6·3 Calmirië


La for­te­resse de Cal­mi­rië fut érigée sur un affleu­re­ment de marbre qui surgit de la mon­tagne juste au-dessus de la cité et qui lui donne une vue impre­nable sur les prai­ries de l’Estfolde. La for­te­resse est éga­le­ment le centre admi­nis­tra­tif de la pro­vince et, en tant que tel, n’a pas été conçue pour sou­te­nir un siège inter­mi­nable.

Sa posi­tion au sommet d’une falaise de marbre et son unique, étroite et raide, route d’accès, en font cepen­dant un site facile à défendre en cas de danger. L’affleurement de marbre qui relie les fon­da­tions de la for­te­resse à la mon­tagne a été trans­formé en car­rière d’où ont été tirés les blocs de pierre néces­saires à l’érection du rem­part, haut de 15 m. La falaise sous la for­te­resse ajoute encore 15 m d’à-pic. Les murs sont dotés de cré­neaux et pro­té­gés par des tours d’angle. Les portes s’ouvrent sur un pas­sage creusé dans le roc qui débouche dans la cour de la for­te­resse. Une herse peut être des­cen­due au milieu du pas­sage et d’énormes blocs de pierre, se trou­vant de part et d’autre du pas­sage, peuvent être aisé­ment pous­sés afin de blo­quer l’entrée ou pour écra­ser tout ennemi se pré­sen­tant dans le pas­sage. Les blocs sont assez larges pour occu­per la moitié du pas­sage et, dans le pla­fond arqué, se trouvent des mâchi­cou­lis par où l’on peut déver­ser l’huile bouillante ou le plomb fondu. La tour se trouve sur la partie arrière de la for­te­resse pour inter­dire toute attaque par les falaises. Elle fait 24 m de haut et est dotée de meur­trières par les­quelles archers et arba­lé­triers peuvent déco­cher leurs traits avec pré­ci­sion et en toute impu­nité.

Les falaises au-dessus de Cal­mi­rië sont vir­tuel­le­ment inac­ces­sibles. L’eau est le point faible de la for­te­resse ; pour cor­ri­ger ce défaut, une gigan­tesque citerne est tou­jours pleine (elle se trouve à la base de la tour).


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