Hobbits

Les Hobbits © Léo pour la Cour d’Obéron

Les ori­gines des Hob­bits sont obs­cures. Il semble qu’ils soient appa­rus dans les terres orien­tales au Pre­mier Âge (à la même époque que les humains), mais qu’on ne reporte leur his­toire que depuis le Troi­sième Âge et leur « appa­ri­tion » sur les rives de l’Anduin. On dit qu’ils sont appa­ren­tés aux humains. 

Leurs habi­tudes sont uniques : ils creusent des trous dans les­quels ils vivent, d’où leur nom de Kuduk (alté­ra­tion de l’ancien hob­bi­tique du Rho­va­nion : « Kud­du­kan » qui signi­fie « Habi­tants des Trous »).

Les Hobbits de la Comté

La Comté (le Shire) fut fondée en l’an 1601 du Troi­sième Âge, quand le roi Arge­leb concéda aux Hob­bits les terres au-delà du Bran­de­vin, avec pour seule obli­ga­tion notoire d’entretenir les routes, les Forts éta­blis au Pays de Dun les rejoi­gnirent rapi­de­ment. Ils souf­frirent beau­coup de la Grande Peste, mais après cela et la fin de la guerre dans le nord, ils s’organisèrent et furent pros­pères pen­dant long­temps.

En 2340, la Marche de l’Est, le Pays de Bouc (« Buck­land ») est ajouté à la Comté. En 2747, c’est la bataille des Champs Verts, un des évé­ne­ments his­to­riques les plus impor­tants pour les Hob­bits, quand Ban­do­bras Took met en déroute une horde d’Orques du Mont Gram dans le quar­tier du Nord, et tue leur chef, Gol­fim­bul. En 2758–59, pen­dant le Rude Hiver, le magi­cien Gan­dalf aida les gens de la Comté à sur­vivre.

À la fin de la Guerre de l’Anneau, Sarou­mane, « Shar­coux », prit le contrôle de la Comté, grâce à ses agents, pour en faire son ter­ri­toire qu’il admi­nis­tre­rait selon ses vœux. Frodon et ses com­pa­gnons mirent ses plans en échec, et il y eut bataille contre les ban­dits à sa solde. Le magi­cien fut tué par son ser­vi­teur Grima. 

Après cela, durant le Qua­trième Âge, la Comté pros­péra, et fleu­rit, notam­ment grâce aux graines don­nées par Gala­driel à Sam, qui fut plu­sieurs fois Maire. Elle fut placée sous la pro­tec­tion du Sceptre du Nord, avec inter­dic­tion pour les humains d’y entrer, et elle s’agrandit.

Les Hob­bits de la Comté sont les plus repré­sen­ta­tifs de cette race. Ils sont facé­tieux, casa­niers, aiment manger et fes­toyer, mais sont méfiants vis-à-vis du monde exté­rieur et des étran­gers.

L’Organisation de la Comté

La Comté est divi­sée en quatre Quar­tiers, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest (en 2340 fut ajouté la Marche de l’Est, le Pays de Bouc, et en 31 du Qua­trième Âge furent ajouté les marches de l’Ouest entre les Hauts Recu­lés et l’Emyn Beraid). 

Il n’y a pas vrai­ment de gou­ver­ne­ment dans la Comté, les familles gérant leurs affaires elles-mêmes, et les seules fonc­tions offi­cielles pou­vant être celles du Maire de Grand’Cave, qui cumule les fonc­tions de Maître des Postes et de Pre­mier Shir­riff, et qui pré­side aux ban­quets, et celle de Thain. 

Le Thain est le maître de l’Assemblée de la Comté et capi­taine du ras­sem­ble­ment de la hob­bit­te­rie sous les armes (ce qui est très rare), la fonc­tion de Tha­ne­rie étant sur­tout donc une marque d’honneur et d’estime. Les familles, les clans, jouent aussi un grand rôle dans l’organisation de la Comté, les plus impor­tantes étant celles des Took, à qui étaient révo­lue la Tha­ne­rie, et qui vivent le plus sou­vent dans le sud de la Comté, et le Pays de la Col­line Verte, où est leur demeure, et les Bran­dy­buc (Bran­de­bouc). Le Took est le chef du clan Took (et le Thain).

Les Hob­bits de la Comté dis­posent de leur calen­drier propre, la data­tion de la Comté, qui est issu du Comput du Roi.

Les Shir­riffs sont ceux qui exercent chez les Hob­bits une fonc­tion qui peut se rap­pro­cher de celle de poli­cier, bien que leur but soit plutôt de battre les sen­tiers et de s’occuper des éga­re­ments des ani­maux. On les dis­tingue par la plume qu’ils portent à leur cha­peau. Ils ne sont que 3 par quar­tier, mais un autre corps beau­coup plus nom­breux est affecté à « battre les limites du pays » pour en sur­veiller les fron­tières.

Les Hob­bits obtiennent leur majo­rité à 33 ans.

Les Hobbits de Bree

Les Hob­bits s’établirent à Bree à partir de 1300, dans ce vil­lage très ancien. Ils sont véri­ta­ble­ment le pre­mier peu­ple­ment hobbit en Eria­dor, et ils s’en vantent sou­vent, sur­tout par rap­port à ceux de la Comté, qui par­tirent de Bree conduits par Marcho et Blanco un peu plus de 300 ans plus tard. Là, ils coha­bitent har­mo­nieu­se­ment avec les Hommes qui y vivent, seule entente de ce type dans toutes les Terres du Milieu, s’appelant res­pec­ti­ve­ment Grandes Gens et Petites Per­sonnes.

La plu­part des Hob­bits de la région de Bree vivent dans le vil­lage de Stad­del, sur l’autre ver­sant de la col­line de Bree, mais cer­tains habitent à Bree même, sur les hau­teurs, au-dessus des mai­sons des hommes. Cer­tains Hob­bits de Bree vont occa­sion­nel­le­ment jusqu’au Pays de Bouc, et réci­pro­que­ment, bien que ce soit rare (sur­tout à la fin du Troi­sième Âge) et qu’ils n’aillent guère plus loin, n’aimant pas trop s’éloigner de leurs demeures. Il sem­ble­rait qu’il y ait beau­coup de sang de Bree dans la lignée des Bran­de­bouc. Dans le quar­tier de l’Est de la Comté, « aussi étrange que des nou­velles de Bree » était une expres­sion cou­rante.

Même s’ils se res­semblent beau­coup et sont tout aussi pros­pères et dis­tin­gués, les Hob­bits de Bree consi­dèrent ceux de la Comté comme des frustes, mais c’est réci­proque. Ils clament être à l’origine de toutes les tra­di­tions des Hob­bits, notam­ment celle de l’herbe à pipe. Cer­tains des Hob­bits de Bree ont des noms bota­niques, comme beau­coup d’hommes de Bree (les Lar­moises semblent très nom­breux), mais beau­coup ont des noms sem­blables à ceux de la Comté.

Les Hobbits du Pays de Bouc

Le Pays de Bouc (« Buck­land »), ou Marche de l’Est, au-delà du Baran­duin, fait un peu office de colo­nie de la Comté dans l’est, fondée en 2340 du Tiers Âge. Le point le plus impor­tant en est Cha­teau­bouc, près de Cha­teau-Brande, construit par Goren­had Vieil­bouc (« Old­buck »), plus tard deve­nus les Bran­de­bouc (« Bran­dy­buck ») : tout le Pays de Bouc ainsi que les gens du Maresque recon­naissent l’autorité du « Maître du Châ­teau ».

Les Hob­bits du Pays de Bouc ne dif­fèrent guère de ceux du reste de la Comté, même s’ils sont consi­déré comme des ori­gi­naux, presque des étran­gers, et qu’ils consi­dèrent les Hob­bits plus occi­den­taux comme bizarres. Ce sont sur­tout des Forts, qui portent sou­vent la barbe, et des Pâles.

Juste à l’est du Pays de Bouc se trouve la Vieille Forêt, étrange et de sinistre répu­ta­tion, hos­tile aux êtres vivants, mais cer­tains du Pays de Bouc s’y rendent par­fois, et ils sont donc sou­vent plus robustes et plus « aven­tu­reux » que ceux du reste de la Comté ; à la tombée de la nuit, ils ferment leurs portes à clé. Ce sont les seuls Hob­bits à aimer les rivières, et à nager ou à faire du bateau.

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