03 · Le pays

Dans ce cha­pitre seront décrits pas moins de quatre cli­mats dif­fé­rents, y com­pris celui soi­gneu­se­ment contrôlé du Royaume pro­tégé de Lórien, et leurs réper­cus­sions alen­tours. De même, seront décrites les condi­tions cli­ma­tiques régnant en Hous­saie. Enfin, l’on pourra avoir un rapide survol du climat pos­sible auquel sera confron­tée toute per­sonne ten­tant de fran­chir le Col du Rubi­corne, l’unique pas­sage en sur­face sur des cen­taines de kilo­mètres à la ronde reliant la Lórien à l’Eregion.

3.1 A l’Est

3.11 La Lórien

La Forêt de Lórien pro­pre­ment dite s’étend sur 192 km d’Est en Ouest et sur 112 km du Nord au Sud. Des Mel­lyrn en marquent les limites car ils ne poussent pas au-delà du péri­mètre déli­mité par le pou­voir de Gala­driel. Au Nord-Ouest, les Mel­lyrn sont les pre­miers arbres à être vus depuis la Vallée de la Rigole Sombre et la Porte Est de la Moria. Au Sud, la fron­tière de la Forêt d’Or est formée par le Cele­brant (Cours d’Argent) bien que la rive orien­tale soit recou­verte d’une forêt d’arbres nor­maux qui se rétré­cit de plus en plus vers le Sud jusqu’à dis­pa­raître. Au début du Deuxième Age, la forêt de Fan­gorn occu­pait cette région, tou­chant pra­ti­que­ment la Lórien. Le long de la fron­tière orien­tale, les Mel­lyrn poussent très près de l’Anduin mais ils sont tou­jours recou­verts d’une brume qui les rend indis­tincts. Les rives sont à cet endroit escar­pées, rocheuses et encais­sées, presque impos­sibles à esca­la­der. C’est seule­ment à la confluence du Cele­brant avec l’Anduin que les rives s’affaissent et font place à une large prai­rie her­beuse : le point le plus méri­dio­nal de la Lórien.

La Forêt d’Or est dotée de reliefs natu­rels qui la pro­tègent des vents déchaî­nés et des vio­lentes per­tur­ba­tions. Au Nord-Ouest le Fanuid­hol (Tête-dans-les-Nuages) étend de longs épe­rons vers l’Anduin, for­mant une bar­rière contre les vents du Nord mor­dants et les marau­deurs venus des Terres Sau­vages. À l’Ouest, se trouvent les Monts Bru­meux pro­pre­ment dits, for­mi­dable chaîne avec un seul col sur des cen­taines de kilo­mètres : le Rubi­corne, périlleux et impé­né­trable durant la plus grande partie de l’année. À l’Est, se trouve le large Anduin, le plus grand fleuve des Terres du Milieu. Au Sud, se trouve le Cele­brant ; bien qu’il ne soit pas un obs­tacle insur­pas­sable, il forme une fron­tière claire et nette – et l’eau cou­rante est un obs­tacle pour de nom­breuses créa­tures.

Sous le pou­voir de Gala­driel, la Lórien était un royaume où l’hiver, sous ses formes les plus extrêmes, était inconnu ; les tem­pêtes étaient peu fré­quentes et elles ne cau­saient jamais de dom­mages. Cela était sur­tout pos­sible grâce à la Pierre Elfique Eles­sar, cadeau de Cele­brim­bor à la Reine des Noldor, et plus tard grâce à l’influence du puis­sant Anneau Elfique Nenya. Même lorsque Gala­driel ne se trou­vait pas en Lórien, son pou­voir était tou­jours pré­sent, tenant la région à l’écart des autres contrées. Les Mel­lyrn, qui ne perdent pas leurs feuilles en hiver, aide éga­le­ment à mini­mi­ser les pertes de cha­leur et forment un coupe-vent contre les vents vio­lents de l’Est.

Ce qui suit est un extrait de La Com­mu­nauté de l’Anneau qui illustre plei­ne­ment le pou­voir qu’exerce Gala­driel sur la Lórien lorsqu’elle porte Nenya. Frodo, sur la col­line de Cerin Amroth, regarde l’étendue des terres alen­tour. Sans aucun doute, sa per­cep­tion fut inten­si­fiée par le fait qu’il était un Por­teur de l’Anneau.

Comme il posait enfin le pied sur la haute plate-forme, Haldir lui prit la main et le fit se tour­ner vers le Sud. « Regar­dez d’abord par ici » dit-il. Frodo regarda et il vit, encore à une cer­taine dis­tance, une col­line où se dres­saient de hauts et magni­fiques arbres ou une cité de tours vertes : il ne pou­vait le dire. Il lui sem­blait que c’était de là que venait le pou­voir et la lumière qui régnaient sur tout le pays.

Puis il regarda à l’Est et il vit tout le pays de Lórien qui des­cen­dait vers la pâle lueur de l’Anduin, le Grand Fleuve. Il porta les yeux par-delà la rivière et toute la lumière dis­pa­rue, et il se trouva de nou­veau dans le monde qu’il connais­sait. À partir du cours d’eau, la terre appa­rais­sait plate et vide, informe et vague, jusqu’à l’horizon où elle s’élevait de nou­veau comme un mur, sombre et lugubre. Le soleil qui s’étendait sur la Lórien n’avait aucun pou­voir d’illuminer l’ombre de cette loin­taine hau­teur.

« C’est là que se trouve le repaire en Mirk­wood méri­dio­nal, dit Haldir. Il est entouré d’une forêt de sapins sombres, qui se dis­putent la place et dont les branches pour­rissent et se des­sèchent. Au milieu, sur une émi­nence rocheuse, se dresse Dol Guldur où l’ennemi cacha long­temps sa rési­dence… De cet endroit élevé vous pouvez contem­pler les deux pou­voirs qui s’opposent l’un à l’autre ; à pré­sent ils luttent encore par la pensée, mais alors que la lumière per­çoit le cœur même des ténèbres, son propre secret n’a pas été décou­vert. Pas encore. »

Le Climat

Aucun tableau cli­ma­tique n’est néces­saire pour éta­blir le temps en Lórien ; le schéma en est bien plus régu­lier et bien moins variable que ce qu’offre habi­tuel­le­ment la nature.

Durant les mois d’été, les tem­pé­ra­tures de jours oscil­lent entre 24°C et 29°C. Au prin­temps et en automne, des tem­pé­ra­tures d’environ 21°C sont la norme ; en hiver, les tem­pé­ra­tures des­cendent rare­ment en-des­sous de 13°C et elles se situent le plus sou­vent aux alen­tours de 16°C.

Les pré­ci­pi­ta­tions, qui ont lieu toute l’année, se pré­sentent sous la forme de pluie légère et brève en début de soirée ou avant l’aube. La neige est incon­nue en Lórien sous le règne de Gala­driel bien qu’elle tombe sou­vent aux confins du royaume de la Blanche Dame. Lorsqu’il ne pleut pas, le ciel est inva­ria­ble­ment clair et bleu ; à la nuit tombée, les étoiles appa­raissent claires et brillantes. Le ciel noc­turne de la Forêt d’Or pré­sente une étrange ano­ma­lie : la lune en est absente bien qu’elle ne soit pas cachée par une masse de nuages ou du brouillard. C’est pour­quoi il est dif­fi­cile, à qui­conque n’y est pas habi­tué, d’établir un décompte exact des jours écou­lés.

La Flore

L’élément le plus signi­fi­ca­tif – et unique – de la Lórien est sans conteste l’arbre Mal­lorn. Dur et fort, capable d’atteindre de grandes hau­teurs et doté de branches qui semblent avoir été sélec­tion­nées pour sup­por­ter les pla­te­formes et struc­tures des Elfes Syl­vains, le Mal­lorn n’a pas son égal en beauté dans les Terres du Milieu. Son tronc et ses branches sont recou­verts d’une écorce lisse blanc argen­tée. En fin d’automne, ces feuilles prennent la teinte de l’Or pur et res­tent sur l’arbre jusqu’au prin­temps, quand éclosent des bour­geons Or pâle. Au prin­temps, la Lórien est recou­verte et tapis­sée d’Or.

Les Mel­lyrn ne meurent, ni ne vieillissent, ils sont immu­ni­sés à toute mala­die ou épi­dé­mie affec­tant les autres arbres. Au début de leur vie, ils poussent très vite et leurs branches prin­ci­pales se déve­loppent per­pen­di­cu­lai­re­ment aux troncs four­nis­sant des fon­da­tions idéales pour les Flets (ou Telain), pla­te­formes qui sont le loge­ment pré­féré des habi­tants de la Forêt d’Or (d’où leur nom : Galadh­rim ou Habi­tants des Arbres).

Les Mel­lyrn ne sont pas natifs des Terres du Milieu ; ils ont leur ori­gine dans les Terres Éter­nelles et sont pro­ba­ble­ment liés à Lau­re­lin, l’un des Deux Arbres d’origine (c’est pour­quoi l’un des pre­miers noms de la Forêt d’Or fut Lau­re­lindó­re­nan ou Pays de la Vallée à l’Or Chan­tant). Gala­driel reçut des mains de Gil- Galad plu­sieurs glands de Mal­lorn qui les tenait lui-même du Roi des Númé­no­réens Tar-Alda­rion. (Les Mel­lyrn avaient pros­péré en Númé­nor, trans­planté de Toi Eressëa). Les arbres ne pous­sèrent pas en Lindon mais, grâce au pou­voir de Gala­driel, ils fleu­rirent en Lóri­nand – bien que leur taille n’atteignit jamais celle des Mel­lyrn de Vali­nor.

Gala­driel est l’une des rares Elfes à avoir vue la Lórien à Vali­nor et elle pos­sède une grande science des végé­taux. Pen­dant des siècles, la forêt fut connue sous le nom Lau­re­lindó­re­nan, puis ce nom fut rac­courci en Lothló­rien (« Fleur de Rêve ») puis enfin, au cré­pus­cule du royaume, sim­ple­ment en Lórien (« Rêve »).

Deux autres plantes sont éga­le­ment asso­ciées à la Lórien : l’Elanor avec ses petits pétales jaunes en forme d’étoile et la Niphre­dil avec ses fleurs vert pâle. Elles poussent libre­ment sur le sol her­beux de la Forêt d’Or.

La Lórien abrite éga­le­ment d’autres formes de vie végé­tales plus com­munes, y com­pris des arbres frui­tiers et des arbustes mais le plus impor­tant est la richesse incroyable de la flore par­tout pré­sente. Il n’y a aucune mala­die en Lórien ; tout ce qui y pousse pros­père, car il n’y aucune com­pé­ti­tion avec une autre forme de vie. Il y existe un « ordre natu­rel », les plantes ne poussent ni de façon ordon­née, ni de façon anar­chique. C’est seule­ment dans la Forêt d’Or que Ton peut voir la nature libre et contrô­lée.

La Faune

Bien qu’il y ait une vie ani­male en Lórien, elle n’y est pas sur­abon­dante et ne se pré­sente que sous les formes les moins évo­luées. Il y a des insectes tel que les abeilles qui fer­ti­lisent les plantes (et qui four­nissent le miel très pré­sent dans l’alimentation des Syl­vains) et les papillons, mais la plu­part des autres insectes volants sont absents. Un grand nombre de varié­tés d’oiseaux y habitent, pour la plu­part des varié­tés de petites tailles se nour­ris­sant de graines et de baies. Les écu­reuils, râtons-laveurs, lapins et autres ron­geurs vivent prin­ci­pa­le­ment à la fron­tière de la Lórien, mais ils répugnent à péné­trer plus avant. De plus grands mam­mi­fères y sont sim­ple­ment incon­nus. Les loups étaient spé­cia­le­ment tenus à l’écart de la Lórien.

3.12 Les régions sauvages environnantes

Ces régions offrent par­fois un contraste sai­sis­sant avec la Lórien. Sou­vent déso­lées et man­quant de cou­leur en com­pa­rai­son, elles sont for­mées de col­lines douces ou de basses terres recou­vertes d’une herbe brune et de rares arbres ché­tifs. De nom­breuses bêtes hantent les abords de la Lórien.

Le Climat

Le temps dans ces régions est par­ti­cu­liè­re­ment instable et par­fois brutal ; il semble évident que le pays est le champ de bataille sur lequel s’affrontent Caras Galadhon et Dol Guldur. Depuis que la Col­line de la Sor­cel­le­rie est réoc­cu­pée (3A 1000), la Forêt Verte est tombée dans les ténèbres et la tem­pé­ra­ture moyenne des régions autour de la Lórien a com­mencé à chuter. Les hivers sont de plus en plus froids et le prin­temps vient tard ; par­fois un gel sou­dain tue les bour­geons fra­giles. La neige tombe sou­dai­ne­ment et en abon­dance sur les plaines.

L’été, des vapeurs nau­séa­bondes venant de la rivière et de la rive orien­tale obs­cur­cissent le soleil et stag­nent. Un brouillard blanc-argenté empêche ces vapeurs de péné­trer dans la Forêt d’Or.

La Flore

Les chênes et les ormes pré­do­minent, avec de temps à autre quelques sapins et pins. Près des fron­tières de la Lórien, il y a plus de hêtres et de peu­pliers. Des herbes hautes, sem­blant éter­nel­le­ment brunes, recouvrent la région qui sépare la Lórien de Fan­gorn.

Les terres entou­rant la Lórien semblent déso­lées et lugubres ; elles offrent un vibrant contraste avec la vie colo­rée qui s’y trouve. Plus au Sud, se trouvent les Terres Brunes et au Nord, le Pays Sau­vage entre Mirk­wood et les Monts Bru­meux ; aucune de ces régions n’est connue pour sa beauté et leur aban­don fait qu’elles forment une sorte de cein­ture iso­lant la Lórien du reste du monde.

La Faune

Bien que peu d’animaux de grande taille fré­quentent ces régions, des ours et des cerfs vivent dans les forêts, les pre­miers vivant dans des grottes le long des rives rocheuses de l’Anduin. Des mam­mi­fères de petite taille vivent dans les plaines, tout comme de nom­breux ser­pents (la plu­part inof­fen­sifs).

3.2 Vers l’Ouest : l’Eregion (Houssaie)

L’Eregion ou « Pays du Houx » se trouve être tech­ni­que­ment la région située entre les rivières Grise-Source (Mithei­thel) et Vif-Flot (Brui­nen) au Nord et à l’Ouest et le Glan­duin au Sud. Les terres au Sud de la longue « Crête de la Hous­saie » orien­tée vers l’Ouest à partir des Monts Bru­meux sont plus peu­plées.

Le Climat

Le ver­sant occi­den­tal des Monts Bru­meux est, en géné­ral, doté d’un climat plus modéré, bien qu’il subisse de plus grandes dif­fé­rences de tem­pé­ra­ture que la Lórien. La région autour d’Ost- in-Edhil jouit d’un climat doux, tandis que les terres situées près des Monts tendent à avoir un air plus froid et plus de pré­ci­pi­ta­tions (sou­vent sous forme de neige).

La Flore

Sans sur­prise, la Hous­saie tire son nom des arbres à houx qui poussent nom­breux dans cette région – sur­tout dans les envi­rons d’Ost-in-Edhil. Ces arbres tou­jours verts atteignent une grande hau­teur (ce sont les plus grands des Terres du Milieu) et ont des feuilles rigides de cou­leur vert foncé, des petites fleurs blanches et des baies rouges.

En plus des arbres à houx, il y pousse éga­le­ment les coni­fères habi­tuels : sapins, pins, cèdres et quelques magno­lias dans les terres les plus méri­dio­nales. Les hêtres et les peu­pliers pous­saient dans le centre de l’Eregion en des temps plus heu­reux. La majo­rité des forêts de l’Eregion ont été détruites au cours de la guerre lorsque les hordes de Sauron assaillirent les Noldor en 2 A 1693 –1697, n’épargnant que quelques bos­quets, la plu­part sur les pentes des col­lines. Le reste du pays fut aban­donné, dévasté, ne lais­sant que le roc par­semé de plaques d’herbe brune et de buis­sons d’épineux.

La Faune

L’Eregion est éga­le­ment un pays très peuplé par la vie ani­male, sur­tout des oiseaux – y com­pris une large variété de canards et de fai­sans. Les écu­reuils et les lapins y sont éga­le­ment com­muns (encore plus dans les sec­teurs boisés, tout comme les autres ani­maux men­tion­nés), ainsi que les cerfs et de nom­breux petits mam­mi­fères. Les renards, les ours noirs et les loups vivent plutôt dans les col­lines, les ours vivant près des rivières où il y a tou­jours énor­mé­ment de truites et autres pois­sons d’eau douce. Les loups sont plus nom­breux au cours du Troi­sième Age, leur nombre crois­sant sans cesse jusqu’au début du 3ème mil­lé­naire où ils devien­dront une menace sérieuse dans tout le pays pour les voya­geurs. Au cours du Cruel Hiver (3A 2911- 2912), les ter­ri­fiants Loups Blancs tra­ver­sèrent le Bran­de­vin gelé ainsi que le Flot­gris, condui­sant les autres loups à atta­quer les zones peu­plées aussi loin au Sud que le Rohan.

Les visons, les cas­tors, les renards et les rares furets gris peuplent éga­le­ment l’Eregion, bien que l’on craigne que les furets se soient fait déci­més vers le milieu du Troi­sième Age. Les furets avec leur pelage gris argenté sauf la tête et les pattes noires sont inha­bi­tuel­le­ment intel­li­gents et sont les mas­cottes favo­rites des Noldor d’Ost-in-Edhil. Attei­gnant 60 cm de long ils sont incroya­ble­ment rapides et puis­sants, capables de tuer un animal de plus grande taille avec leurs fortes mâchoires.

3.3 Climat et calendriers

Ce qui suit repré­sente deux calen­driers : à gauche la ver­sion pré­fé­rée des races humaines consis­tant en 12 mois dont 3 pour cha­cune des 4 sai­sons. À droite, se trouvent les 6 sai­sons du calen­drier Elda­rin d’Imladris — sans aucun doute simi­laire à celui uti­lisé en Ost-in-Edhil (en Quenya, langue parlée par les Noldor et la majo­rité des habi­tants d’Imladris ou d’Ost-in-Edhil, ces sai­sons sont : Tuile, Lairë, Yavië, Quelle, Hriuë et Coirë. Les tra­duc­tions en Sin­da­rin don­nées plus bas sont celles uti­li­sées en Lorien). Les sai­sons de Laer et de Rhîw durent cha­cunes 72 jours et les autres durent 54 jours. Trois « jours inter­ca­laires » sont inter­ca­lés en sup­plé­ment tous les 12 ans pour que le calen­drier reste exact.
Il peut arri­ver que les sai­sons ne cor­res­pondent pas, l’Echuir Elfe appa­rais­sant au moment où dans le calen­drier humain l’automne cède la place à l’hiver. C’est quelque peu exact car les deux calen­driers débutent le même jour de Yes­tarë, ce qui peut s’expliquer par le fait que les Elfes res­sentent plus tôt par rap­port aux humains la mou­vance de la vie ; de plus, le com­men­ce­ment théo­rique de l’hiver coïn­cide avec le début de l’année solaire, après que les plus grands froids se soient déjà fait sentir.
Il est éga­le­ment inté­res­sant de remar­quer que la véri­table « année » Elda­rin (Q. « Yén ») équi­vaut en fait à 144 années pour les Humains — un tel pas­sage de temps ne signi­fiant pra­ti­que­ment rien pour les Elfes immor­tels. L’année solaire Elda­rin est appe­lée Coro­nar (« Ronde du Soleil ») ou Loa (« Crois­sance »).

Mois Contre­forts
des Mon­tagnes
Ost–in-Edhil Col du Rubi­corne Saison Elfe
Nar­wain
(Jan­vier)
1
–7° à 4°
Modé­rées
–1° à 7°
Modé­rées
–12° à –4°
Très Fortes
Ethuil
(prin­temps)
Nínui
(Février)
2
–9° à 2°
Modé­rées
–4° à 7°
Modé­rées
–9° à –1°
Très Fortes
Gwae­ron
(Mars)
3
–7° à 4°
Modé­rées
–l° à lO°
Modé­rées
–9° à –1°
Fortes
Laer
(été)
Gwi­rith
(Avril)
4
–4° à 7°
Fortes
2° à 13°
Modé­rées
–7° à 2°
Fortes
Lothron
(Mai)
5
2° à l0°
Fortes
4° à 13°
Fortes
–4° à 4°
Fortes
Iavas
(automne)
Nórui
(Juin)
6
4° à 16°
Modé­rées
7° à 16°
Modé­rées
–4° à 7°
Modé­rées
Cer­veth
(Juillet)
7
10° à 21°
Modé­rées
13° à 24°
Sec
–l° à l0°
Modé­rées
Firith
(déclin)
Úrui
(Août)
8
13° à 24°
Sec
16° à 27°
Sec
4° à 16°
Modé­rées
Ivan­neth
(Sep­tembre)
9
16° à 24°
Sec
18° à 27°
Très sec
7° à 18°
Sec
Rhîw
(hiver)
Nar­be­leth
(Octobre)
10
10° à 21°
Modé­rées
16° à 24°
Sec
4° à 16°
Modé­rées
Hithui
(Novembre)
11
10° à l8°
Modé­rées
13° à 21
Sec
2° à 10°
Modé­rées
Echuir
(mou­vance)
Giri­thron
(Décembre)
12
7° à 16°
Modé­rées
10° à l8°
Sec
–7° à 2°
Fortes

Codes des pré­ci­pi­ta­tions :

25 mm de pluies cor­res­pondent approxi­ma­ti­ve­ment à 300 mm de neige, pour une tem­pé­ra­ture infé­rieure à 0° Cel­sius.


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