Les Cultures

Les joueurs doivent choi­sir la Culture qui convient le mieux à l’histoire de leur per­son­nage. Bien que chaque race pos­sède dans sa des­crip­tion l’indication de cer­taines Cultures pré­fé­rées, le joueur peut choi­sir de venir d’une autre Culture, sauf oppo­si­tion du MJ. On ne peut sélec­tion­ner sa Culture que lors de la créa­tion du per­son­nage et cela ne peut ensuite être modi­fié. La Culture choi­sie déter­mine les rangs d’adolescence du per­son­nage, son atti­tude géné­rale, ses moti­va­tions habi­tuelles et sa pers­pec­tive de la vie.

Cette sec­tion décrit cha­cune des Cultures dis­po­nibles, ainsi que les rangs d’adolescence gagnés lorsque l’on choi­sit de deve­nir membre de cette com­mu­nauté.

Notez sur votre feuille de per­son­nage la Culture choi­sie, ainsi que les détails asso­ciés et les rangs d’adolescence obte­nus (voir plus bas).

Cavernes Profondes

La Culture des Cavernes Pro­fondes est fer­me­ment atta­chée aux idéaux d’une éthique inébran­lable et d’un stoï­cisme qui est pré­sent dans tous les aspects de leurs vies. Les idéaux de la Culture des cavernes pro­fondes insistent sur un tra­vail infa­ti­gable et une célé­bra­tion sin­cère quand la jour­née est finie. Cette Culture accorde aussi une grande valeur à tout type de fabri­ca­tion arti­sa­nale, que ce soit le tra­vail du métal ou des gemmes, ou même la sculp­ture du bois. Chaque membre de cette Culture est com­pé­tent dans une ou plu­sieurs fabri­ca­tions arti­sa­nales, et les indi­vi­dus les plus capables le sont dans de nom­breux arti­sa­nats.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : ce type de société pré­fère construire ses com­mu­nau­tés sous terre, nichées dans de rudes col­lines ou sous des mon­tagnes. La plu­part des com­mu­nau­tés se trouvent près de dépôts sub­stan­tiels de métaux pré­cieux ou de gemmes.

Habits et déco­ra­tion : les habits solides, frustres et colo­rés dans des tons sombres de teintes terre sont la norme. Les mâles barbus ont ten­dance à tres­ser leur barbe et à la déco­rer de perles colo­rées. La posi­tion sociale d’un indi­vidu peut être déter­mi­née par les orne­ments de sa barbe.

Atti­tude : les indi­vi­dus de la Culture des Cavernes Pro­fondes sont le plus sou­vent fon­da­men­ta­le­ment méfiants des étran­gers, et ils sont lents à se faire des amis. Une fois qu’ils se sont liés d’amitié, tou­te­fois, les com­mu­nau­tés des cavernes pro­fondes trai­te­ront les nou­veaux arri­vés comme des membres de leur famille.

Grottes

La Culture des habi­tants des Grottes est ponc­tuée par l’insatiable curio­sité, la créa­ti­vité et le sens de l’humour de ses habi­tants eux-mêmes. Ils ont pré­féré fonder leurs com­mu­nau­tés sous terre, les accès sont cachés par d’importants camou­flages. Il est presque impos­sible de repé­rer l’entrée d’une de leurs grottes à moins de savoir exac­te­ment ce que l’on est en train de cher­cher. Cette Culture confère une valeur égale à la recherche et l’étude de la magie qu’à l’ingéniosité et à l’humour. Ils savourent par­ti­cu­liè­re­ment la magie de la vie et sont tota­le­ment per­plexes lorsqu’ils ren­contrent des membres de Cultures pour les­quelles ce n’est pas le cas.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : ces com­mu­nau­tés pré­fèrent s’établir dans des cavernes peu pro­fondes situées sous des col­lines acci­den­tées ou sous d’autres ter­rains rugueux, car elles four­nissent à la fois une pro­tec­tion natu­relle, mais aussi d’innombrables oppor­tu­ni­tés d’exercer leur talent à faire des blagues aux infor­tu­nés pas­sants.

Habits et déco­ra­tion : les gens de cette Culture adorent s’habiller de manière voyante, recou­verts des pieds à la tête de cou­leurs vives et de motifs contras­tés. Consi­déré comme juste une autre farce, ils prennent plai­sir à voir com­ment les autres font des gri­maces en voyant ces cou­leurs criardes. Ils portent en géné­ral peu de bijoux, mais ceux qu’ils choi­sissent de porter sont le plus sou­vent de nature magique.

Atti­tude : Les membres de cette Culture sont joviaux, pos­sèdent un pro­fond amour de la vie et une ado­ra­tion pour les blagues de toute sorte, ce qui est un trait que les autres races trouvent ter­ri­ble­ment ennuyant. Leurs mau­vais tours ont rare­ment pour but de faire du mal. Une per­sonne de cette Culture pro­tes­tera immé­dia­te­ment si elle est res­sen­tie soit comme un oppor­tun, soit comme un ami.

Sylvestre

La Culture Syl­vestre révère par dessus tout la nature et la beauté. Les com­mu­nau­tés de ce type s’efforcent de rendre leurs intru­sions dans le monde de la nature aussi dis­crètes que pos­sible.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : les com­mu­nau­tés syl­vestres sont géné­ra­le­ment construites soit à l’ombre du feuillage d’une forêt, soit per­chées dans les hautes branches des arbres les plus grands. Ces vil­lages sont construits pour tirer avan­tage des res­sources exis­tantes et pour com­plê­ter la beauté natu­relle de leur envi­ron­ne­ment.

Habits et déco­ra­tion : les membres de la Culture Syl­vestre s’habillent de tissus déli­cats qui se fondent avec les teintes de la forêt elle-même, afin de mieux encore s’intégrer à leur envi­ron­ne­ment. Ceux qui portent des bijoux le font avec modé­ra­tion.

Atti­tude : les Cultures Syl­vestres sont le plus sou­vent déta­chées et éloi­gnées des affaires des autres. À la place, elles pré­fèrent s’occuper de la forêt, pro­té­gées des soucis du monde à l’extérieur.

Sous-Collines

La Culture des Sous-Col­lines favo­rise une vie déten­due et pas­to­rale pleine de fer­mage et de jar­di­nage. Ses com­mu­nau­tés se trouvent sou­vent nichées sur les pentes de col­lines basses, avec un pay­sage des­siné par de petits jar­dins et de grandes fermes.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : les com­mu­nau­tés Sous-Col­lines se trouvent en géné­ral dans un pay­sage de col­lines basses, dans lequel chaque famille se retrouve au sein d’une ferme et de ses dépen­dances. Pré­fé­rant la pro­tec­tion et la sécu­rité que l’on trouve près des Cultures plus impor­tantes, la plu­part des com­mu­nau­tés Sous-Col­lines se trouvent aux limites de zones plus urbaines.

Habits et déco­ra­tion : Les gens des Sous-Col­lines pré­fèrent porter des vête­ments solides aux teintes vertes et mar­rons, réser­vant les habits aux teintes plus colo­rées pour les célé­bra­tions et autres occa­sions fes­tives.

Atti­tude : la per­son­na­lité des membres de la Culture Sous-Col­lines est un mélange éton­nant de curio­sité et de conten­te­ment. Bien que géné­ra­le­ment satis­faits par le statu quo, ils sont inexo­ra­ble­ment atti­rés par les puzzles et les énigmes, un trait de per­son­na­lité pré­sent dès le plus jeune âge.

Nomade

La Culture nomade couvre de nom­breuse pos­si­bi­li­tés. Comme cer­tains bohé­miens insou­ciants, ils se déplacent de ville en ville, ne res­tant que le temps de gagner quelques sous avant de repar­tir. Comme les tribus qui par­courent les plaines, ils mènent des trou­peaux d’animaux, chas­sant pour se nour­rir. Comme des gens du désert, ils glissent d’oasis en oasis, ne séjour­nant que le temps néces­saire à refaire les pro­vi­sions dont ils auront besoin pour atteindre la pro­chaine étape de leur voyage sans fin. Ou bien, peut être sont-ils des réfu­giés d’un pays étran­ger, en recherche d’un nou­veau sol qu’ils pour­ront appe­ler leur maison, espé­rant trou­ver au moins aussi bien que ce qu’ils ont été forcés d’abandonner.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : les Cultures nomades ne res­tent jamais assez long­temps à un endroit pour avoir de vrais sites pré­fé­rés.

Habits et déco­ra­tion : les habits des nomades varient gran­de­ment en terme de cou­leurs, de poids, et de type de tissu. Les nomades s’habillent le plus sou­vent en fonc­tion du climat et des res­sources dis­po­nibles dans la région dans laquelle ils se trouvent. Par exemple, des tribus nomades chas­sant le cerf dans la steppe ont de bonnes chances d’être habillés de peaux de cuir léger des pieds à la tête, des peaux pro­ve­nant de leurs chasses fruc­tueuses.

Atti­tude : la per­son­na­lité de nomades peut de l’insouciance des bohé­miens à l’esprit de conquête des mon­gols. Leur dis­po­si­tion est le plus sou­vent liée à la plus ou moins grande dureté des condi­tions de vie dans leur envi­ron­ne­ment. Pra­ti­que­ment toutes les idéo­lo­gies nomades se foca­lisent jusqu’à un cer­tain point sur l’individu, tout en met­tant en avant les impé­rieux besoins de res­pon­sa­bi­li­tés deman­dés au groupe.

Rurale

Les com­mu­nau­tés rurales sont pleines de fer­miers, d’éleveurs, de bûche­rons et autres. Pas­sant la majo­rité de leur temps à apprendre et à amé­lio­rer leur arti­sa­nat et leur capa­cité de vente, ces gens vivent loin du tour­billon d’activité de la vie cita­dine. Iro­ni­que­ment, ce sont leurs com­pé­tences qui four­nissent sou­vent les biens et les ser­vices dont les villes ont besoin pour pros­pé­rer et sur­vivre.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : les com­mu­nau­tés rurales se trouvent à quelques jours de voyage d’une ville, voire par­fois à quelques heures de marche.

Habits et déco­ra­tion : les indi­vi­dus appar­te­nant à cette Culture pré­fèrent les habits rugueux de tons verts et mar­rons capables de se pati­ner sous le mau­vais temps et le tra­vail labo­rieux et pénible du quo­ti­dien.

Atti­tude : ceux qui vivent au sein d’une Culture rurale sont sou­vent de bonne nature et aimables envers leurs amis, bien qu’ils res­tent le plus sou­vent sur la défen­sive en pré­sence d’étrangers.

Citadine

La vie à l’intérieur des murs d’une cité est bien dif­fé­rente de celle que l’on peut vivre à d’autres endroits. Riche de tout un tas d’expériences et d’excitations que l’on ne peut retrou­ver dans aucune autre Culture, passer chaque jour­née et sur­vivre à chaque nuit peut déjà être une véri­table aven­ture.

Loca­li­sa­tions pré­fé­rées : les Cultures cita­dines sont sou­vent loca­li­sées près de voies navi­gables majeures ou de rivages accueillant, faci­li­tant le com­merce. Ces com­mu­nau­tés bour­geonnent aussi près de lieux de pro­duc­tion de res­sources natu­relles.

Habits et déco­ra­tion : l’habillement cita­din va de per­sonnes de basse extrac­tion drapés de haillons jusqu’à des nobles habillés de beaux atours extra­va­gants.

Atti­tude : aussi variées que les habits, presque toutes les dis­po­si­tions ou les moti­va­tions peuvent être trou­vés parmi les citoyens d’un centre urbain.

Noldo

Voir des­crip­tion de la race des Elfes Noldor.

Sinda

Voir des­crip­tion de la race des Elfes Sindar.

Sylvain

Voir des­crip­tion de la race des Elfes Syl­vains.

Hobbit

Décrits par la Culture Sous-Col­line.

Naine

Décrits par la Culture Cavernes Pro­fondes.

Rangs d’Adolescence

La Table – Rangs d’Adolescence liste toutes les com­pé­tences obte­nues durant la jeu­nesse d’un per­son­nage élevé dans une cer­taine Culture. Notez le nombre de rangs acquis dans la colonne appro­priée de la sec­tion « Com­pé­tences » de votre feuille per­son­nage. Ces rangs sont comp­ta­bi­li­sés pour cal­cu­ler la limite de nombre de rangs par niveau.

Table – Rangs d’Adolescence

Nol = Elfe Noldo · Sin = Elfe Sinda · Syl = Elfe Syl­vain · Hob = Hobbit · Nai = Naine · Cav = Cavernes Pro­fondes · Gro = Grottes · Syl = Syl­vestre · Col = Sous-Col­lines · Nom = Nomade · Rur = Rurale · Cit = Cita­dine

* Choi­sis­sez un arti­sa­nat.

† (Région de nais­sance).

** Choi­sis­sez un groupe d’armes de jet.

*** Choi­sis­sez un groupe d’armes de mêlée.

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