07 · L’art de la guerre chez les Nains

L’amour des Nains pour les objets phy­siques est plus pro­fond qu’une simple pré­dis­po­si­tion pour les machines et les objets enchan­tés. Les Nains aiment l’activité, qui est la racine de leur enga­ge­ment dans le tra­vail, et, de tous leurs passe-temps, com­battre est l’un de leur favori.

Il n’est pas ques­tion de dire que les Nau­grim aiment tuer ; plus exac­te­ment, ils se réjouissent dans la com­pé­ti­tion du sport ou de la bataille. Un combat simulé ou un match de lutte satis­font leurs besoins, et ainsi donc les défis sont fré­quents, par­ti­cu­liè­re­ment lors des ban­quets et des fêtes. De plus, l’entrainement mili­taire requiert de rigou­reux com­bats simu­lés et bagarres épui­santes. Les Nains relèvent les défis même ceux ayant un carac­tère d’amusement, avec beau­coup de sérieux.

Avec la venue de la guerre, alors, les Khazad chan­gèrent sim­ple­ment les règles de la com­pé­ti­tion et firent face réso­lu­ment à leurs enne­mis. Froi­de­ment, effi­ca­ce­ment, ils n’accordent rien et vont jusqu’au bout, menant la que­relle rapi­de­ment et métho­di­que­ment, sans cha­grin, pitié, ou quar­tier. Bien que les Nains soient émo­tifs, ils cana­lisent leurs pas­sions dans le cœur de la bataille. Chaque par­celle de leur éner­gie est diri­gée vers leurs enne­mis, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’opposition. Les Nau­grim ne pleurent leurs morts qu’après le combat.

Armures

Pen­dant qu’un Nain se pré­pare men­ta­le­ment et phy­si­que­ment pour le combat, les for­ge­rons de la Moria tra­vaillent pour l’assurer d’un bon équi­pe­ment. Dans ce domaine ils excellent, car les armu­re­ries de Khazad-dûm sont super­be­ment appro­vi­sion­nées et le com­merce de ces objets mar­tiaux ajouta une richesse consi­dé­rable dans les coffres des Rois Nains. Plus impor­tants, les for­ge­rons pro­duisent des arme­ments de haute qua­lité en acier et en alliage de Mithril, qui sont ajus­tés selon la taille et les besoins des guer­riers.

Guer­riers Nains

Les Nains pré­fèrent trois types prin­ci­paux d’armures. Les varié­tés maille, écaille et lamel­laire sont pré­do­mi­nantes dans la Moria. Chacun de ces trois types est uti­lisé pour faire des cor­se­lets amples, des hau­berts, des che­mises sur mesure, et des jam­bières. Ce qu’un guer­rier choi­sit ou reçoit est un pro­blème de pré­fé­rence ; cepen­dant, son équi­pe­ment dépend de son statut et de sa res­pon­sa­bi­lité. Cela est par­ti­cu­liè­re­ment vrai quand la dis­po­ni­bi­lité devient fonc­tion des besoins com­mer­ciaux, une situa­tion cou­rante dans la Moria.

L’armure lamel­laire consiste en de petites plaques rec­tan­gu­laires en acier appe­lées lamel­lae. Elles sont liées ensemble en rangée avec des fils métal­liques ou des lanières de cuir à tra­vers des trous faits à l’emporte-pièce. Les ran­gées sont alors liées ensemble comme des unités se che­vau­chant. Ce sys­tème est simi­laire à celui des écailles, mais emploie des plaques se che­vau­chant vers le haut, plutôt que vers le bas. Il est résis­tant et pro­tec­teur, encore que quelque peu sophis­ti­qué. L’armure d’écailles est pré­fé­rable pour une mêlée à pied, bien que l’armure lamel­laire soit une défense idéale contre les coups ascen­dants et les attaques par on des­sous. Ainsi les Nau­grim vendent nombre de leurs armures lamel­laires à leurs alliés qui uti­lisent la cava­le­rie. Dans la Moria, son emploi est limité aux sen­ti­nelles rela­ti­ve­ment sta­tiques qui occupent des postes de gardes sur­éle­vés. Ces guer­riers portent des cor­se­lets sans manches et s’arrêtant au niveau du genou, qui faci­litent les mou­ve­ments des bras et le tir à l’arc.

Armures des Nains

L’armure d’écailles couvre un champ d’utilisation plus grand, mais reste aussi can­ton­née à des besoins par­ti­cu­liers. La plu­part consistent en un ensemble, orienté vers le bas, d’écailles ovales ou car­rées, aux coins arron­dis. Elles sont dis­po­sées en ran­gées, à l’image des armures lamel­laires, hormis le fait que les ran­gées sont déca­lées entre elles plutôt que de suivre un ali­gne­ment ver­ti­cal. Les unités d’infanterie lourde de la Moria sont équi­pées des che­mises en écailles de Nains sans manches, qui les portent sur un hau­bert de mailles légères, et quelques Sei­gneurs pos­sèdent un corset, qui com­porte deux épais­seurs d’écailles plus petites et plus légères. Cepen­dant, la majeure partie des guer­riers Nains pré­fèrent la cotte de mailles. Le guer­rier moyen Nain porte des mailles, aussi bien sous la forme d’un long hau­bert que d’un ensemble fait sur mesure. Elles font des cou­ver­tures par­faites, si l’on y rajoute des manches, des pro­tec­tions feuille­tées en acier, des capu­chons en mailles ou des éven­tails et des gan­te­lets cou­verts de mailles. Ini­tia­le­ment non encom­brants, ces sys­tèmes requièrent un tra­vail subtil et précis de l’acier, et, dans le cas des Sei­gneurs Nains, une uti­li­sa­tion occa­sion­nelle d’alliages inflexibles de Mithril. En fait, l’alliage Ithil­naur pro­duit des mailles qui sont aussi seyantes que si elles étaient en laine.

Casques et protections

La pro­pen­sion des Nains pour un équi­pe­ment de bataille exten­sif se tra­duit dans un amour des armes et des pro­tec­tions résis­tantes. Ils font dif­fi­ci­le­ment leur choix ; à la lumière de leur pas­sion pour le combat au corps à corps, ces parures sont une néces­sité abso­lue. Presque chaque guer­rier porte un vrai casque, et la plu­part font usage de pro­tec­tions. En consé­quence, une troupe de Nau­grim est à peu près entiè­re­ment pro­té­gée quand elle s’engage dans un combat.

Casque nain

Cette pro­tec­tion indes­truc­tible efface l’individualité du Nain et pré­sente un pro­blème pour le Nau­grim féro­ce­ment indé­pen­dant et plein d’orgueil. Afin de s’identifier eux-mêmes, ils comptent sur des déco­ra­tions très signi­fi­ca­tives, par­ti­cu­liè­re­ment sur les sur­faces pro­émi­nentes de leurs bou­cliers, pro­tec­tions et casques. Les Nains font un usage fré­quent de cuirs tein­tés aux cou­leurs écla­tantes, de cimiers en plumes, et s’ornent eux-mêmes de plaques de pro­tec­tion gra­vées. Les Khazad portent aussi des casques cise­lés qui ont la forme de têtes de bêtes cruelles et fan­tas­tiques. Avec des cornes rajou­tées et des carac­té­ris­tiques exa­gé­rées, ces casques imposent une pré­sence trou­blante, voire hor­ri­fiante. Dans ce cas, la vue d’une armée de Nains cas­qués peut être une vision ter­ri­fiante.

Les casques Nains ont une autre fina­lité der­rière le simple fait de briser la tran­quillité de l’ennemi ou de le démo­ra­li­ser. Ils pro­curent une résis­tance inéga­lée aux coups péné­trants et des­sous chacun se trouve un masque inté­rieur résis­tant au feu. A l’inverse des formes stan­dards trou­vées en Eria­dor ou en Rho­va­nion, ceux du Peuple de Durin ont été conçus d’après les anciens casques de Nogrod. Ils sont ren­for­cés par des arêtes d’acier trempé, et par une calotte moulée, au lieu de plaques courbes de Fer munies de rivets de fixa­tion. Les pro­tec­tions des Nains, répu­tées pour leur résis­tance et leur mania­bi­lité, sont basées sur une construc­tion feuille­tée. A la base, c’est un groupe de longues plaques fines déco­rées, cou­sues sur une dou­blure d’étoffe épaisse. Les varié­tés pour les bras et les jambes uti­lisent toutes deux le même sys­tème et allouent un faible degré de libre mou­ve­ment. Beau­coup de Nains, néan­moins, négligent les pro­tec­tions, étant mépri­sant des cos­tumes qui ne sont pas confec­tion­nés à leur courte sta­ture trapue.

Boucliers

Pour sup­pléer à leurs armures, les Nains portent fré­quem­ment des bou­cliers. Quelques-uns uti­lisent des formes car­rées, rec­tan­gu­laires, hep­ta­go­nales, ovales, ou en amande, mais la plu­part sont ronds. Quelles que soient leurs formes, ils sont robustes et rela­ti­ve­ment grands. Les bou­cliers de la Moria se com­portent bien dans les mains d’un Elfe ou d’un Humain car ils font de 75 cm à 90 cm de dia­mètre. Un Nain mesu­rant 1,2 m à 1,5 m en porte un comme un véri­table mur mobile.

Bou­clier nain

De même que les armes de jet, les bou­cliers consomment une grande partie du bois consa­cré aux armu­riers Nains de la Moria. Quelques Sei­gneurs pos­sèdent des bou­cliers ronds en acier Nain ou en Ithil­naur, mais ils sont exces­si­ve­ment rares et coû­teux. Bon nombre sont enchan­tés. Pour les bou­cliers cou­rants, le bois et la norme. Des chênes vigou­reux et du bois-de-fer (arbre au bois très dur) sont séchés, trai­tés et laqués. Ils sont ensuite coupés, débi­tés et façon­nés. Un autre laquage s’ensuit, juste avant que les par­ties ne soient encol­lées et dis­po­sées ensemble. Puisque trois fines épais­seurs de bois sont néces­saires, c’est un pro­cédé exi­geant. Une fois achevé, un revê­te­ment en cuir tanné et coloré est tendu sut le bois et des bandes de métal sont fixées sur son pour­tour.

Des plaques ou des motifs de métal sont alors placés sur la face du bou­clier, comme moyen de l’embellir et de le ren­for­cer. Les repré­sen­ta­tions d’animaux étranges et les frises runiques sont les favo­rites des Nains. Quelle que soit la forme, le tra­vail, cepen­dant, entoure et recouvre la bosse en métal du bou­clier, qui fait saillie du centre et cor­res­pond à la cavité de la poi­gnée prin­ci­pale. La bosse cir­cu­laire est par­fois sculp­tée en une forme animée, mais la majeure partie est sim­ple­ment des dômes, héris­sés de pointes ou déco­rés de runes.

Der­rière la bosse se trouve une poi­gnée ren­for­cée, en fait une entre­toise recou­verte qui tend le verso concave de la bosse elle-même. Cette prise est uti­li­sée par le guer­rier quand la flexi­bi­lité ou la mobi­lité sont cru­ciales.

Quand la force est sou­ve­raine, le por­teur glisse sim­ple­ment son bras à tra­vers une série de lanières en cuir, dis­po­sées en croix, et saisit une autre attache solide.

Armes

Haches des Nains

En raison de leurs superbes armures et sur­tout d’un manque de sub­ti­lité, les Nains uti­lisent des armes « bel­li­queuses » plutôt qu’un arme­ment défen­sif. Dans une mêlée, le Nau­grim compte sur son lourd revê­te­ment et son bou­clier pour parer les coups et atté­nuer les impacts. Un Nain pare très rare­ment avec son arme ; au lieu de cela, il pré­fère foncer droit devant et prendre l’offensive. Leur assor­ti­ment d’arbalètes lourdes et d’armes emman­chées — haches, pioches, mar­teaux et masses — reflète cette pré­dis­po­si­tion et aug­mente leur pos­ture agres­sive. Nombre de ces armes sont à deux mains, tra­his­sant la har­diesse des Nains et sug­gé­rant leur double uti­lité ainsi que l’origine minière de ces ins­tru­ments de guerre.

Les armu­riers de la Moria, comme ses ingé­nieurs et construc­teurs, créent des objets durables, dont la force excède les besoins habi­tuels. D’ordinaire, pour les armures et les armes, ils se servent d’acier spé­cial. L’acier léger rem­place le bois dans les manches des haches et des masses des humains, et l’acier lourd se sub­sti­tue au fer pour les lames et les têtes des masses. Seules les armes de jet emploient le bois en tant qu’élément signi­fi­ca­tif, car elles doivent être légères ou flexibles.

Les ins­tru­ments miniers des Nains dif­fèrent un peu de leurs ver­sions mar­tiales. A côté des soins jour­na­liers, des orne­men­ta­tions et des incan­ta­tions occa­sion­nelles, ils appa­raissent et s’acquittent de leurs tâches bien mieux que les ins­tru­ments d’un guer­rier. D’excellents maté­riaux et un arti­sa­nat à l’avenant les font puis­sants et durables. Ils per­mettent à leur pos­ses­seur de passer du tra­vail à la bataille sans besoin d’objets sup­plé­men­taires.

Formations et organisation

La taille des Nains, en toute fran­chise, et leurs magni­fiques équi­pe­ments de bataille dictent une ten­dresse pour la mêlée et une répul­sion pour la retraite. En raison de l’absence de cava­le­rie chez les Nains et du poids de leurs armures, ils ne peuvent comp­ter sur la vitesse. Ainsi, ils dépendent de for­ma­tions com­pactes, de mou­ve­ments uni­formes, d’une déter­mi­na­tion ferme, et d’une force d’armes la plus com­plète.

Chaque Nain valide de la Moria peut monter au combat, et la plu­part pos­sèdent au moins un outil mortel ou une arme à main. Dans des temps trou­blés, la tota­lité du Peuple de Durin peut répondre à l’appel. Cepen­dant, cela n’empêche pas la néces­sité d’une force armée. L’armée d’avant-garde de la Moria est tou­jours vigi­lante et sert d’ossature pour toute défense de la tribu.

Guer­rier Nain

L’armée des Nains se décom­pose en deux groupes de guer­riers. Les Dûm­ga­rul (Kh. « Garde du Châ­teau »), ou « Sen­ti­nelles », ont la charge, avec la défense des Mines et de la Cité, des halls sou­ter­rains. Leur pen­dant, plus nom­breux, sont les Vab­nâd­hur (Kh. « Ost Armée »); c’est une véri­table armée de cam­pagne qui garde les Pics, les Portes et la Vallée de la Rigole Sombre. Ces guer­riers sont aussi connus sous le nom de « l’Ost », et sont sta­tion­nés dans des bara­que­ments à des endroits clefs de la Cité cen­trale.

Nombre (343) des 392 Sen­ti­nelles consti­tuent la Gehil-Vird­hur (Kh. « (Garde des che­mins »). C’est une troupe tirée des rangs expé­ri­men­tés de l’Ost, géné­ra­le­ment ceux cités pour leur valeur ou pour ser­vice méri­toire, qui ont la charge de faire régner la paix dans les vastes halls sou­ter­rains. Sept groupes de sept patrouillent les qua­torze niveaux de la Moria. Ils prennent le temps de résoudre les simples dis­putes et de pro­di­guer de l’aide pour ceux dans le besoin.

Le reste des Sen­ti­nelles com­pose les Thar­ka­rul (Kh. « Sen­ti­nelles Mys­tiques »), au nombre de 49 unités. Ces guer­riers gardent le Roi Nain, sa famille et qui­conque d’importance ayant demandé pro­tec­tion. Vété­rans aguer­ris, les Sen­ti­nelles Mys­tiques sont répu­tées pour être aussi bien rusées que cruelles et pour avoir d’inquiétants moyens pour connaître les secrets. Comme chaque membre des Thar­ka­rul a servi dans la Garde des Che­mins, ils sont accou­tu­més à tous les niveaux de défense de la Moria et sont fami­liers avec les halls obs­curs et les pièges. De plus, ils sont entrai nés à uti­li­ser des Sym­boles magiques et portent des armes enchan­tées. L’Ost com­porte actuel­le­ment trois puis­santes Menig, ou « Unités » de guer­riers, dont une seule d’entre elles est en garde constante durant l’année donnée. Les deux tiers des forces tra­vaillent dans les mines, ainsi les groupes font des rota­tions de ser­vice. Chaque Menig com­porte 2401 guer­riers, orga­ni­sés en sept séries de 343 hommes appe­lés Aza­sho­kun (Kh. « Attaques »). De plus, l’Attaque com­porte sept groupes de 49 qui, en fonc­tion de l’armement et de l’expérience, sont consti­tués de 7 Boga­zad (Kh. « Archers »), 21 Baru­kad (Kh. « Hommes d’ Hache ») et de 21 Huval-Vird­hur (Kh. « Garde de Bataille »)

Unité Nbre Guer. Nbre Div. Com­man­dant Unité Mère Armure Arme­ment
Garde du Châ­teau 392 2 Sei­gneur Sen­ti­nelle Aucune Variable Heaume ouvert Variable
Sen­ti­nelles Mys­tiques 49 7 Haut Mys­tique Garde du Châ­teau Ecailles + Bou­clier Hache, Mar­teau, Masse, Dague
Patrouille 7 1 Ancien Mys­tique Sen­ti­nelles Mys­tiques idem
Garde des Che­mins 343 7 Guide Garde du Châ­teau Mailles + pour cer­tains, bou­cliers Hache de bataille, Pioche de guerre, Hache, Mar­teau, Hache de lancer
Garde des Pro­fon­deurs 49 7 Guide des Pro­fon­deurs Garde des Che­mins idem idem
Garde 7 1 Guide de garde Garde des Pro­fon­deurs idem idem
Ost Armée 7203 3 Sei­gneur d’Arme Aucune Variable Variable
Unité 1401 7 Sei­gneur d’Unité Ost armée Variable Variable
Attaque 143 7 Sei­gneur d’Attaque Unité Variable Variable
Sec­tion 49 7 Gar­dien des Volon­taires Attaque Variable Variable
Garde de Bataille 21 3 Gar­dien de la Garde Sec­tion Mailles ou Ecailles + Bou­clier Mar­teau, Pioche, Hache, Masse, Hache de Lancer, Dague
Hommes de Hache 21 3 Gar­dien de Hache Sec­tion Mailles + pour cer­tains, bou­cliers Hache, Hache de Bataille, Hache de Lancer, Dague
Archers 7 1 Gar­dien d’Arc Sec­tion Mailles ou Lamel­laire Arba­lète lourde, Hache d’hast, Hache de Bataille, Lance, Masse

Tactiques

L’organisation mili­taire quelque peu sophis­ti­quée de la Moria fait mentir la pré­fé­rence des Nains pour une phi­lo­so­phie tac­tique sim­pliste. A la base, les Nains croient en une concen­tra­tion de leur force d’infanterie lourde en unités ser­rées. A moins que le rap­port de force ne soit défa­vo­rable de façon fla­grante, ils attaquent selon un furieux assaut fron­tal.

La charge de Thrain à Aza­nul­bi­zar

Les arba­lé­triers ouvrent le feu et pro­tègent la troupe avec des lances ou de longues haches de bataille. La Garde de Bataille d’élite avance silen­cieu­se­ment avec les bou­cliers rele­vés et les armes prêtes, leurs masses, mar­teaux et pioches lui­sant d’éclats ven­geurs. Les Hommes d’ Hache por­tant des haches de guerre à une ou deux mains avancent à leurs côtés, pro­té­geant les flancs et écar­tant une cava­le­rie gênante ou une infan­te­rie encer­clant par de petites contre-attaques ou des bar­rages de haches lan­cées. Quand les Nains arrivent au contact de la ligne oppo­sée, ils entonnent un chant ou poussent un cri de bataille, et chargent avec une féro­cité inéga­lée. Com­bat­tant en ordre dis­persé, et se balan­çant dans un aban­don étran­ge­ment précis, ils taillent à tra­vers leur ennemi jusqu’à ce qu’il tombe ou qu’il fuie. Toute ouver­ture est exploi­tée ; chaque obs­tacle est détruit jusqu’à ce que le champ de bataille soit à eux.

Cette charge métho­dique est tra­di­tion­nel­le­ment diri­gée vers le cœur de la force enne­mie, que ce soit le Sei­gneur et sa garde d’importance par­ti­cu­lière. Par ce biais, les Khazad cassent le moral des oppo­sants, indif­fé­rents à la situa­tion. Une telle tac­tique est usuel­le­ment pleine de succès car les Nau­grim, super­be­ment armés et bien entrai nés, sont capables de hacher à tra­vers qua­si­ment toute for­ma­tion de bataille. Incom­pa­rables en mêlée et résis­tants aux mis­siles, ils mas­sacrent le meilleur des oppo­sants quand les forces sont égales. Ceci, bien sûr, est dû à l’engagement résolu des Nains dans le combat. Lorsque les Nau­grim s’engagent dans une lutte, ils ne font ni retraite, ni quar­tier. Soit ils meurent, soit leurs enne­mis sont vain­cus.


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