05 · Politique et pouvoir - La Forteresse des Eldar

Après la Guerre des Grands Joyaux et la des­truc­tion du Bele­riand, Gala­driel et Cele­born condui­sirent de nom­breux Noldor à tra­vers le Lindon et au-delà des Mon­tagnes Bleues jusqu’en Eria­dor. Au cours de leur marche, ils furent rejoints par un grand nombre de Sindar et d’Elfes Syl­vains privés de chefs. Les Lignées Mineures se joi­gnirent aux Noldor et s’enfoncèrent vers l’Est. Pen­dant quelques temps, ils res­tèrent dans les envi­rons du Lac Even­dim, mais Gala­driel vou­lait aller plus à l’Est.

Enfin, ils par­vinrent dans un pays riche en mine­rais et métaux, dis­po­sant éga­le­ment de nom­breux arbres à houx. Ils nom­mèrent ce pays Ere­gion et, fai­sant face à la bar­rière des Monts Bru­meux, ils déci­dèrent de s’y éta­blir. Près de là, se trou­vait le Royaume Nain d’Hadhodrond (Kh. « Khazad-dûm ») dans les entrailles même des Monts Bru­meux.

C’est là, en Ere­gion, que les Noldor éri­gèrent leur der­nier grand Royaume. Ils bâtirent une magni­fique capi­tale, Ost-in- Edhil et, vers l’Est, éta­blirent la Maison du Gwaith-i-Mir­dain (S. « Peuple des Orfèvres-Joailliers »), la plus grande guilde d’artisans ayant jamais existé en Terres du Milieu. Pour rendre les com­mu­ni­ca­tions plus faciles entre les Nains et les arti­sans Elfes, une grande et large route fut tracée reliant Ost-in- Edhil à la Porte Ouest d’Hadhodrond. Avec Cele­brim­bor à sa tête, le Gwaith-i-Mir­dain attei­gnit des som­mets jamais égalés aupa­ra­vant, sauf par Fëanor lui-même. Il est iro­nique de consta­ter que ce fut leur grande science qui fina­le­ment par­ti­cipa à leur chute et à la des­truc­tion de tout ce qu’ils aimaient.

5.1 Ost-in-Edhil : Deuxième Âge 1350

La majo­rité des Sindar et des Elfes Syl­vains, bien qu’ayant reconnu l’autorité de Gala­driel et de Cele­born, ont choisi de s’installer en petites com­mu­nau­tés à tra­vers tout l’Eregion, Il est impor­tant de savoir qu’ils ne vivent pas dans les arbres ; seuls les habi­tants de la Lórien étaient les véri­tables Galadh­rim (S. « Peuple des Arbres »). Au contraire, ces Elfes construi­sirent – sou­vent avec l’aide des Noldor – des mai­sons gra­cieuses et sûres. Sou­vent regrou­pées, ces petites com­mu­nau­tés for­maient le sup­port agri­cole d’Ost-in-Edhil et (dans une cer­taine mesure) de Khazad-Dûm. Des ver­gers, des champs de vigne et de grains rem­plissent la cam­pagne, par­se­mée de pâtu­rages, et tous sont reliés par des che­mins pavés.

5.11 Vue générale de la cite

Au début de son exis­tence, le Royaume d’Eregion fut dirigé par Gala­driel et Cele­born qui en étaient la Reine et le Roi, avec Cele­brim­bor comme ami, conseiller et Maître du Gwaith-i-Mir­dain. Leur peuple avait de bons rap­ports et main­te­nait des rela­tions com­mer­ciales (pas seule­ment des pro­duits finis ou bruts, mais aussi des connais­sances) avec les Nains. Gala­driel fut l’une des ins­ti­ga­trices de l’alliance avec les Nains, en partie à cause de son ascen­dance Noldo qui lui fai­sait par­ta­ger la soif de connais­sance des Nau­grim. Mais, sur­tout, elle voyait plus que les autres Elfes que le Mal légué par Mor­goth n’avait pas été tota­le­ment éli­miné. Gala­driel savait qu’un jour tous les Peuples Libres devraient former une coa­li­tion contre les ser­vi­teurs du Sei­gneur Téné­breux. Les Orfèvres tra­vaillaient éga­le­ment étroi­te­ment avec les Nau­grim, bien que Cele­born et bon nombre des Sindar se rap­pe­lassent tou­jours le pillage de Doriath par les Nains de Nogrod. Alors que les Nains de la Moria n’avaient aucun lien avec ceux res­pon­sables du pillage, le Sei­gneur Sin­da­rin conserva long­temps une grande méfiance envers eux.

Tout alla donc bien, jusqu’à l’apparition de Sauron, le Maia déchu et ancien lieu­te­nant de Melkor, devant les portes d’Ost-in- Edhil. Il avait une appa­rence agréable, res­sem­blant à l’un des Eldar, et se don­nait éga­le­ment des noms aimables : Anna­tar, le Sei­gneur des Dons, et Aulen­dil, Maia d’Aulë.

5.12 Le Seigneur des Dons (Sauron)

C’est aux envi­rons de l’an 2A 1200 (selon la data­tion des Humains) qu’un homme arriva aux portes d’Ost-in-Edhil. Son nom était Anna­tar (S. « Sei­gneur des Dons ») ; il se pré­senta comme Aulen­dil, un Maia du Maître des For­ge­rons, Aulë.

Anna­tar avait tenté de péné­trer en Lindon, mais Gil-Galad l’avait repoussé. Ce fut grâce à l’avis favo­rable de Cele­brim­bor, et malgré les réti­cences de Gala­driel, qu’Annatar put péné­trer en Ost-in-Edhil. Gala­driel, comme Gil-Galad, se méfiait ins­tinc­ti­ve­ment de lui, lui qui pré­ten­dait être un envoyé d’Aman, mais elle était inca­pable d’expliquer pour­quoi il lui ins­pi­rait ce sen­ti­ment. Après qu’il ait reçu l’autorisation de péné­trer en Ost- in-Edhil, Gala­driel refusa tout contact avec lui. En fait, elle ne fit aucun effort pour cacher ses opi­nions, une atti­tude qu’il accep­tait avec une grâce outran­cière. Malgré tout, il savait qu’elle était sa plus grande enne­mie et il n’oublia jamais son mépris.

Anna­tar

Il est pos­sible, qu’à cette époque, Sauron n’ait pas encore été tota­le­ment dominé par le Mal, bien qu’il fut clair qu’il dési­rait asser­vir les Noldor, sur­tout le puis­sant Gwaith-i-Mir­dain. Il gagna rapi­de­ment la confiance de Cele­brim­bor et lui empoi­sonna esprit avec des idées de révolte : « Qui est cette Femme, des­cen­dante d’Indis ? » (Les des­cen­dants de Miriel, la pre­mière épouse de Finwë qui mourut peu après la nais­sance de Fëanor, ont tou­jours mani­festé leur mépris vis-à-vis de la seconde épouse, la Vanya Indis.). « Que fait-elle avec un Sinda sur le trône des Noldor ? Vous, Cele­brim­bor, devriez être Roi d’Eregion. »

Pen­dant de nom­breuses années, Cele­brim­bor fut tour­menté, son orgueil embrasé par les paroles du Sei­gneur des Dons, car il res­pec­tait et aimait pro­fon­dé­ment Gala­driel. Mais bien qu’elle ne se soit jamais dépar­tie de son atti­tude ami­cale envers lui, elle ne répon­dit jamais à son amour.

Cele­brim­bor n’est pas le seul à avoir été mani­pulé par les manœuvres sub­tiles du Maia. De nom­breux membres de la Confré­rie des Orfèvres-Joailliers écou­tèrent atten­ti­ve­ment les dis­cours d’Annatar et com­men­cèrent à consi­dé­rer les choses selon son optique. La majo­rité étaient de jeunes Orfèvres, avides de savoir et d’expérience. Anna­tar leur offrait tout cela et rapi­de­ment ; com­ment auraient-ils pu refu­ser ? Un des plus repré­sen­ta­tifs parmi les Eldar était Fin­cu­lin, très talen­tueux et à l’esprit vif, mais tou­jours impa­tient au point de lancer des pro­jets avant leur temps.

Sauron (en tant qu’Annatar)

Les carac­té­ris­tiques de Sauron sont approxi­ma­tives et doivent être consi­dé­rées en conjonc­tion avec la période chro­no­lo­gique (le milieu du Deuxième Age). Il n’a pas encore fait passer une grande partie de sa force dans l’Anneau Unique et il est quelque peu res­treint par la forme sous laquelle il se pré­sente actuel­le­ment. Les carac­té­ris­tiques confé­rées à Sauron dans le module de cam­pagne Mirk­wood sont pos­té­rieures et datent du Troi­sième Age, après qu’il ait perdu l’Anneau Unique et le pou­voir d’apparaître sous une forme agréable à l’œil. Malgré tout, son pou­voir croît de nou­veau.

Anna­tar mesure 1,98 m, ses traits sont déli­cats, ses yeux gris pâle et ses longs che­veux flot­tants sont blonds. Il res­semble ainsi à un Vanya, une vision étrange en Terres du Milieu. Il ne cache pas ses ori­gines de Maia, mais ses allé­geances sont mys­té­rieuses. Il ne se pré­sente pas seule­ment sous le nom d’Annatar, mais aussi sous ceux d’Aulendil (« Ser­vi­teur d’Aulë ») et d’Artano (« Grand Orfèvre »). Il fut en effet un des Maïar d’Aulë, mais cela date des pre­miers jours du monde, avant qu’il n’ait été per­verti par Mor­goth.

II est consi­déré comme étant Niveau 240. Lorsqu’il forgea l’Anneau Unique, il lui conféra 120 niveaux de sa force le ren­dant ainsi de Niveau 120.

Quand il porte l’Anneau, il est du 240ème niveau plus les 120 niveaux de l’Anneau, soit 360 niveaux.

Caractéristiques

Role­mas­ter : FO 110 · RP 100 · PR 200 · IT 100 · EM 90 · CO 110 · AG 101 · AD 99 · ME 102 · RS 101

JRTM : FO 110 · AG 101 · CO 110 · PR 120 · IG 102 · IT 100

Niveau : 240

Points de Coup : 500

BO Mêlée : +200

BO Pro­jec­tiles : +180

Type d’Armure : 20 (-150) Uti­li­sez la Table des Coups Cri­tiques pour Grandes Créa­tures

Bonus aux Sorts : +120 pour toute manœuvre de sorts

Race : Maïa

Points de Pou­voir : 6 x 5 x 240 = 7 200 (!)

Note sur le Sys­tème : Dési­gna­tion du niveau : la valeur entre paren­thèse est le Niveau de Pou­voir, uti­lisé sur­tout pour les JR et comme révé­la­teur de la force inté­rieure, plutôt qu’un niveau de tra­vail par lequel on peut cal­cu­ler les com­pé­tences, les bonus au combat, etc.

Listes de Sorts et pouvoir

Sauron est fon­da­men­ta­le­ment un Sor­cier et, natu­rel­le­ment, pos­sède toutes les listes de Sorts de cette pro­fes­sion jusqu’au 50ème Niveau. Il pos­sède éga­le­ment toutes les Listes Libres et Réser­vées de Sorts d’Essence et de Théur­gie au 50ème Niveau. À cette époque, le Sei­gneur Téné­breux ne pos­sède pas encore les sorts de Men­ta­lisme, ce royaume étant étroi­te­ment lié aux Eldar et à leurs pou­voirs inhé­rents. Cepen­dant, avec l’Anneau Unique, il gagne l’accès à ce royaume qui lui était inter­dit.

En plus des sorts nor­maux, Sauron pos­sède 2 pou­voirs spé­ciaux. Le pre­mier n’est pra­ti­que­ment jamais uti­lisé et l’autre est la clef des Elfes d’Eregion. Sauron peut faire appel au pou­voir de Sombre Abso­lu­tion, ce que nulle autre créa­ture en Terres du Milieu ne peut faire, ce malé­fice détruit l’âme de la cible. Ce pou­voir ne sera uti­lisé qu’en toute der­nière extré­mité car il est « Anna­tar le Beau, Ami des Elfes ». Le lancer du sort Sombre Abso­lu­tion de Niveau 240 cause une onde de choc par­fai­te­ment per­cep­tible en Lindon.

L’autre pou­voir de Sauron est beau­coup plus subtil. Pos­sé­dant une telle Pré­sence, il est capable de char­mer et de mani­pu­ler toutes les per­sonnes l’entourant (le plus sou­vent Cele­brim­bor et les autres orfèvres). Toute per­sonne dans son champ visuel est une cible poten­tielle ; il peut contrô­ler un nombre de cibles dont le total en niveaux est égal au sien. Anna­tar peut main­te­nir sous son influence 240 per­sonnes du 1er niveau ou 12 sei­gneurs du 20ème niveau (tous ont droit à un JR). Il est dit que tous les Eldar qui ont vu la Lumière d’Aman ont droit à un bonus au JR face au pou­voir du Sei­gneur des Dons, sans aucun doute la raison pour laquelle Gil-Galad et Gala­driel purent lui résis­ter.

Possessions

Anneau en Mithril serti d’un Dia­mant.

Bâton en bois blanc avec l’extrémité supé­rieure incrus­tée d’Or.

Robe, pro­tège comme un TA 20.

Épée en Gal­vorn, + 45, Tueuse d’Elfes.

Jave­lot en bois blanc à la pointe en Mithril, + 30.

5.13 Les Orfèvres-Joailliers

Le Gwaith-i-Mir­dain (S. « Peuple des Orfèvres-Joailliers »), une Confré­rie de for­geurs et d’artisans, fut créé rapi­de­ment après que les Noldor et leurs ser­vi­teurs aient décidé de s’établir en Ere­gion. Leur quar­tier géné­ral, Mir­dai­thrond (« Guildes des Orfèvres-Joailliers »), se trouve juste à l’extérieur des murs d’Ost-in-Edhil.

Comme l’explique son nom, la Confré­rie est un groupe dont tous les membres sont étroi­te­ment liés entre eux. L’admission dans la Confré­rie requiert du pos­tu­lant qu’il passe de nom­breuses épreuves très dif­fi­ciles et qu’il montre des apti­tudes supé­rieures dans la voie choi­sie. Fina­le­ment, le Conseil des Maîtres-Orfèvres devra approu­ver son admis­sion.

Les membres de la Confré­rie reçoivent un bra­ce­let en Mithril où est ins­crit leur nom et leur Guilde (une sub­di­vi­sion) à l’intérieur de la Confré­rie. Ce bra­ce­let est porté au poi­gnet gauche et ne peut être enlevé. Les Frères reçoivent éga­le­ment un nom secret, connu seule­ment des autres membres, qui est uti­lisé à l’occasion de céré­mo­nies à l’intérieur des Guildes. Dans les occa­sions spé­ciales (et sou­vent lorsqu’ils paraissent en public), les membres de la Confré­rie portent des robes d’une cou­leur spé­ci­fique, insigne de leur rang et de leur Guilde. Il est à remar­quer que les robes des Sei­gneurs Orfèvres et des Maîtres Orfèvres sont bro­dées de la cou­leur de leur Guilde d’origine. Les robes des Maîtres de Guilde portent les cou­leurs de celle-ci, brodée de blanc.

Titre Forme Cou­leur
Sei­gneur Orfèvre Valdan, pl.Veldain Blanc
Maitre Orfèvre Turdan, pl. Tyr­dain Pourpre
Maitre de Guilde Tur­thrond, pl. Tyr­thrond Bro­de­rie blanche
Grand Orfèvre-Joaillier Armir­dan, pl. Ermir­dain Argent métal­lisé
Orfèvre-Joaillier Mirdan, pl. Mir­dain Rouge
Orfèvre en Argent Cele­dan, pl. Cili­dain Gris
Orfèvre en Or Maldan, pl. Mel­dain Jaune d’Or
Orfèvre en Métal Dinod­han, pl. Dinyd­hain Bleu foncé
Orfèvre en Verre Heled­han, pl. Hilid­hain Bleu ciel

Toutes les robes couvrent la tota­lité du corps. Ce sont des vête­ments flot­tants avec de larges manches et des capu­chons. La bro­de­rie de cou­leur est large de 5 cm et se trouve sur l’ourlet des poi­gnets et sur les épaules. Ces robes sont cou­sues avec du fil d’Or ou d’Argent en des des­sins de runes éla­bo­rés. Les robes des étu­diants / appren­tis sont noires avec en bro­de­rie la cou­leur de leur Guilde ; elles ne sont pas cou­sues de fils métal­liques. Rap­pe­lez-vous que ces robes ne sont por­tées que lors des appa­ri­tions publiques (bien que ceci ne soit pas for­mel­le­ment requis) et à l’occasion de céré­mo­nies. Des vête­ments plus pra­tiques sont portés pour les cours et dans les ate­liers.

Lors de la fon­da­tion de la Confré­rie il n’y avait que 3 Sei­gneurs Orfèvres : Cele­brim­bor, Aegnor et Fen­domë. Mais, quelque temps après le départ de Gala­driel d’Eregion, il y eut une grande pres­sion pour faire d’Annatar un Sei­gneur Orfèvre. Après un long débat, il reçut cette dis­tinc­tion hono­ri­fique, au grand déplai­sir d’Aegnor. Le Gar­dien des Feux garda son titre interne à la Confré­rie mais renonça à celui de Sei­gneur Orfèvre, après qu’Annatar ait reçu ce titre (env. 2A 1460). Les Sei­gneurs Orfèvres sont éga­le­ment les gar­diens des Clefs du Mir­dai­thrond, et les portent autour du cou lorsqu’ils sont en robes. Anna­tar ne reçut jamais un tel trous­seau de clefs.

Les Maîtres Orfèvres, qui se réunissent en conseil pour diri­ger les Guildes, étaient au nombre de 9 à l’origine (les trois Sei­gneurs Orfèvres et les 6 Maîtres Orfèvres), mais leurs rangs s’élargirent au point qu’ils étaient 18 en 1300 et fina­le­ment 27 aux envi­rons de 1600. Anna­tar devint membre du Conseil en 1299.

Les Maîtres de Guilde sont eux au nombre de 12, deux pour chaque Guilde. Ensemble ils super­visent la ges­tion de leur Guilde et coor­donnent les acti­vi­tés des étu­diants et des ensei­gnants (les Orfèvres). Les Maîtres de Guilde, bien qu’étant des arti­sans accom­plis, ne sont pas néces­sai­re­ment les meilleurs de leur pro­fes­sion, ce sont plutôt les admi­nis­tra­teurs de la Guilde, res­pon­sables devant les Maîtres Orfèvres. Bien que leur fonc­tion soit élec­tive et leur mandat d’une durée de 30 années, la majo­rité des Maîtres de Guilde ont conservé leur fonc­tion durant des cen­taines d’années.

Les Orfèvres ne gagnent leur titre qu’après des années de tutelle et de patience et seule­ment ceux qui ont prouvé leur apti­tude (sou­vent après avoir réa­lisé un ouvrage d’une qua­lité supé­rieure). L’enseignant ne pré­sente son élève au Conseil que lorsqu’il pense que celui-ci est prêt. L’ouvrage est jugé par le conseil qui décide ensuite d’accorder ou non le statut d’Orfèvre.

Le nombre d’Orfèvres passa de 30 (avec 60 étu­diants) à la fon­da­tion du Gwaith-i-Mir­dain à 60 (avec 120 étu­diants) en 1375. Un cer­tain nombre sui­virent Gala­driel vers l’Est, mais leurs rangs attei­gnirent leur sommet en 1590 avec 90 orfèvres et 180 étu­diants.

5.131 Celebrimbor

Cele­brim­bor (S. « Main d’Argent ») naquit et vécut le début de sa vie au milieu des plus grands des Noldor à Nar­go­thrond. Il y suivit la vie de son grand-père Fëanor (« Esprit du Feu »). Après la Guerre des Joyaux, il alla vers l’Est au-delà des Mon­tagnes Bleues avec de nom­breux com­pa­gnons. Ils fon­dèrent le Royaume d’Eregion et lui le Gwaith-i-Mir­dain.

Cele­brim­bor est sans aucun doute le second plus grand Orfèvre dans l’histoire des Terres du Milieu, dépassé seule­ment par Fëanor qui créa les Sil­ma­rils et les Palantíri. Bien que Cele­brim­bor n’ait jamais vécu dans les Terres Éter­nelles, il tra­vailla de nom­breuses années en Bele­riand avec les plus illustres des Orfèvres Elda­rin, per­fec­tion­nant ses com­pé­tences. Il pos­sède l’esprit enflammé de Fëanor.

Cele­brim­bor défen­dant le Gwaith-i-Mir­dain

C’est un Noldo de grande taille (2,03 m), il est très fort et pos­sède une solide ossa­ture, tout cela lui don­nant un air impo­sant. Ses che­veux sont brun foncé et sont coupés aux épaules ; ses yeux sont d’un gris foncé argenté. Son regard peut être aussi per­çant que des poi­gnards, mais ses yeux reflètent sou­vent une dou­ceur dis­tante lui confé­rant un air rêveur. Son amour pour la Dame Gala­driel est un secret très mal gardé. Comme preuve de son affec­tion, Cele­brim­bor lui forgea la seconde Eles­sar (« Pierre Elfique »), un objet puis­sant ayant le pou­voir de ralen­tir les effets du temps.

Dans ses manières, il est doux, mais a une répu­ta­tion d’impatience avec les autres. Peu d’élèves sont assez brillants pour pou­voir suivre ses ins­truc­tions ; il n’a pas de temps à consa­crer à ceux qui ne le sont pas. Fon­da­men­ta­le­ment, Cele­brim­bor est un per­son­nage secret ; la seule per­sonne avec qui il par­ta­gea le mys­tère de la fabri­ca­tion des Anneaux fut Anna­tar, de façon réti­cente et seule­ment après que ce der­nier lui ait révélé de grands secrets. Mal­heu­reu­se­ment pour l’Orfèvre, Sauron le Maia en apprit pro­ba­ble­ment plus de Cele­brim­bor que celui-ci ne l’aurait sou­haité. Grâce à leur aide mutuelle, ils ont pu, chacun de leur côté, par­ve­nir à leurs fins ; néan­moins, l’ouvrage de Sauron, bien que concret, man­quait de raf­fi­ne­ment com­paré à celui des Elfes.

Caractéristiques

Role­mas­ter : FO 99 · RP 100 · PR 100 · IT 90 · EM 101 · CO 98 · AG 101 · AD 76 · ME 99 · RS 94

JRTM : FO 99 · AG 101 · CO 96 · PR 100 · IG 85 · IT 97

Pro­fes­sion : Alchi­miste (Forgeur/​Maître Orfèvre)

Niveau : 50(60)

Points de Coup : 180

BO Mêlée : +210

BO Pro­jec­tiles : +160

Type d’Armure : 20 (-100) voir aussi Dépla­ce­ment

Bonus aux Sorts : +20 · +80 Éclair Fou­droyant · + 150 Vent Gla­cial

Race : Grand Noldo

Points de Pou­voir : 3 x 9 x 50 = 1350

Liste de sorts

Cele­brim­bor maî­trise toutes les Listes de Base d’Alchimiste au Niveau 50, les Listes de Base de Magi­cien : Voies de la Lumière, Voies du Vent, Voies du Froid et Voies du Feu, cha­cune au Niveau 20. Il a accès, au Niveau 20, à toutes les Listes de Sorts Libres et Réser­vées d’Essence, à l’exception des Listes Lois de l’Invisibilité, Lois de l’Analyse, Lois de l’Ouverture et Bou­clier Élé­men­tal qu’il maî­trise au Niveau 50.

Possessions

Anneau Elfique mineur :

Épée Longue Sul­helka (Q. « Vent Gla­cial »)

  1. Trans­for­ma­tion en glace en 1 round d’un volume total de 270 m3.
  2. Délivre une Boule de Froid sur 30 mR et à une portée de 90 m sans malus de dis­tance. Le por­teur est immu­nisé contre les effets. Bonus de base + 30 et x 6 les dégâts.
  3. Vent gla­cial : Le pou­voir de l’épée peut être concen­tré sur une seule cible située au maxi­mum à 180 m de dis­tance. Uti­li­sez la Table des Éclairs de Glace ; pas de malus de dis­tance ; bonus de base + 90 et x 9 les dégâts.

Cotte de mailles en Mithril et alliage d’Ithilnaur ren­forcé ; pro­tège comme une armure de plates (AT 20), +30 au BD, mais n’encombre que comme un TA 13.

Arc com­po­site en bois blanc et en Kraie.

Pro­tec­tion de bras (pour tirer à l’arc) en cuir fin et Kraie.

Amu­lette en Éme­raude sertie sur du Mithril/​Béryllium.

Gants en Eog et Kraie.

Bou­clier facial en Laen, Kraie et autres élé­ments.

Ban­deau en Mithril et Ada­mant.

Cape gris argenté ; couvre des pieds à la tête.

Bottes d’Atterrissage Suprême 900 m, de Course sur les Murs, de Course sur les Branches et de Course sur l’Eau, à volonté.

5.132 Fendomë

Gar­dien du Mir­dai­thrond (S. « Guilde des Orfèvres-Joailliers »), Fen­domë est un Maître Orfèvre dont le talent n’est sur­passé que par celui de Cele­brim­bor. Il est l’une des trois per­sonnes (avec Cele­brim­bor et Aegnor) qui dis­pose d’un trous­seau de clefs du Mir­dai­thrond.

Fen­domë (son nom signi­fie « Seuil du Cré­pus­cule ») est un pur Noldo, ses yeux son d’un bleu-gris pâle et ses che­veux sont si noirs qu’ils ont une teinte bleuâtre. D’une cor­pu­lence et d’une taille moyenne (1,96 m), il repré­sente l’archétype du Noldo. Comme beau­coup de ses com­pa­gnons, il a vécu dans les Terres Éter­nelles et comme eux s’est exposé à l’Interdiction des Valar. À pré­sent il regrette les actes irré­flé­chis de sa jeu­nesse ; ses yeux en par­ti­cu­lier tra­hissent une tris­tesse inha­bi­tuelle. Son com­por­te­ment à pré­sent est pru­dent et conser­va­teur ; il pla­ni­fie chacun de ses pro­jets de la pre­mière à l’ultime étape. Si son œuvre manque de spon­ta­néité, elle n’a par contre jamais manqué de pré­ci­sion. Il déteste inten­sé­ment Anna­tar, refu­sant de lui adres­ser la parole ou de recon­naître sa pré­sence. Mal­heu­reu­se­ment, Cele­brim­bor a pris la haine de Fen­domë comme une jalou­sie pro­fes­sion­nelle – une émo­tion pas aussi rare que l’on pour­rait le croire au sein du Gwaith-i-Mir­dain (après que la semence implan­tée par Anna­tar ait com­mencé à germer).

5.133 Aegnor

Assis­tant de Cele­brim­bor dès leur séjour en Nar­go­thrond, Aegnor (aucun rap­port avec l’Aegnor fils de Finar­fin du Pre­mier Age) est par tous les aspects un sei­gneur des Noldor. Grand (2,08 m) et fort (il pèse 130 kg), il a une épaisse che­ve­lure brun foncé et des yeux per­çants bleu-violet. Fidèle à son nom (« Feu Féroce »), il est le Maître des four­neaux, le Gar­dien des Feux des Orfèvres. En tant que tel, il est le plus grand spé­cia­liste des forges uti­li­sées dans le Gwaith-i-Mir­dain. Avec Cele­brim­bor, il est le seul à connaître le secret des Feux Essen­tiels. C’est l’un des secrets qu’Annatar ne par­vint jamais réel­le­ment à percer ; il fut fina­le­ment obligé d’utiliser la cha­leur ter­ri­fiante d’Orodruin pour forger l’Anneau Unique – encore un exemple du pas­sage par le Sei­gneur Téné­breux de la sub­ti­lité à la force pure lorsque la pre­mière lui échappe.

Bien que n’étant pas le plus talen­tueux des Orfèvres- Joailliers, Aegnor est connu pour ses prouesses en tant qu’Orfèvre en Métal. H passe de nom­breuses heures (sou­vent des jours entiers sans repas), son visage lui­sant de trans­pi­ra­tion, devant un four chauffé à blanc, créant et trans­for­mant les alliages impé­ris­sables en armes et outils d’une soli­dité et d’une beauté incom­pa­rables.

Aegnor est de carac­tère sobre, bien que capable de jovia­lité, son rire écla­tant se réper­cu­tant dans les Guildes des Orfèvres. Il trouve de l’humour et de l’amusement dans les choses les plus simples – mais cela ne veut pas dire qu’il ne prend pas son art au sérieux. Bien qu’étant l’un des chefs Orfèvres de la Confré­rie, il ne prit aucune part dans la fabri­ca­tion des Anneaux, car il éprou­vait de l’antipathie vis-à-vis d’Annatar, mais se gar­dait d’émettre ses opi­nions.

5.134 Finculin

Neveu de Cele­brim­bor, Fin­cu­lin (« Che­veux d’Or Rouge ») a éga­le­ment des parents dans la Maison de Finar­fin. Ceci est rendu évident par – comme son nom l’indique – sa che­ve­lure blond- roux, extrê­me­ment rare chez toutes les races d’Elfes. Ses yeux sont cou­leur noi­sette, inha­bi­tuelle aussi chez les Elfes, avec des reflets ambrés. Il est grand (2,06 m) et mince (il pèse 110 kg) ; sa force est d’une ampleur éton­nante. Son appa­rence jeune et sa che­ve­lure, au milieu d’un peuple de bruns, font que sa com­pa­gnie est très recher­chée par les jeunes femmes Elfes. Mal­heu­reu­se­ment pour elles, sa pas­sion pre­mière est de forger ; les femmes ne sont qu’une dis­trac­tion pas­sa­gère.

Fin­cu­lin

L’attitude de Fin­cu­lin est typique, dans de nom­breux domaines, de celle des Noldor, sur­tout sa curio­sité sans limite. Né à l’aube d’Ost-in-Edhil (et donc rela­ti­ve­ment jeune), il pos­sède par consé­quent l’exubérance et l’enthousiasme d’un Elfe non encore fati­gué des Terres du Milieu et de ses splen­deurs. Comme la plu­part des Noldor, son inté­rêt pour la nature se résume à l’apprivoiser, à l’imiter et même à l’améliorer – un piège dans lequel ce peuple orgueilleux tomba maintes et maintes fois.

Bien que jeune, Fin­cu­lin est un arti­san très com­pé­tent et il a aidé à la fabri­ca­tion des Anneaux de Pou­voir. Au début de son appren­tis­sage, Cele­brim­bor a pris son neveu sous son aile et lui a appris per­son­nel­le­ment l’art suprême de la créa­tion des ins­tru­ments du pou­voir.

Mal­heu­reu­se­ment, il est l’un des sui­vants d’Annatar parmi les plus dévoués ; il a livré au Sei­gneur Téné­breux déguisé un grand nombre d’informations vitales et fut l’un de ceux qui convain­quirent Cele­brim­bor d’écouter le Sei­gneur des Dons.

5.135 Orrerë

Orrerë est un autre jeune mais talen­tueux arti­san Orfèvre- Joaillier. Orrerë (S. « Cœur Soli­taire ») est un ami de Fin­cu­lin. Mince et de taille moyenne (1,98 m), il a les che­veux bruns coupés courts et des yeux gris très foncés. Sa peau est inha­bi­tuel­le­ment sombre pour un Noldo, car il passe la majo­rité des heures du jour en plein air, vaga­bon­dant soli­taire au milieu des nom­breux champs, jar­dins et ver­gers qui entourent Ost-in-Edhil. Il est très calme, parle rare­ment et lorsqu’il le fait c’est d’une voix douce.

Autre­fois très proche de Fin­cu­lin, tous deux ont suivi, au cours des années récentes, des che­mins diver­gents, en partie parce que Fin­cu­lin avait un désir insa­tiable d’apprendre les leçons d’Annatar et en partie à cause d’une cer­taine jalou­sie éprou­vée par Orrerë. Ne vou­lant pas rompre son amitié avec Fin­cu­lin, il a décidé de l’éviter, pré­fé­rant errer, soli­taire.

Cette atti­tude se retrouve dans ses œuvres : autre­fois des joyaux fine­ment taillés et lumi­neux, aujourd’hui des gemmes d’une teinte sombre et incer­taine qui va du noir ébène au gris voilé.

5.136 Fanari

Fanari (« Feu Obs­curci ») est une Noldo aux longs che­veux noirs et aux yeux gris pâle. Elle est mince, mesure 1,88 m et porte presque exclu­si­ve­ment des vête­ments de cou­leur grise. Bien que n’étant pas membre de la Confré­rie, sa pré­sence est accep­tée et tous ses membres l’aiment bien. Elle porte un amour secret à Fin­cu­lin, mais dans son cœur elle sait qu’il n’acceptera jamais de penser sérieu­se­ment à autre chose qu’à lui-même et son tra­vail. Orrerë, obser­va­teur et sen­sible à tout ce qui touche Fin­cu­lin, est au cou­rant de son sen­ti­ment et se méfie d’elle à cause de cela.

Fanari tra­vaille sur­tout avec des plantes médi­ci­nales et des sub­stances alchi­miques dans ses rap­ports avec le Gwaith-i- Mir­dain. Elle uti­lise son savoir pour soi­gner les Orfèvres bles­sés ou brûlés ; sa connais­sance de la chimie fait qu’elle sait faire des feux spé­ciaux, des alliages et doser des trai­te­ments.

5.14 Objets importants : Les Anneaux de Pouvoir

Le for­geage des Anneaux de Pou­voir débuta peu de temps après l’arrivée d’Annatar, mais les pre­miers anneaux qu’ils créèrent n’étaient que des babioles pour les Orfèvres, en com­pa­rai­son des véri­tables anneaux qui vien­draient plus tard.

Même les Anneaux qui furent connus comme les Sept et les Neuf étaient d’étranges créa­tions de par leur adap­ta­bi­lité et leurs pou­voirs de muta­tion, bien que les Rois Nains n’aient pas réagi à la séduc­tion des Anneaux comme l’avait prévu Sauron. Seuls les Hommes Mor­tels tom­bèrent com­plè­te­ment sous leur influence.

Tous les Anneaux de Pou­voir sont sertis d’une gemme dif­fé­rente, sauf l’Anneau Unique ; et chacun d’entre eux est unique ; tous étaient beaux avec leur sim­pli­cité élé­gante ; tous étaient le récep­tacle d’une puis­sance qui ne pou­vait naître que de l’habilité d’un Sei­gneur Noldo et des connais­sances trans­cen­dan­tales de l’un des Ainur. Gardez à l’esprit que les Sept et les Neuf – comme les Trois – avaient été conçus à l’origine avec de bonnes inten­tions. Ce ne fut qu’après que Sauron les ait récu­pé­rés et ait réussi à cor­rompre le but pour lequel ils avaient été conçus (ayant pris part à leur créa­tion et pos­sé­dant un pou­voir sur eux) que leur nature devint malé­fique.

Des 20 Anneaux de Pou­voir, seuls les Trois Anneaux des Elfes, conçus et réa­li­sés par Cele­brim­bor, n’ont jamais été tou­chés par la main de Sauron. Et même ainsi, parce qu’ils furent créés en partie grâce au savoir ensei­gné par le Malé­fique Sei­gneur des Dons, leur destin est lié à celui de l’Unique. Bien qu’ils accordent une grande puis­sance à leur por­teur, leur fonc­tion ori­gi­nelle était plus élevée, plus noble : aider à apprendre, à guérir et à com­prendre, non seule­ment le por­teur mais aussi tous ceux autour de lui. En tant que tels, ils ser­virent bien leurs por­teurs au cours du Troi­sième Age, lorsque les Peuples Libres s’unirent une fois de plus contre le Sei­gneur Téné­breux.

Les Trois sont :

  1. Nenya, l’Anneau d’Adamant, en Mithril serti d’une gemme lim­pide sem­blable à un dia­mant. Il fut confié par Cele­brim­bor à Gala­driel et conservé par elle jusqu’à la fin du Troi­sième Age. Éga­le­ment appelé Anneau de l’Eau.
  2. Narya, l’Anneau Rouge, l’Anneau du Feu, en Or serti d’un rubis. Il fut d’abord donné à Gil-Galad qui le confia ensuite à Círdan, qui le donna fina­le­ment à Gan­dalf. Celui-ci bien que n’étant pas Elfe, pou­vait l’utiliser, car il était l’un des Istari por­teur du Feu Secret, l’ultime Flamme de Lumière.
  3. Vilya, le plus puis­sant des Trois, en Or serti d’un saphir. Cele­brim­bor le confia éga­le­ment à Gil-Galad, qui le conserva jusqu’à ce qu’il parte pour la guerre clô­tu­rant le Deuxième Age. Ce fut alors qu’il le donna à Elrond son Hérault, qui le conserva jusqu’à la fin du Troi­sième Age. Éga­le­ment connu comme l’Anneau de l’Air.

5.2 Ost-in-Edhil : Troisième Âge 1640

Bien que la cité ait entiè­re­ment cessé d’exister en 2A 1697, lorsque les armées de Sauron dévas­tèrent l’Eregion, de nom­breux bâti­ments sont tou­jours intacts et quelques-uns sont encore dres­sés (au moins par­tiel­le­ment conser­vés) durant le Troi­sième Age. Les ruines d’Ost-in-Edhil sont craintes par les Dun­len­dings locaux qui les croient han­tées (à tort, puisque les Elfes ne peuvent deve­nir « Morts-vivants »). Le grand royaume de jadis des Noldor n’est plus que mon­ceaux de ruines et les champs ont dis­paru sous les plantes sau­vages. L’Eregion est retourné à la bar­ba­rie.


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