5·3 Personnalités notables (PNJs)

Helm Poing de Marteau (né en 3A 2691)
Helm Poing de Marteau est le neuvième et dernier de la Première Lignée des Rois du Rohan. C’est un homme inflexible d’une grande force et d’une forte volonté. Un air de calme extérieur masque les passions qui font rage en son intérieur ; Helm joue souvent avec ses ennemis, utilisant des phrases et des attitudes dignes d’un génie. La violence se dissimule derrière l’expression de composition de son visage mais peu, mise à part sa sœur Hild, arrivent à la percevoir avant qu’il ne serre son poing jusqu’au sang ou qu’il ne prenne une décision impitoyable aliénant tout son peuple en un soudain éclat de rage.
Physiquement, Helm est une figure imposante, haut de 1,98 m et pesant 118 kg avec la musculature d’un géant Pendant l’invasion Dunlandais, vers la fin de son règne, il charge sur ses ennemis avec les mains nues, croyant qu’aucune lame ne peut l’atteindre tant qu’il n’en porte pas lui-même. Sa force est telle que bon nombre de ses ennemis sont tués par un simple coup de poing. Ses cheveux étaient rouge feu pendant sa jeunesse mais ils devinrent gris prématurément avec de métalliques reflets de granite. Ses yeux aussi sont gris et reflètent souvent du mépris dans leurs profondeurs.
En 3A 2754, un homme nommé Freca, possédant de vastes terres près de la rivière Adora, demande au conseil la main de la fille d’Helm, Fréawyn, pour son fils Wulf. La prétention de Freca irrite Helm car le gros propriétaire est sombre et basané, avec du sang Dunlandais (en dépit de sa prétention à descendre du Roi Fréawine). Freca ne fait pas grand cas de la volonté du Roi de^ puis son fief éloigné. Mais Helm dissimule sa rage et, avec calme compare l’ego de Freca à la grosseur de sa panse. Les hommes rient de cela, tandis que Freca hurle avec fureur et insulte le Roi.

Plus tard, après la fin du conseil, Helm prend Freca à part de ses suivants et gratifie l’homme belligérant d’une courte déclaration censurant son audace. À la fin de cette réprimande, la remarque de Helm dérive de nouveau sur le ventre de Freca comparant sa proéminence au développement de sa folie. Cela dit, le Roi frappe Freca d’un tel coup sur la tête que ce dernier tombe au sol, assommé et meurt quelques minutes plus tard.
Quatre années plus tard, le fils de Freca, Wulf, mène une importante force de guerriers Dunlandais à travers la Percée du Rohan. Les Orientais marchent des plaines du Rhovanion, prenant ainsi les Rohirrim entre deux feux. Le Gondor est incapable d’envoyer de l’aide en raison d’une formidable offensive lancée par les Corsaires d’Umbar. La Riddermark est submergée et ceux qui ont échappé à la mort ou à l’esclavage s’enfuient vers les hautes vallées des Montagnes Blanches. L’héritier du Roi, Haleth, meurt en défendant Edoras, pendant que Helm est assiégé à Fort Cor, où son plus jeune fils Háma périt au cours d’une sortie. Le grand hiver tue beaucoup d’ennemis, s’additionnant au compte moissonné par les mains assassines du Roi, mais le froid amer de l’hiver tue aussi le Roi. Un matin après un raid nocturne. Helm est retrouvé se tenant comme un hideux Troll des Neiges transformé en pierre par le soleil.
Au printemps, Freáláf, fils de Hild, sort de Dunhart pour tuer Wulf, qui s’est proclamé Roi à Meduseld. De grandes crues alimentées par la neige fondante aident à nettoyer le pays des envahisseurs ; l’aide des Gondoriens arrive enfin pour bouter les Dunlandais hors de leur forteresse d’Isengard. Helm est rapporté du Fort Cor pour reposer sous le neuvième tumulus devant Edoras, où des fleurs blanches, les simbelmynë, poussent d’une manière si dense qu’elles ressemblent à la neige.
Freca (né en 3A 2696)
Freca est le seul fils qu’eut son père Dunéen dans son vieil âge. Son idiote de jeune mère est avec lui d’une indulgence iir considérée à partir de la mort de son père. Cet enfant irritable et coléreux grandit en prenant l’habitude d’avoir tout ce qu’il veut et développe avec le temps un tempérament irascible en cas d’obstacles. Lorsqu’il approche de l’adolescence, Freca désire partir vivre avec son oncle, qui contrôle une grande étendue de terres au Sud de la rivière Adora. Ses manières d’enfant gâté n’y rem contrent que peu de succès et il développe une ruse doucereuse dans la poursuite de ses vaines ambitions.
Ces traits l’emportent définitivement à la mort de son oncle qui donne à Freca la possession des terrains de ce riche homme. Son orgueil grandit et, en dépit de son métissage Dunlandais et Rohirric, Freca clame publiquement être descendant du Roi Fréawine. Il construit une grande forteresse près de la source de l’Adora et, grâce à la ruse, acquit les terres qui vont du Nord de la rivière à son fief II commence ensuite à assister aux assemblées du Ciningmaet pour nourrir sa propre fatuité. Finalement, il demande la main de Fréawyn, fille du Roi Helm, pour son fils Wulf, et est tué ignominieusement pour son impudence.
En dépit du faible sang Rohirric qui coule dans ses veines, Freca ressemble plus à son père basané, natif du Pays de Dun, qu’à sa jolie mère. C’est un grand homme, dont la masse tient plus à sa corpulence (104 kg) qu’à sa taille (1,83 m). De fins cheveux bruns tombent sur ses épaules, de longues moustaches tombantes pendent de chaque côté de son visage et ses yeux sont bruns et non bleus, ni gris, ni verts.
Wulf (né en 3A 2729)
A la différence de son père, Wulf est un homme endurci et cynique, qui ne prête que peu d’attention aux conséquences et au prestige, mais appréciant beaucoup plus la puissance politique et militaire. Il attribue la mort de son père Freca à la vanité du sire et à son incompétence mais forme des plans pour le venger (en raison bien sûr des avantages personnels qu’il peut en tirer). Pendant quatre ans, il manipule et consolide ses forces de Dunlandais au Sud de la rivière Adora, attendant un moment opportun pour frapper. Puis les Orientais envahissent le Rohan alors que les Corsaires attaquent le Gondor. Wulf juge le moment adéquat et fait passer ses troupes à travers la Percée du Rohan.
Wulf est un retour au type primitif par rapport au sang qui coule sous la peau tannée de sa famille. Sa peau est claire et belle et ses cheveux blonds décolorés par le soleil flottent derrière son visage fort et aux traits anguleux. Ses yeux sont couleur bleuet et sa taille est le seul restant de ses ancêtres Dunéens car Wulf est petit, 1,88 m, comparé à de nombreux Cavaliers. Il ne ressemble en rien à Freca, dont la vulgarité et le sombre embonpoint contrastent fortement avec la finesse et la force souple de la jeunesse qui coulent dans les membres de son fils Wulf. Les forces de Wulf jaillissent à travers le Rohan, capturant Edoras rapidement au cours de l’invasion. Il tint une cour à Meduseld comme un Roi, prenant le nom de Wulf Fréawinesun, pour justifier sa revendication de cette position. Il associe compétence à un certain degré de charme personnel et aurait pu entamer avec succès une nouvelle dynastie royale si les circonstances n’en avaient pas décidé autrement Au printemps 3A 2759, quelques mois après l’ascension au pouvoir de Wulf, Freáláf, le fils de la sœur du Roi Helm, descend de Dunhart, surprenant Wulf et le tue. Les Dunlandais, sans chef, se désunissent, fuyant le pays où ils avaient été les maîtres pendant un court moment Freáláf est couronné roi et entame la longue tâche de restaurer la force passée de son pays gravement diminué.
Théoden (né en 3A 2948)

Attiré par les mensonges de Grima Langue-de-Serpent, Théoden Ednew sombre dans le désespoir et l’infirmité à la fin de son règne. Ramassé sur son trône à Meduseld, l’âge a tellement atrophié ses muscles que des étrangers ont pensé à un Nain en le voyant. Néanmoins, ses cheveux blancs restent longs et fins, tombant en mèches denses d’un fin anneau d’or ceignant sa tête. En dépit de sa décrépitude, un éclat brille dans ses yeux et quand Gandalf vient soigner l’esprit du roi de sa maladie, Théoden est ensuite de nouveau grand et fier.
Immédiatement après sa renaissance, Théoden mène les Rohirrim à la victoire contre les forces de Saroumane à la Gorge de Helm. Ensuite, appelé par la Flèche Rouge du Gondor à chevaucher avec toutes les forces disponibles et à grande vitesse, il arrive avec six milles lances à Minas Tirith. Dans la Bataille des Champs du Pelennor contre les sinistres hordes du Mordor, Théoden défait une armée d’Haradrim mais tombe sous la colère du Seigneur des Nazgûl. Pour un temps, son corps prend place avec tous les honneurs parmi les Rois morts du Gondor. Il revient plus tard au Rohan pour être inhumé sous le huitième tumulus de sa lignée.
Grima Langue-de-Serpent (né en 3A 2984)
Grima, fils de Gálmód, vient jeune en Edoras et grandit jusqu’à l’âge adulte à Meduseld avec Éomer et Éowyn. Petits, ils jouent ensemble et chacun d’entre eux aime beaucoup les autres mais, Grima devient de plus en plus jaloux si Éowyn joue avec son frère et ne prête pas attention à lui. Encore jeune, il mesure l’affection de cousine qu’elle lui témoigne par rapport à l’amour fraternel qu’elle porte à Éomer mais l’âge adulte fait naître des passions plus fortes. Grima désire que le regard chaste d’Éowyn devienne un amour romantique et, comme cela ne se produit pas, son désir se transforme en rage et en concupiscence.
Par son obsession pour Éowyn, Grima devient vulnérable aux doux mensonges et fausses promesses de Saroumane. Comme il grandit proche de Théoden, recevant beaucoup des confidences du Roi, la voix persuasive du Magicien élimine lentement les derniers lambeaux de la loyauté de Grima envers le Rohan. Finalement, il devient la totale créature de Saroumane, renfermant dans son cour trompeur peu de choses d’autres que la malice et le désespoir. Pendant que le Roi s’affaiblisse sous l’influence de ses conseils pernicieux, Grima n’obtient que la haine glacée d’Éowyn, ce qui ne fait que renforcer son désir de la posséder. Dans le déclin de Théoden et la chute de la Riddermark, Grima voie son triomphe et il travaille à ces fins avec diligence.
Tous ses plans échouent quand Gandalf le découvre et il fuit vers Saroumane, ne s’arrêtant que pour cracher aux pieds du Roi. Il suit son maître dans la Comté, répandant le mal dans ce joyeux pays alors qu’il encaisse des vexations au-delà de la douleur de la part du Magicien. Mais, la dernière fois où Saroumane traite le misérable Langue-de-Serpent comme un chien, est une fois de trop ; Grima se relève pour couper la gorge du Magicien et est tué lui- même par les Hobbits alors qu’il achève son forfait.
Éowyn (née en 3A 2995)
Ployant sous la charge de faire attention à Théoden et observant avec angoisse qu’il tombe dans un misérable et déshonorant radotage, Éowyn souffre énormément des tricheries de Grima. Elle possède l’esprit et le courage de son frère mais manque de ses faits d’armes et de la responsabilité du pouvoir pour mettre en garde son esprit Elle réserve toutes ses forces pour contrebalancer le déclin de Théoden et, pourtant, de jour en jour il glisse de plus en plus loin de sa santé et de ses obligations. Pour Eowyn, son action est encore plus futile que celle du bâton sur lequel il s’appuie ; au moins ce bâton supporte ses faux-pas tandis qu’elle ne peut rien faire pour ramener le Roi à la santé.

En Aragorn, elle sent les promesses de grandes actions, de terres loin de la maison et d’une chance de gloire. Un ardent désir, d’échapper aux misérables et rampantes choses de la terre, de fuir les murs sculptés de sa demeure qui semblent se refermer un peu plus étroitement chaque nuit amère, s’agite rapidement dans sa poitrine. Avec la rapidité de l’espoir qui est au-delà du désespoir, elle donne son cour à la magie qui est attachée tout autour du grand seigneur et retombe dans le désespoir quand elle ne rencontre que pitié et compréhension.
Déguisée en jeune cavalier, sous le nom de Dernhelm, Éowyn participe à la Bataille des Champs du Pelennor. Une cotte de mailles scintillante remplace la robe blanche ceinte d’argent et un casque retient ses cheveux qui jadis flottaient derrière sa nuque comme une rivière d’or. Seuls, ses yeux gris clairs restent pour trahir son identité et on ne peut y lire que la mort.
Éowyn ne trouve pas la mort dans la Bataille des Champs du Pelennor mais un grand renom et honneur. Son épée amène la chute du seigneur des Nazgûl, lorsqu’elle défie le terrifiant Wraith au-dessus du corps de son Roi. Cet exploit brise son épée et emplit son esprit d’une sombre profondeur ; ainsi le bien-être et la santé s’éloignent d’elle. Mais, lorsqu’elle revient des ténèbres apportées par le Wraith, Éowyn est totalement guérie. Elle tourne le dos au désespoir et à son envie de mort pour se diriger vers la promesse d’amour de Faramir, Intendant du Gondor, et le défi de donner la vie comme un guérisseur.
Éomer (né en 3A 2991)
Éomer, guerrier fort et très aimé du Roi, est fort jeune quand Théoden le fait Maréchal de la Marche. Il lui est donné la charge de son père dans les Marches orientales et il se plait à engager de nombreuses escarmouches avec les Orques qui traversent la rivière pour voler des chevaux. Mais l’amour du Roi pour le fils de sa sœur décroit quand Éomer parle contre son conseiller Grima. Et Éomer ne peut rester silencieux quand il voie les yeux concupiscents de Grima changer sa sœur en glace stérile et quand il entend la langue fourchue de Grima transformer Théoden le frère de sa mère en un vieil homme chancelant.
Grima fait bon usage de l’honnêteté d’Éomer, menant le Roi à une méfiance profonde pour cet homme qu’il a jadis appelé, avec orgueil, son fils. Quand Éomer s’en revient de sa première rencontre avec Aragorn et ses compagnons, Théoden emprisonne le Maréchal pour avoir permis aux supposés étrangers de voyager librement au Rohan sans le consentement du Roi.
L’intervention de Gandalf restaure l’amour et la confiance de Théoden en son fils-sœur et il nomme Éomer son héritier car son propre fils vient juste de périr dans la première bataille des Gués de l’lsen contre Saroumane. Éomer devient Roi du Rohan après I9 mort de Théoden lors de la Bataille des Champs du Pelennor. À la suite de la conclusion victorieuse de la Guerre de l’Anneau, il renouvelle le serment d’Eorl au Roi Elessar et combat souvent à ses côtés dans des terres étrangères loin à l’Est et au Sud.
Aussi bien en apparence qu’en tempérament, Éomer est la personnification de l’idéal Rohirric. Il est grand (2,05 m) et bien proportionné, avec une force d’acier qui n’a rien à voir avec sa corpulence. Austère et acéré, son visage est beau et son regard gris. Des cheveux blond pâle coulent en longues mèches sous son casque, au sommet duquel une queue blanche en crin de cheval flotte en guise de crête.
Fichiers
Pour les fichiers .markdown, préférer un clic droit et sélectionner
« Enregistrer le lien sous... »