4·2 Les Éothéod


Les Éothéod des val­lées de l’Anduin forment un lien entre les Éothraim du Rho­va­nion et les Rohir­rim du Rohan. Réfu­giés adap­tés à un nou­veau pays, leur culture est celle d’une société en tran­si­tion. Ce qui suit est un aperçu de leur per­son­na­lité :

Origine raciale

Les Éothéod sont les des­cen­dants directs des Éothraim, avec des mélanges d’autres races des Hommes du Nord, prin­ci­pa­le­ment des Urbains de la Trouée Orien­tale de Grand’Peur. Les Gramuz, une sous-culture agri­cole d’Hommes du Nord, sont aussi un petit élé­ment des peuples qui devinrent les Éothéod. Ces peuples devinrent des réfu­giés après l’invasion du Rho­va­nion par les Cha­rio­tiers. En raison de leurs ori­gines ances­trales com­munes, et de la rela­tive proxi­mité de leurs com­mu­nau­tés, il y eut aussi des traces de deux autres groupes d’Hommes du Nord, les Hommes des Bois et les Beor­nides, dans la civi­li­sa­tion des Éothéod.

Pays

Entre 3A 1856 et 1899, les Éothéod se ras­semblent dans la partie Centre-Ouest de la vallée de l’Anduin. Entre 1899 et 1977, ils résident dans une Marche entre les Champs de Flambes et le Car- rock. De là, les Sei­gneurs-Cava­liers émigrent vers les val­lées supé­rieures de l’Anduin, où ils vivent de 3A 1977 à 2510. Cette région devient leur pays. Il est bordé par l’Anduin à l’Est, les Monts Bru­meux à l’Ouest, les Mon­tagnes Grises au Nord et par la rivière Sirros au Sud.

Les val­lées de l’Anduin

Écosystème

Ces val­lées et contre­forts, fer­tiles et bien irri­gués, leur offrent de bons pâtu­rages d’été. De nom­breux tor­rents et lacs leur apportent plu­sieurs espèces de pois­sons, avec une pré­do­mi­nance de truites et de sau­mons. Des maré­cages, qui leur apportent du com­bus­tible sous la forme de tourbe, sont assez cou­rants. Des forêts de bois dur couvrent les hau­teurs des col­lines et les pentes basses des mon­tagnes, abri­tant une grande quan­tité de gibier. Le climat esti­val est frais mais plai­sant alors que l’hiver est froid mais vivable.

Structure politique

Les Éothéod sont diri­gés par un Sei­gneur (Althegn) qui agit en coor­di­na­tion avec un Conseil des Thegns (les Chefs) et des conseillers. L’Althing, une réunion publique durant laquelle toute per­sonne libre peut parler, est convo­quée tous les ans au cours du Fes­ti­val du Milieu de l’Été. Pour les pro­blèmes locaux, les chefs des tribus et des clans rendent la jus­tice et tranchent lors des petites dis­putes.

Implantations

Les villes et vil­lages for­ti­fiés sont la norme. Ils sont inva­ria­ble­ment construits au sommet d’une col­line et entou­rés d’un mur en terre, lui-même sur­monté d’un mur en pierre ou d’une palis­sade en bois. Bien que nom­breux soient ceux qui partent avec leur trou­peau pen­dant l’été, la majo­rité de la popu­la­tion réside dans ces éta­blis­se­ments toute l’année. Struc­ture mili­taire : Tout enfant de plus de 7 ans reçoit un entraî­ne­ment à la survie et à la chasse ; tous les gar­çons de plus de 14 ans reçoivent un entraî­ne­ment à la pra­tique des armes et des élé­ments rudi­men­taires de tac­tique. L’armée dans son ensemble est nommée Éoherë et com­prend 5 000 à 7 500 guer­riers. Les unités mili­taires sont orga­ni­sées sur la base des tribus et l’Althegn com­mande aux tribus unies. Sa garde de maison de 60 guer­riers d’élite (Huis­caerls) forme le cœur de cette force. Les six chefs de tribus (Hui­the­gns) com­mandent approxi­ma­ti­ve­ment dix Éore­das, unités d’environ 120 guer­riers montés. Chaque tribu est res­pon­sable de sa défense locale et, en plus, envoie un contin­gent de troupes (un Faird) à l’Althegn chaque prin­temps. Basé à Fram­sburg, l’Althegn uti­lise ces forces pour des cam­pagnes annuelles.

Monnaie

Aucune. Les pièces Gon­do­riennes sont d’un usage cou­rant et les métaux pré­cieux sont tou­jours les bien­ve­nus mais le troc est la méthode la plus com­mune d’échange.

Langage

Des varia­tions du Roha­nais du Rho­va­nion (langue qui vient de l’Eothrik et qui pré­cède le Roha­nais). La connais­sance du Wes­tron et du Lan­gage Commun sont lar­ge­ment répan­dues, sur­tout parmi les mar­chands et ceux qui ont de fré­quents contacts avec le Gondor.

Apparence

En géné­ral blonds aux yeux bleus. Ils sont grands, 1,85 m en moyenne pour les hommes et 1,68 m pour les femmes. Les hommes portent en géné­ral une barbe épaisse et four­nie mais n’ont pas autre­ment un sys­tème pileux très déve­loppé. Les Éothéod sont de cor­pu­lence moyenne à trapue. Les vête­ments sont en laine ou en lin. Les hommes portent des che­mises, des pan­ta­lons et des guêtres, alors que les femmes portent des blouses et des jupes ou des robes ou bien des pan­ta­lons lorsqu’elles montent à cheval.

Habitations

Les Éothéod vivent dans de longues mai­sons par­ta­gées entre une à trois familles nom­breuses. Les construc­tions sont faites habi­tuel­le­ment en pierre, avec un toit en bois ou en chaume, percé d’un trou pour la fumée. Les fenêtres sont peu nom­breuses, per­cées très au-dessus du sol et fer­mées par de solides volets (à l’intérieur et à l’extérieur). Les mai­sons sont grou­pées par clans au sein de la même tribu et cen­trées autour de la maison sacrée.

Alimentation

C’est une ali­men­ta­tion mixte qui pré­vaut mais l’aliment prin­ci­pal est le pain. De la volaille domes­tique ou sau­vage, du pois­son et du gibier sont consom­més en abon­dance, tout comme les pro­duits lai­tiers (laits et fro­mages de chèvre et de kine). Les bois­sons favo­rites sont les vins épicés, l’ale et l’hydromel importé.

Culte

Les cultes typiques des Hommes du Nord sont suivis. Le Culte du Cerf a le plus d’adeptes mais le Culte de la Terre est à peine moins impor­tant. Les cultes mineurs com­prennent le Culte de l’Arbre et de l’Agriculture.


Fichiers


Pour les fichiers .markdown, préférer un clic droit et sélectionner
« Enregistrer le lien sous... »