09 · Personnalités importantes

En plus des deux per­son­na­li­tés extra­or­di­naires de la Guerre de l’Anneau, que sont Gan­dalf et Ara­gorn, d’autres Hommes et Hob­bits impor­tants ont trouvé leur demeure et leur des­ti­née en Arthe­dain.

9.1 3A 1409

Arveleg I

Guer­rier altier, célèbre parce qu’il uti­li­sait un Arc Blanc, Arve­leg I est le hui­tième Roi du Royaume Sep­ten­trio­nal. Guer­rier puis­sant, il mena les Dúne­dain au combat contre les armées d’invasion du Rhu­daur et d’Angmar en 1356, après la mort de son père, Arge­leb I. Il crai­gnait les dis­sen­sions et la fai­blesse mili­taire dans son Royaume et aimait beau­coup la pompe et la splen­deur. Arve­leg I tomba aux mains des forces du Roi-Sor­cier, lors de la prise d’Amon Sûl en 1409.

Malborn

Mal­born

Mal­born, le Pro­phète cor­rompu, s’éleva rapi­de­ment dans l’organisation des Uti­li­sa­teurs des Pierres, gar­dant la confiance de son Roi pen­dant tout le long de sa vie pros­père mais fourbe. Renommé pour ses robes écar­lates flot­tantes et son anneau d’or tape à l’œil, le grand et élé­gant Mal­born est motivé par la richesse, le pou­voir et la pro­messe de la tutelle du Roi-Sor­cier lui-même pour rejoindre les forces des Ténèbres aux envi­rons de 3A 1400. Sa biblio­thèque per­son­nelle de sor­cel­le­rie est sans rivale dans le Royaume Sep­ten­trio­nal.

9.2 3A 1640

Marcho et Blanco

En tant que race, les Hob­bits ont pro­duit un nombre sur­pre­nant de héros. Les fameux et aven­tu­reux Pâles, Marcho et Blanco, obtinrent grâce à leur langue ce que les Hob­bits n’auraient jamais pu récla­mer par la force : une terre per­ma­nente pour leur parenté, la Comté de l’Arthedain méri­dio­nal. Typiques de la lignée des Pâles, ils ont les che­veux blonds, sont plus grands, plus élan­cés et plus habiles pour le chant et l’argumentation que leurs autres parents aux pieds velus. En tant que Chef de la tribu des Pâles, Marcho voulut s’offrir à lui-même l’honneur de conduire ses parents par l’ancien Pont des Arcs-de-Pierre jusqu’à leur nou­veau pays.

Argeleb II

Le dixième Roi de l’Arthedain, Arge­leb II passe une grande partie de ses quatre-vingts années de règne dans son armure dis­tinc­tive bleu-nuit à repous­ser les hordes cruelles d’Angmar. Pro­tec­teur des arts et gar­dien dévoué des Jar­dins d’Herbes Royaux de For­nost, il devient fati­gué de la guerre et, à ce que disent cer­tains nobles, faible avec l’âge et ne s’intéressant plus à rien. Faire don de la Comté aux Hob­bits est l’acte poli­tique le plus cou­ra­geux de ce diri­geant sur­tout mili­taire. (Voir Para­graphe 10.2).

Mari Tarma

N’ayant jamais été Roi mais en pos­sé­dant les com­pé­tences, beau, spi­ri­tuel et rusé, Mari Tarma gran­dit en écou­tant les légendes des réa­li­sa­tions mar­tiales de sa grande famille. En tant que Capi­taine des Ran­gers, il porte fiè­re­ment la cotte de mailles bleu-nuit royale et un anneau de Ranger. Si Tarma a une imper­fec­tion, il est impé­tueux et penche vers l’action mili­taire pour abor­der les pro­blèmes poli­tiques. Des chan­sons et des poèmes rap­pellent que ce héros n’a jamais manqué de cour­ti­ser et de conqué­rir une jeune fille locale, où que ses voyages l’entraînent. (Voir Para­graphe 10.2).

9.3 3A 1974

Arvedui

Le der­nier Roi de l’Arthedain, Arve­dui, règne juste dix ans avant de périr dans la glace. Son éva­sion vers Foro­chel est typique de la hâte avec laquelle il est forcé de prendre des déci­sions à propos des affaires d’état et accom­plit la plus sombre pro­phé­tie de Mal­beth. Durant la majeure partie de son règne, Arve­dui prend plai­sir à la vie de la cour, la musique et les fleurs et, à la dif­fé­rence de beau­coup de Rois de l’Arthedain, il ne trouve que peu d’intérêt dans les com­pé­ti­tions phy­siques et l’entraînement mili­taire. Assom­bri durant les quelques der­nières années de son règne, il prend à cour les pré­dic­tions ambigües mais maus­sades de ses Pro­phètes, comme s’il n’avait aucun moyen d’influer sur les évé­ne­ments et aucun espoir de les chan­ger.

Malbeth

Le plus subtil des Pro­phètes de la Cour Royale, Mal­beth prédit en un lan­gage sombre, poé­tique et par­fois embar­ras­sant l’effondrement du Royaume de l’Arthedain. Sa seconde grande pro­phé­tie, le poème « Longue Ombre » rap­porté dans le Livre Rouge, res­tera inex­pli­quée pen­dant un mil­lé­naire après sa mort. Être esthé­tique, il n’a que peu de contacts avec qui que ce soit en dehors du Roi et des autres Pro­phètes durant son long ser­vice de la Cou­ronne.

Aranarth

Le Prince de la Cou­ronne Ara­narth, fils d’Arvedui, fut le pre­mier des quinze Chefs des Ran­gers du Nord. Célèbre comme tueur de Trolls et comme « l’homme qui ne laisse pas d’empreintes de pas », Ara­narth mena les Ran­gers pen­dant plus de cent trente années, une période dif­fi­cile durant laquelle les Dúne­dain avaient peu de rai­sons d’avoir espoir. Ins­pi­rant ses sui­vants, il est cou­ra­geux comme un Homme des Rivières, indus­trieux comme un Nain et en intel­li­gence avec la forêt comme un Elfe.

Bucca

Bucca du Maresque — ce ter­ri­toire qui com­prend les terres agri­coles quelque peu maré­ca­geuses de la rive occi­den­tale du Bran­de­vin — fut le pre­mier Thain de la Comté en 3A 1979. Jusqu’à la créa­tion du Pays de Buck et de la puis­sante famille Took, tous les Thains sont des des­cen­dants de cet unique Hobbit, fon­da­teur de la famille des Old­buck. Amou­reux de l’herbe à pipe et des argu­ties poli­tiques, Bucca tint tête aux Hommes qui mena­çaient la Comté et repré­senta bra­ve­ment son peuple en pre­nant de grands risques.

9.4 Fin du Troisième Âge

Bilbo et Frodo

Les héros et les méchants abondent dans le chaos et la traî­trise qui clô­tu­rèrent le pénible Troi­sième Age. L’érudit Hobbit, Bilbo Bag­gins et son aven­tu­reux et lettré cousin, Frodo, accom­plirent l’ardue odys­sée de l’Anneau Unique, inter­di­sant ainsi à Sauron la maî­trise des Terres du Milieu. Après son Voyage vers l’Est en 3A 2941–42, Bilbo écri­vit un vivant récit de la déci­sive mais quasi- désas­treuse Bataille des Cinq Armées dans son livre « His­toire d’un Aller-Retour » (« There and Back Again »), devenu un best­sel­ler dans la Comté. Étant le Hobbit ayant vécu le plus long­temps, Bilbo eut le rare hon­neur d’étudier seul à Riven­dell (où il écri­vit une étude en trois volumes Tra­duc­tions de l’Elfe) avant de tra­ver­ser la Mer à la fin du Troi­sième Age.

Un autre por­teur de l’Anneau Unique, Frodo Bag­gins, héros de la Quête de la Mon­tagne du Destin, aban­donna l’Anneau et sauva les Peuples Libres dans un remar­quable acte de cou­rage et de clair­voyance, narré dans La Com­mu­nauté de l’Anneau, Les Deux Tours et Le Retour du Roi. Moins aca­dé­mique que son fameux cousin, Frodo n’en est pas moins déter­miné et sert d’exemple à sa race et à tous ceux qui célèbrent la liberté et ché­rissent la jus­tice.

Sharkey et Lotho

Ensemble, Lotho Sack­ville-Bag­gins au visage bou­ton­neux et finan­ciè­re­ment trop doté et son mentor rusé mais mal­veillant, Shar­key, ter­ro­risent la popu­la­tion oppri­mée de la Comté vers la fin du Troi­sième Age. Un Magi­cien, Sarou­mane le Blanc, se voit reti­rer ses propres pou­voirs et est chassé de l’Ordre des Istari à la suite d’années de four­be­rie et de la défaite de son armée à la Bataille de Fort-le-Cor. Sous l’emprise de Sauron, qui uti­lise le Palantír de Minas Ithil pour le prendre au piège, Sarou­mane cherche sans succès l’Anneau Unique d’un bout à l’autre de la Guerre, dans l’espoir de régner sur toutes les Terres du Milieu. Déjoué par la Com­mu­nauté de l’Anneau, il retourne à la Comté sous l’aspect d’un vieil homme avec un nou­veau nom — les Orques l’appellent « Shar­kou » — déter­miné à offen­ser et punir les Hob­bits qui ont mis en échec son plan gran­diose. Il emmène fina­le­ment son bras-droit, Grima Langue-de-Ser­pent, fou de ran­cœur et dans un acte tra­gique, mais juste, est tué par ce der­nier au bout de la rue du Chemin Neuf, un endroit marqué par l’infamie en tant que la Fin de Shar­key.

Lotho sert Shar­key, se don­nant des airs de maître de son domaine alors qu’il n’est en fait rien de plus qu’un agent du Magi­cien déchu. Lotho ne se révolte jamais, piégé par sa propre cupi­dité — même lorsque ses com­pa­gnons Hob­bits souffrent d’humiliation et d’indigence à portée de ses mains. Par ordre de Shar­key, l’inutile Lotho démas­qué est assas­siné par Langue-de-Ser­pent en 1419, Data­tion de la Comté (3A 3020). Il reste pour tou­jours une souillure pro­fonde dans l’histoire, d’une réus­site remar­quable, de la famille des Sack­ville-Bag­gins.

9.5 Quatrième Âge

Merry, Pippin et Sam

À l’exception d’Aragorn II, c’est un trio de Hob­bits qui consti­tue les sur­pre­nants héros prin­ci­paux de l’Age des Hommes nais­sant. Meria­doc Bran­dy­buck et Per­egrine Took, appe­lés res­pec­ti­ve­ment « Merry » et « Pippin », sont issus de grandes familles. À la dif­fé­rence du capri­cieux Pippin, Merry passe un grand nombre d’heures sur les cartes des biblio­thèques de Riven­dell avant d’entamer la Quête de l’Anneau Unique. Il est de loin le plus mûr des deux Semi-Hommes aven­tu­reux. Aris­to­crate, Merry che­vauche avec les Cava­liers de Rohan en Gondor et, plus tard, est honoré par eux. En tant que Capi­taine de la Hob­bi­te­rie en Armes, il super­vise le Net­toyage de la Comté, abat­tant Shar­key et sa clique. Après la Guerre, il se retire pour écrire une étude sur les langues des Hob­bits et des Hommes du Nord, un essai sur les data­tions des divers calen­driers et son livre le plus popu­laire, « L’Herbier de la Comté ». Avec Pippin, il voyage jusqu’à Gondor, où les vieux Hob­bits sont fêtés et où, à leur mort, on leur accorde des tombes dignes des réels héros du Pays des Pierres, dans la Maison des Rois.

Pippin aussi sert sa terre natale et la Com­mu­nauté, tuant un gigan­tesque Guer­rier Troll à la Porte Noire et sup­por­tant les nom­breuses épreuves qui pèsent sur lui, sur Merry et sur Frodo. Après avoir bu une bois­son de Syl­ve­barbe l’Ent, Pippin et Merry gran­dissent jusqu’à ce que des Hob­bits pour­raient appe­ler des pro­por­tions énormes, et chacun d’eux appré­cie son statut de héros local.

Sam­wise Gamgee est un Hobbit d’une autre trempe. Né d’une famille humble, mais capable, de jar­di­niers — le père de Sam fait pous­ser des pommes de terre digne d’être com­mé­mo­rées dans les contes et les chan­sons Hob­bits — Sam est intri­gué par les contes du très vieux Bilbo Bag­gins et, en fait, il apprend à écrire sous l’œil atten­tif du Hobbit bien connu. Choisi par Gan­dalf pour accom­pa­gner Frodo, Sam se montre vigi­lant et fidèle à tout moment. Comme Frodo, il uti­lise l’Anneau Sou­ve­rain pour échap­per aux ser­vi­teurs de Sauron et il com­prend et échappe à son attrac­tion malé­fique. (En por­tant l’Anneau, Sam se voit comme le Grand Jar­di­nier culti­vant un vaste jardin où s’étend la flé­tris­sure cou­vante du Mordor). Et, comme son maître, il renonce à l’Anneau et à tous les pou­voirs qu’il confère. Après la Guerre, Sam aide la Comté rava­gée à fleu­rir, un acte qui lui donne plus de plai­sir que les hon­neurs que lui donnent les rois. Élu sept fois Maire de la Comté, il devient l’héritier de Frodo quand son maître rejoint les Elfes de l’Ouest, loin au-delà de la Mer. Après un long et fruc­tueux mariage, Sam quitte la Comté et, à l’âge de 102 ans, il passe à l’Ouest des Havres, der­nier des por­teurs de l’Anneau à faire ce voyage consa­cré.

9.6 Aragorn II

Aragorn II fils d’Arathorn ; Ranger Dúnadan (« Grands-Pas »)

Ara­gorn est né en 3A 2931, il est le seul fils de Gil­raen et d’Arathorn II. Il est élevé par Elrond dans le havre de Riven­dell jusqu’à son ving­tième anni­ver­saire ; à ce moment on lui révèle sa noble lignée : il est l’héritier des royaumes com­bi­nés d’Arnor et de Gondor. Pen­dant les quatre-vingts années sui­vantes, Ara­gorn par­court les routes des Terres du Milieu, ser­vant sou­vent dans les armées de Rohan et de Gondor sous le dégui­se­ment d’un homme de faible condi­tion. Il passe aussi beau­coup de son temps à com­man­der les Ran­gers Dúne­dain qui patrouillent dans le Nord, le main­te­nant sûr pour les peuples sans méfiance comme les Hob­bits de la Comté. Par­tout où il va, il le fait en mar­chant et, à cause de sa taille (2,06 m), il pos­sède une enjam­bée très longue.

En appa­rence, Ara­gorn est grand et rela­ti­ve­ment fin ; bien qu’il pos­sède la force d’un des­cen­dant des Númé­no­réens, il la cache bien. Ses che­veux sont bruns et son visage est glabre, éga­le­ment à la manière des Númé­no­réens. En tant qu’Aragorn, il porte nor­ma­le­ment des vête­ments de cou­leurs vertes et brunes, des bottes très usa­gées et une cape sombre. Sous cet aspect, il est sou­vent consi­déré comme un « type louche » par ceux, nom­breux, qui ne devinent pas ses inten­tions ou son iden­tité.

9.7 Gandalf Le Gris

« Olorin j’étais, dans l’Ouest qui est oublié ».

En réa­lité, Gan­dalf est un des Istari, l’ordre d’élite des Magi­ciens — des Maïar sous forme humaine — envoyés par les Valar pour aider les Peuples Libres des Terres du Milieu à s’opposer à Sauron et à ses mignons. Les Magi­ciens n’ont pas l’autorisation d’utiliser leurs vrais pou­voirs et sont liés à leur corps phy­sique. Ils appa­raissent comme de vieux hommes et semblent vieillir — quoique len­te­ment. Ils peuvent êtres bles­sés ou tués ; tué étant bien sûr un terme rela­tif. Le corps d’un Magi­cien peut être tué, mais son puis­sant esprit de Maia regagne les Terres Éter­nelles. Sarou­mane est une excep­tion : en 3A 3019, son esprit meurt avec son corps parce qu’il a été com­plè­te­ment cor­rompu et avili, sacri­fiant ainsi son esprit.

Le nom Maia de Gan­dalf est Olorin. Les Elfes l’appellent Mithran­dir (S. « Pèle­rin Gris »), les Nains le nomment Thar­kûn. Gan­dalf est estimé par beau­coup (parmi les­quels Gala­driel) comme le plus sage des Cinq Istari, et peut être comme le seul qui ne se détourne pas de son but d’une façon ou d’une autre. Il pour­suit infa­ti­ga­ble­ment sa mis­sion, en dépit des raille­ries de ses pairs et de la méfiance de beau­coup de ceux qu’il tente d’aider. A la fin, il se montre plus malin que Le Sei­gneur Téné­breux Lui-Même ; le fait que Sauron soit abattu est prin­ci­pa­le­ment dû aux machi­na­tions de Gan­dalf. Comme Ara­gorn, prince des Ran­gers, le sou­ligne dans son dis­cours de Cou­ron­ne­ment « …et que Gan­dalf pose (la cou­ronne) sur ma tête, s’il le veut bien : car il a été le moteur de tout ce qui a été accom­pli et cette vic­toire est la sienne ». (SdA, Livre VI, Chap. 5).

Alors qu’il est le Gris, Gan­dalf porte une robe usagée, de cou­leur indis­tincte, un haut cha­peau en pointe avec un large rebord et un cache-col argenté. Il porte son bâton avec lui en tout lieu et par­fois semble en avoir réel­le­ment besoin comme d’un bâton de marche. Comme tous les Magi­ciens, il est venu dans les Terres du Milieu sous l’apparence d’un vieil homme. Ils se res­semblent les uns aux autres, mais peuvent être faci­le­ment dis­tin­gués par leur seule appa­rence. Mithran­dir pos­sède de longs che­veux gris à l’aspect de paille, une barbe et des sour­cils brous­sailleux. Ses yeux gris-ardoise brûlent comme une flamme lorsqu’il est en colère. Il mesure envi­ron 1,98 m, bien qu’il marche sou­vent voûté, ce qui dis­si­mule sa taille.

Après être passé à tra­vers le Feu dans son combat contre le Balrog et être revenu en tant que le Blanc, Gan­dalf a changé et, comme il dit, il est devenu ce que Sarou­mane aurait pu être. Beau­coup de ses vrais pou­voirs de Maia lui sont reve­nus ; il lui a été donné une plus grande lati­tude pour les uti­li­ser : la crise est venue et les Valar recon­naissent que c’est le moment de l’action cou­ra­geuse.

Narya, l’Anneau du Feu

L’un des Trois Anneaux Elfes

Des vingt Anneaux de Pou­voir, seuls les Trois Anneaux des Elfes, forgés par Cele­brim­bor seul, ne sont pas souillés par la main malé­fique du Sei­gneur Téné­breux. Comme tous les vrais arte­facts, le pou­voir de Narya est fonc­tion de celui qui l’utilise ; il aurait cer­tai­ne­ment trouvé dif­fi­ci­le­ment un maître plus digne que Gan­dalf. Les pou­voirs de l’Anneau du Feu sont dif­fi­ciles à attri­buer à des sorts spé­ci­fiques ou même à des listes mais, en géné­ral, Narya — comme les deux autres Anneaux des Elfes — aide à apprendre, à guérir et à com­prendre, non seule­ment celui qui le porte mais aussi ceux qui l’entourent. Il fut donné à Gan­dalf par Círdan le Char­pen­tier de Navires Elfe lors de l’arrivée du Magi­cien dans les Terres du Milieu aux alen­tours de 3A 1050.

Narya, Anneau du Feu

Narya (S. « Rouge ») ne semble pas avoir les mêmes pou­voirs que les deux autres anneaux, mais cela peut être sim­ple­ment dû au fait que Gan­dalf est tou­jours en mou­ve­ment et que l’Anneau Rouge n’est jamais lié à un endroit spé­ci­fique (après avoir quitté Círdan dans les Havres Gris — qui étaient consi­dé­rés être un sanc­tuaire). Soit les pou­voirs de l’Anneau sont capables de se modi­fier sui­vant les désirs de son pos­ses­seur, soit Narya n’est peut-être pas conçu pour accom­plir les mêmes fonc­tions que Nenya et Vilya, car il est clair que chaque anneau pos­sède des pou­voirs dif­fé­rents, quoique com­plé­men­taires, de ceux des autres anneaux.

Narya est aussi, bien sûr, l’Anneau du Feu ; en tant que tel, son asso­cia­tion avec les feux et les flammes ne peut être mise en doute. Le Feu de Narya est le « Feu Secret », la Flamme d’Anor, sur laquelle tous les Istari prê­tèrent ser­ment d’allégeance. C’est du feu des cours des Hommes, de la flamme de la pas­sion que Narya s’enflamme le plus volon­tiers. On ne pou­vait rêver mieux que des pou­voirs de Narya pour le but de Gan­dalf, qui est de ral­lier les Peuples Libres contre le Sei­gneur Téné­breux du Mordor. Le vrai pou­voir de l’Anneau du Feu sur le feu est une com­pé­tence secon­daire.

Des­crip­tion des pou­voirs de Narya :

Note : Dans le cas où Sauron aurait retrouvé l’Anneau Unique, Narya et toutes tes choses qui sont proches de lui auraient été révé­lées — et ainsi vul­né­rables à la des­truc­tion par le Sei­gneur Téné­breux. Avec la des­truc­tion de l’Anneau Unique, tous les autres Anneaux per­dirent leurs pou­voirs, étant inévi­ta­ble­ment liés à lui.

Avec l’aide de Narya, Gan­dalf guérit le Roi Theo­den de Rohan, non seule­ment dans sa chair mais aussi dans son esprit. En pré­sence de l’Anneau Rouge, les gens sont sou­vent appe­lés à accom­plir des actes de cou­rage et de dés­in­té­res­se­ment qu’ils n’auraient pas envi­sa­gés dans d’autres cir­cons­tances. Mais l’anneau n’inspire pas une bra­voure vide de sens ; les pou­voirs de résis­tance et d’agilité qu’il com­mu­nique sont presque réels.

Nenya et Vilya, les deux autres Anneaux des Elfes, pos­sé­dés res­pec­ti­ve­ment par Gala­driel et Elrond, ont aussi le pou­voir d’éloigner l’Ombre et, en fait, retiennent l’écoulement du Temps lui-même. Chaque anneau est le centre d’un havre Elfe où le Temps s’écoule d’étranges façons. Ceci est spé­cia­le­ment vrai en Lórien, où Gala­driel détient le pou­voir. Elle est d’ascendance Noldo et a vécu à Aman (les Terres Éter­nelles). Tandis qu’elle détient Nenya, le temps passe très len­te­ment dans la Forêt d’Or ; la forêt est abri­tée de l’Œil de Sauron. Tant que le Sei­gneur Téné­breux n’a pas l’Anneau Unique, elle a le pou­voir de lui cacher son pays.


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