiques qui racontent les légendes d’armures de peau renommées, qui ont obtenu les faveurs de l’esprit des animaux dont elles proviennent.
Armure de cuir clouté / Besantine (Type 5)

L’armure de cuir clouté, ou besantine, n’a que peu de points communs avec l’armure de cuir rigide. Alors que l’armure de cuir rigide est une carapace durcie, l’armure de cuir clouté est douce, souple et renforcée par des centaines de rivets en métal. Les rivets sont tellement proches les uns des autres qu’ils forment un revêtement flexible en métal dur qui détourne les attaques perçantes ou tranchantes. Le support de cuir souple n’est qu’un moyen de garder les rivets en place.
La besantine est appelée « la cotte de mailles du pauvre », de par ses composants métalliques et son prix peu élevé. Elle est souvent utilisée par la population, car, contrairement aux armures en mailles, celle en cuir clouté est relativement facile à confectionner.
Bien qu’un support de cuir souple soit le plus résistant et le plus confortable, n’importe quel vêtement robuste peut servir de support aux rivets. Les rivets eux-mêmes sont également faciles à trouver, puisque tout, des clous aux cailloux, a été substitué à un moment ou à un autre durant les périodes de détresse. En général, tant que le support est en bon état et que les rivets sont suffisamment durs pour supporter un coup oblique, l’armure ainsi composée devrait être considérée comme une besantine en ce qui concerne le poids et la protection.
L’armure de cuir clouté est l’armure préférée des pirates et autres marins. Elle offre une meilleure protection que l’armure de cuir normale, ce qui est un point décisif durant un combat naval au cours duquel un bouclier ne serait pas pratique (un bouclier est inutile lorsque l’on grimpe ou lorsque l’on se bat dans les gréements d’un navire).
La besantine a tendance à s’user plutôt rapidement. Non seulement le support souple s’use aussi rapidement qu’un vêtement épais, mais les clous de métal ne peuvent être fixés qu’en leur faisant traverser le cuir, ce qui affaiblit considérablement la solidité de l’ensemble du support. Il peut éventuellement arriver que les trous s’agrandissent et que les rivets tombent. L’armure de cuir clouté connaît aussi les mêmes problèmes dus à la sueur, à la crasse et aux insectes que l’armure matelassée.
Armure d’écailles métalliques / Jaseran (Type 6)

Autrement appelée jaseran, l’armure d’écailles simple des barbares et des orques est une cotte de cuir souple couverte de pièces de métal superposées comme les écailles d’un poisson. Elle est aussi lourde qu’une cotte de mailles, mais elle offre un peu moins de protection. Elle n’a pas d’avantages notables par rapport à une armure de peau ou une brigandine.
L’armure d’écailles est un ancien type d’armure. Certaines civilisations humaines, notamment celles des royaumes de l’est et du sud, n’ont pas poursuivi l’évolution de l’armure composée de grandes plaques, mais ont plutôt choisi d’utiliser de petites plaques. Lorsque le métal n’est pas forgé, mais qu’il est découpé dans des morceaux de minerais de métal malléable, c’est la technologie du jaseran et ses dérivés (armures feuilletée, brigandine et à bandes) qui prédomine. Il ne s’agit pas d’opposer les civilisations primitives à celles plus civilisées, mais plutôt de considérer deux approches du même problème. Lorsque les cultures occidentales insistent sur la protection, les cultures orientales cherchent à maximiser la flexibilité (et la ventilation sous les climats plus chauds).
Les écailles du jaseran sont petites, afin de rendre l’armure plus flexible et confortable lorsqu’on la porte. En effet, à cet égard, l’armure d’écailles dépasse de loin l’armure de plates ou l’armure à bandes. Quoi qu’il en soit, toutes ces écailles nécessitent plus d’entretien, puisque plus il y a d’éléments fixés au support d’une armure, et plus il y a de chances que certaines d’entre elles tombent. Le jaseran subit les mêmes problèmes de saleté, de crasse, de puces et d’odeur que connaissent les armures de cuir cloutée et matelassée.
Brigandine (Type 6)

Forme perfectionnée du jaseran et de la besantine, l’armure d’écailles métalliques, ou brigandine, est composée d’une couche de petites plaques de métal rivetées sur un support en cuir souple, en tissu épais ou en toile grossière. Une autre épaisseur de tissu est posée sur l’extérieur de la tenue, apportant une couche de protection plus légère que la cotte de mailles. Une configuration possible est d’insérer les plaques entre deux épaisseurs de cuir souple.
La brigandine est généralement la meilleure armure qu’un armurier de village ordinaire puisse fabriquer de manière satisfaisante. Pour obtenir une protection supérieure, il est nécessaire de faire appel à un maître-armurier professionnel.
La brigandine reste une armure plutôt légère de fabrication composite, souvent portée par les brigands et autres roublards. C’est essentiellement une variante de la besantine recouverte d’un vêtement. Le vêtement qui l’enveloppe sert à la fois à renforcer toute la structure et à rendre l’armure plus discrète à une certaine distance. La brigandine est plus silencieuse qu’une cotte de mailles, qu’une armure feuilletée ou à bandes, mais elle l’est moins qu’une besantine ou que le cuir souple. Elle est de fait une armure de choix chez un grand nombre de roublards, ainsi que chez les membres les moins recommandables de la société. Les rôdeurs tiennent souvent une armure d’écailles en réserve, en plus de leur armure normale, qui peut être en cuir clouté ou en simple cuir
Les pirates et les bandits estiment que l’armure d’écailles peut être fabriquée à partir de ce qu’ils ont sous la main, en allant des cordes aux sacs de toile, et des pièces de monnaie aux copeaux de cuivre. Une telle armure offre une protection décente contre la plupart des attaques tranchantes (le type d’attaque la plus couramment rencontrée dans ces professions).
Armure d’écailles orque (Type 6)
Armure d’écailles bricolée par les orques, composée d’une base en cuir sur laquelle sont accrochés de petits morceaux de métal de provenances diverses.
Haubert de mailles (Type 7)
Une simple tunique de mailles couvrant le torse, les bras et le haut des jambes. Voir la description de la Cotte de Mailles.
Cotte de mailles (Type 8)

La cotte de mailles est composée de maillons de métal imbriqués les uns dans les autres. On la porte toujours par-dessus une épaisseur de tissu matelassé ou de cuir souple, pour éviter les frottements et pour réduire l’impact des coups.
La cotte de mailles est l’armure moyenne ordinaire dans la Terre du Milieu. Il y a plusieurs endroits où elle est tellement courante que le prix d’une bonne tenue en cotte de mailles peut être nettement moins élevé que celui d’armures moins sophistiquées, comme le jaseran ou la brigandine. Cela rend la cotte de mailles d’autant plus attrayante.
La cotte de mailles est à peine plus lourde que l’armure de peau ou que la brigandine, mais elle est bien plus légère que n’importe quelle armure de plates. Ce qui est important pour le porteur d’armure en fait, c’est que le poids d’un ensemble en cotte de mailles ne repose pas uniformément sur une partie du corps. Plus exactement, presque tout le poids de la cotte repose sur les épaules, la faisant sembler plus lourde qu’elle ne l’est réellement.
En termes de jeu, cela signifie que même le guerrier le plus fort ne peut porter la cotte de mailles durant plus d’une journée sans que ses épaules ne commencent à fatiguer. Les guerriers expérimentés emportent habituellement une autre armure plus légère (souvent en cuir ou en cuir clouté) pour s’en servir durant les voyages ou la nuit lorsqu’ils ne sont pas de quart.
Comme l’armure en cotte de mailles n’est habituellement pas portée durant de longues périodes à la suite, le matelassage porté dessous ne connaît que rarement les problèmes des gambisons. La cotte en métal, toutefois, rouillera si elle n’est pas huilée et frottée avec une brosse métallique une fois par semaine. Si elle a été négligée pendant un mois, la cotte de mailles perd un niveau d’armure, puisqu’elle n’est plus aussi souple et que les maillons ont commencé à rouiller (naturellement, ceci ne s’applique qu’aux armures en fer, et non aux cottes de mailles fabriquées à base de métaux non-ferreux).
La cotte de mailles est certainement l’armure la plus valable pour des aventuriers qui ne peuvent se permettre d’armure plus lourde au moment de leur acquisition. Le prix d’une cotte de mailles équivaut à plusieurs années de gains pour la plupart des paysans, et elle est donc hors de portée pour la plupart des gens.
Cotte de mailles orque (Type 8)

Les orques n’ont pas la capacité ni la patience de tordre de fines boucles de métal, et ils fabriquent donc leurs armures de mailles avec de grands anneaux de métal plus ou moins réguliers.
Cette armure de mauvaise qualité offre une protection inférieure à une cotte de mailles classique bien qu’elle pèse un poids supérieur. Elle est le plus souvent portée par dessus un gambison de couleur et de fabrique indéterminée et elle subit tous les problèmes d’entretien de ces armures. Elle est parfois « agrémentée » de plaques de métal disparates. Peu de groupes humains, en dehors de certaines milices urbaines et quelques gangs de bandits, utilisent ce type de cotte de mailles de manière significative, lorsqu’elles sont trouvées sur des cadavres elles sont le plus souvent laissées à l’abandon.
Cotte de mailles naine (Type 8)

Les Nains ont inventé la cotte de mailles avant le Second Age, avant d’en apprendre la fabrication aux Noldor, qui la perfectionnèrent jusqu’à en faire un art. La maille naine est plus lourde de la cotte de mailles des humains, car ses anneaux sont doublés et portent parfois même des renforts de plates. Elle ne nécessite aucun entretien, ses anneaux ne rouillant pas. Elle n’est jamais fabriquée pour qui que ce soit d’autre qu’un Nain, et encore moins vendue.
Au cours des innombrables guerres avec les orques, il se peut que quelques cottes de mailles Naines aient été volées. Dans la plupart des cas, elles ont été découpées en pièces pour former des armures de plus grandes tailles, qui ont connu rapidement le même destin funeste que leurs porteurs.
Cotte de mailles elfique (Type 8)

Version plus fine de la cotte de mailles classique, tissée par les meilleurs artisans elfes, cette cotte de mailles semble faite de tissu plutôt que de métal tellement ses anneaux sont fins. Elle peut être portée quasiment sans aucune gêne et on peut même la dissimuler sous ses habits.
Souvent fabriquée à partir de métaux rares, le sommet de l’art de la forge elfique est bien sûr la cotte de mailles de mithril.
A une ou deux exceptions près, aucune de ces cottes de mailles ne fut fabriquée pour qui que ce soit d’autre qu’un Elfe, et encore moins vendue.
Armure de mailles et plates (Type 9)

L’armure de mailles et de plates est une combinaison alliant la cotte de mailles ou la brigandine à des plaques de métal qui recouvrent les zones vitales telles que la poitrine, l’abdomen et l’aine. Dans certaines régions, ces plates sont de simples bandes de métal, et donnent son nom à l’armure à bandes de qualité inférieure. La véritable armure de plates comprend de lourdes plaques d’acier rivetées à un support robuste fait de cotte et de cuir. Ces plaques de métal reposent sur une métallurgie supérieure et sur des techniques avancées de laminage qui permettent de produire un acier léger avec d’excellentes caractéristiques pour le combat.
La plaque la plus importante de l’armure est appelée plastron. Elle protège les zones vitales que sont la poitrine et l’abdomen des attaques. Habituellement, les épaules sont protégées par des défenses appelées épaulières. Des protections sur les bas des jambes, appelées grèves (ou jambières), et des gants en cotte et recouverts de métal, ou gantelets, sont aussi les accessoires courants d’une armure de plates complète. N’importe quel type de heaume est également souhaitable.
L’armure de mailles et de plates est le modèle le plus efficace d’armure lourde courante dans la Terre du Milieu. D’un coût inférieur à celui d’une armure de plates de bataille, elle fournit une protection maximale, et elle peut subir les mauvais traitements de plusieurs mois de combats exténuants. Elle est plus lourde que la cotte de mailles et, de par son ajustement sur mesure et ses bandes robustes, elle est plus confortable qu’aucune autre armure.
En ce qui concerne le coût, l’acquéreur d’une armure de plates devra prévoir une somme d’argent considérable, mais aucun porteur d’armure de plates ne doute longtemps de la valeur et de la sagesse de son achat.
Les chevaliers de Dol Amroth, les gardes royaux de Minas Tirith et certains capitaines mercenaires portent parfois des armures de mailles et de plates. L’armure de mailles et de plates est l’armure la plus lourde habituellement utilisée par les aventuriers, à la fois pour des raisons de fierté et pour les nécessités globales d’usage quotidien et d’efficacité.
Haubert orque (Type 9)

Cette armure est principalement portée par les Uruk-haï de Sauron ou de Saroumane à la fin du Troisième Age. Le plastron et les épaulettes sont grossièrement forgés et maintenus par des boucles de métal. Ils sont fixés sur une tunique de cotte de mailles le plus souvent volée ou récupérée sur le corps d’un ennemi. Signe distinctif d’un leader ou d’un chef, le haubert orque demeure une armure complexe à réaliser pour les orques et elle est donc restée assez rare.
Armure de plates / Plates de bataille / Harnois plain (Type 10)

L’armure de plates complète, ou harnois plain, ou encore armure de plates de bataille, est la meilleure armure qu’un guerrier puisse acquérir, à la fois pour l’apparence et pour la protection. Les plates imbriquées sont parfaitement ajustées et présentent un certain angle qui permet de dévier les flèches et les coups, et toute l’armure est soigneusement ornée de riches gravures et de détails estampés.
Les harnois plains sont aussi rares que les puissants objets magiques sur la Terre du Milieu. Les harnois plains magiques sont des artefacts que l’on garde comme des trésors et qui peuvent devenir des objets de quêtes glorieuses. A l’Ouest, seuls certains capitaines des Chevaliers de Dol Amroth et quelques chevaliers d’élite protégeant le Roi du Gondor les portent. Il semble qu’à l’Est, les seigneurs de combat préfèrent les plates flûtées.
La grande protection de l’armure de plates de bataille n’est accessible qu’en y mettant le prix. Alors que le harnois plain est bien porté lorsqu’il est ajusté correctement, il est impossible à revêtir ou à ôter sans assistance. C’est là qu’entre en scène le servant. Pour la plupart des chevaliers, le servant est un vassal ou un écuyer qui veille au moindre besoin du chevalier. Il aiguise l’épée de son maître et étrille son cheval. Un grand chevalier choisit son servant avec soin, car il sait que sa vie peut dépendre de cette décision. Un chevalier assisté par son servant a besoin de plusieurs dizaines de minutes pour revêtir son armure.
Armure de plates naine (Type 10)

L’armure de plates en fer forgé faite par les nains exclusivement pour leurs propres chefs de guerre est à la fois lourde et peu attrayante selon les normes des humains et des elfes. Quoiqu’il en soit, les nains ont traditionnellement accordé moins d’importance à l’apparence qu’à la défense personnelle.
L’armure de plates naine de haute qualité pèse 50% de plus que les armures équivalentes, pesant en fait à peu de chose près le même poids qu’une armure de plates de taille humaine.
Les nains ne font pas d’armure de plates de nain pour les non-nains. Non seulement il est considéré comme n’étant pas pratique de passer du temps à fabriquer une armure qu’aucun nain ne pourra jamais espérer porter, mais les nains admettront qu’ils n’ont aucun talent à travailler avec les particularités du corps humain. Les nains ont tendance à ignorer les choses telles que des jointures flexibles, puisque leur étendue de mouvements est déjà réduite par nature. Un ancien adage d’un combattant nain disait à peu près ceci « Si elle ne va pas, plie-la. Si elle ne va toujours pas, casse-la ! » Conformément à cette idée, un autre adage nain populaire est « Ne laisse jamais ton armure faire obstacle à un bon combat. »
Armure de plates flûtée elfique (Type 10)

Les armuriers Noldor comptèrent parmi les plus grands artisans de la Terre du Milieu. Ayant suivi en Valinor les enseignements des servants du Vala Aûle, ils étaient réputés pour leur connaissance incroyable dans l’art de la métallurgie. Les forgerons Noldor produisirent ce qu’il est bon d’appeler les armures les plus légères et les plus résistantes de la Terre du Milieu. Seuls les Nains des Premiers Ages fabriquèrent des hauberts égalant ceux des maîtres elfes en termes de protection, alors que même les plus extraordinaires réalisations des artisans des fameuses Forges Royales Númenóréennes ne pouvaient rivaliser avec les armures de plates flûtée des Elfes. Au Troisième Age, quelques-unes de ces armures peuvent encore être trouvées à Imladris (Fondcombe) ou à Mithlond, aux Havres Gris. Il est probable que certains seigneurs Elfes de la Lórien en possèdent aussi quelques exemplaires dans leur sanctuaire.

Ces armures sont à la fois fines et résistantes, leurs formes très particulières demandant un art de la forge extrêmement difficile à maîtriser. Certaines d’entre elles possèdent des plaques de métal évoquant la forme des plumes d’oiseau, alors que d’autres donnent l’impression d’être faites de feuilles d’arbres en métal brillant ; d’autres encore ressemblent à d’étincelantes écailles poisson. Les ajustements des articulations sont si fins qu’il fallait plusieurs semaines pour ajuster une telle armure de plates à son nouveau propriétaire, et ce travail d’orfèvre ne pouvait être accompli que par un grand maître forgeron.
Les boucliers
Table – Boucliers
Type de bouclier | Prix | Poids | Temps de Fabrication |
---|---|---|---|
Targe | 2 po | 2 kg | 2 jours |
Rondache | 5 po | 5 kg | 3 jours |
Bouclier Rond | 7 po | 7,5 kg | 5 jours |
Ecu | 10 po | 10 kg | 5 jours |
Pavois | 15 po | 15 kg | 7 jours |

Targe
Taille : 30 cm de diamètre.
C’est un tout petit bouclier de métal, le plus souvent rond, qui s’accroche sur l’avant-bras. Il peut être porté sans inconvénient par des archers et des arbalétriers.
Rondache
Taille : 40 à 50 cm de diamètre.
Ce petit bouclier de métal se porte sur l’avant-bras, tenu avec la main. Sa légèreté permet à l’utilisateur de tenir d’autres objets dans la même main, mais pas d’utiliser une arme.
Bouclier rond
Taille : 60 à 70 cm de diamètre.
Ce bouclier de métal ou de bois renforcé se distingue de l’écu par sa forme ronde. Son poids empêche l’utilisation de la main qui le porte pour d’autres usages.
Ecu
Taille : 70 cm de haut et 45 cm de large.
Ce bouclier de métal moyen se porte de la même manière que le bouclier rond. Son poids empêche l’utilisation de la main qui le porte pour d’autres usages.
Pavois
Taille : 1 m de haut et 70 cm de large.
Ce bouclier de bois renforcé est massif, offrant une protection qui s’étend pratiquement du menton aux orteils. Il doit être fermement arrimé à l’avant-bras et la main doit le tenir à tout moment car il est extrêmement lourd.
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